Sortie le 1er juin
Résumé: « J’ai envie d’oublier que mon frère est mort, que personne ne me regarde plus de la même façon.
Je sais que ce type a le pouvoir de me faire tout oublier. Et j’ai envie de lui. Tout simplement. »Dans cette romance contemporaine sensuelle, Angie nous raconte son expérience du deuil et nous entraîne dans son cheminement personnel qui la conduit dans les bras de Valentin.
Il l’aide à pleurer.
Elle lui apprend à aimer.
Mon avis: Je connaissais assez peu l'univers de Fleur Hana car je n'avais lu que sa nouvelle, R.O.S.E., L'embaumeur de Montmartre. C'était Lna qui avait chroniqué et adoré sa saga qui a connu beaucoup de succès, notamment sur notre blog: Feeling good. Par contre, je connais très bien les éditions Edibitch dont Fleur est l'une des fondatrices et qui privilégie les héroïnes de caractère. Après l'univers déjanté des morues de Bora Bora's Bitches, voici cette fois une histoire qui s'inscrit dans le genre new adult qui plait beaucoup depuis quelque temps.
J'ai beaucoup aimé l'écriture de Fleur, qui est moderne, sensuelle, drôle mais aussi très émouvante. J'avoue avoir eu les larmes aux yeux à plusieurs moments et pour cause: le point de départ de l'histoire tourne autour du deuil... Mais le sujet est traité sans tourner dans le pathos, avec beaucoup d'humour, car oui, j'ai pleuré mais j'ai aussi ri!
En effet, tout commence au moment des funérailles de Damien, le grand frère d'Angie...
Le monde de la jeune femme s'est effondré lors de cet accident. Elle se sent terriblement coupable et son frère lui manque atrocement... Heureusement elle a ses meilleurs amis Anita et Josselin pour l'aider à supporter le quotidien, pour réussir à se lever chaque matin et affronter chaque nouvelle journée sans lui.
Le monde de la jeune femme s'est effondré lors de cet accident. Elle se sent terriblement coupable et son frère lui manque atrocement... Heureusement elle a ses meilleurs amis Anita et Josselin pour l'aider à supporter le quotidien, pour réussir à se lever chaque matin et affronter chaque nouvelle journée sans lui.
Partie à 300 km pour ses études, Angie décide de revenir vivre dans sa ville natale pour se rapprocher de ses parents qui ont besoin d'elle et de ses amis dont, elle, a terriblement besoin. Angie s'habitue peu à peu à cette nouvelle vie, son nouveau job de serveuse, même si ici, tout lui fait penser à Damien, chaque personne qui le connaissait, chaque endroit qu'ils ont fréquenté ensemble. Par contre, il y a une chose qui lui penser à lui et dont elle ne peut pas se séparer, c'est sa moto, surnommée la miss. Celle qu'elle partageait avec son frère, qu'ils ont reçue en cadeau d'anniversaire commun.
Un jour, Angie accompagne sa copine Anita se faire tatouer. À côté de ce salon de tatouage, elle découvre un garage de motos, celui où trainait souvent son frère, tenu par Jonas, un vieux motard, les mains toujours pleines de cambouis, un bandana vissé sur la tête. Elle trouve en lui des oreilles attentives, se fait un ami improbable qui saura l'aider à avancer dans son deuil...
Mais dans ces endroits, elle va surtout croiser la route d'une personne qui va devenir LA rencontre! Il possède une moto, des tatouages, des piercings, il est sexy, beau gosse, a un sourire à faire tomber toutes les minettes de la ville, une différente tous les soirs. Il se fait appeler V, c'est LE bad boy quoi!
Son prénom, c'est Valentin, un peu moins bad boy, mais carrément craquant!!! Il a vécu lui aussi un deuil très difficile, et sait instinctivement quoi faire ou dire à Angie pour l'aider quand elle craque. Mais il ne peut pas toucher à Angie, il se l'interdit, c'est la soeur de Dam, et on ne touche pas aux soeurs des potes, c'est une règle sacrée, même si le frère en question n'est plus là!
J'ai vraiment passé un très bon moment avec Angie et Valentin, ils ont chacun un sacré caractère, et forment un couple explosif. Angie n'a pas sa langue dans sa poche, elle dit ce qu'elle pense et n'y met pas toujours les formes! V est... miam... impossible de ne pas craquer pour lui, il a ses fêlures, il fait des conneries, mais quand ces deux-là se croisent, ça fait des étincelles!
Chose originale que j'ai vraiment appréciée: au début nous n'avons que le point de vue d'Angie, et puis au fur et à mesure de ses rencontres avec Valentin, nous commençons peu à peu à avoir son point de vue à lui aussi pour avoir finalement une alternance entre les deux. Bravo Fleur, ça fonctionne super bien!
Les flashbacks aussi, fonctionnent bien. Ils nous permettent de connaître Damien alors qu'il n'est plus là, de mieux cerner la relation du frère et de la soeur, mais de mieux le cerner lui aussi, car même s'il est absent, il est malgré tout un personnage principal de cette histoire. Il brille par son absence et on ne peut que le regretter alors qu'on ne le connait pas. Sentiment étrange...
Par contre, je tiens à préciser que même si le sujet du livre est le deuil et que j'ai versé quelques larmes, ce livre n'en est pourtant pas du tout larmoyant, le sujet est bien traité, l'héroïne est émouvante et elle pleure son frère, mais sans être une pleurnicharde énervante!
Par contre, je tiens à préciser que même si le sujet du livre est le deuil et que j'ai versé quelques larmes, ce livre n'en est pourtant pas du tout larmoyant, le sujet est bien traité, l'héroïne est émouvante et elle pleure son frère, mais sans être une pleurnicharde énervante!
Et une mention spéciale aussi pour le graphisme de la version papier. Je ne sais pas s'il existe aussi sur la version numérique, mais c'est un plaisir de tourner les pages avec ces petites illustrations comme les nuages qui entourent les flashbacks. Bravo à toi Ali ;-)
Et sans oublier la playlist qui accompagne notre lecture, un flashcode à la fin du livre nous permet d'accéder la liste des chansons citées dans l'histoire, notamment celle des Wampas, Les Bottes rouges, que j'ai découverte, j'adore!!!
Et sans oublier la playlist qui accompagne notre lecture, un flashcode à la fin du livre nous permet d'accéder la liste des chansons citées dans l'histoire, notamment celle des Wampas, Les Bottes rouges, que j'ai découverte, j'adore!!!
En bref, je salue le travail apporté par Edibitch pour toutes ses parutions, car c'est une petite maison d'édition, mais elle arrive à se démarquer par de petites originalités qui en feront une grande! J'en profite pour remercier Fleur et Jacinthe pour notre partenariat, continuez comme ça les morues!!!
Mes extraits:
- Est-ce que tu vas commander quelque chose ou bien rester toute la soirée à me regarder comme un psychopathe? me demande-t-elle en essayant d'avoir l'air fâchée.
Ah c'est bien ce que je craignais. Et ça m'excite. Oui, en effet,, je commence à être inquiétant. C'est limite, même pour moi.
- Ce que j'aimerais n'est pas sur la carte, je lui réponds sans la quitter des yeux.
- Dis toujours... me rétorque-t-elle sans masquer son impatience.
Je plisse les yeux et me penche un peu en avant afin qu'elle seule profite de ce que j'ai à lui dire, et lui murmure:
- J'aimerais glisser la main sous cette ridicule petite jupe et te regarder prendre ton pied contre moi.
Je sens que je vais me faire refouler et que je vais rentrer avec ma bite sous le bras et uniquement le mode manuel pour me soulager. Mais c'était trop tentant de la voir gigoter, mal à l'aise, fuyant mon regard. (...)
- Rentre avec moi ce soir. (...)
- Ça fonctionne d'habitude?
- Je n'ai pas à me plaindre, je lui réponds en haussant les épaules.
- Tu réalises que ça ne va pas marcher, non? Je veux dire, tu ne peux pas réellement t'attendre à ce que je te tombe dans les bras après cette drague au rabais?
- Tu tomberais dans mes bras avec quel genre de drague, alors? je lui demande en toute innocence.
Elle se redresse et son regard est attiré par quelqu'un derrière moi. (...) J'aimerais bien qu'elle me sourit comme ça. Je me retourne, prêt à fusiller la personne qui bénéficie de cet accueil. Merde. Josselin.
- Alors, V, tu essaies de te prendre un autre truc dans la tronche? Le téléphone n'a pas suffi? se marre-t-il.
Nous nous serrons la main et il s'installe à côté de moi. Angélique s'approche de lui, se penche au-dessus du bar en prenant appui sur ses mains et l'embrasse sur la joue.
- C'est ton pote? lui demande-t-elle en sortant un verre et lui servant une pression sans attendre qu'il commande, tout en me montrant du menton.
- Ça dépend, il s'est mal comporté avec toi?
- Il voudrait bien que je rentre avec lui ce soir.
- Il te l'a demandé comme ça? s'étonne Joss. (...)
- Oui, il a d'abord dit qu'il voulait mettre sa main sous ma jupe et puis il m'a demandé de rentrer avec lui.
J'avale de travers la gorgée de la bière que je buvais pour me donner contenance. Epic fall.
- Mec, tu déconnes... me lance Joss tout en me tapant dans le dos
- Mon frère n'a jamais eu son mot à dire sur mes relations, il n'a jamais eu le droit de décider avec qui ou pas je peux m'envoyer en l'air. Alors oui, je suis baisable! Même avec un frangin mort! Va te faire foutre, connard!
- Est-ce que tu vas commander quelque chose ou bien rester toute la soirée à me regarder comme un psychopathe? me demande-t-elle en essayant d'avoir l'air fâchée.
Ah c'est bien ce que je craignais. Et ça m'excite. Oui, en effet,, je commence à être inquiétant. C'est limite, même pour moi.
- Ce que j'aimerais n'est pas sur la carte, je lui réponds sans la quitter des yeux.
- Dis toujours... me rétorque-t-elle sans masquer son impatience.
Je plisse les yeux et me penche un peu en avant afin qu'elle seule profite de ce que j'ai à lui dire, et lui murmure:
- J'aimerais glisser la main sous cette ridicule petite jupe et te regarder prendre ton pied contre moi.
Je sens que je vais me faire refouler et que je vais rentrer avec ma bite sous le bras et uniquement le mode manuel pour me soulager. Mais c'était trop tentant de la voir gigoter, mal à l'aise, fuyant mon regard. (...)
- Rentre avec moi ce soir. (...)
- Ça fonctionne d'habitude?
- Je n'ai pas à me plaindre, je lui réponds en haussant les épaules.
- Tu réalises que ça ne va pas marcher, non? Je veux dire, tu ne peux pas réellement t'attendre à ce que je te tombe dans les bras après cette drague au rabais?
- Tu tomberais dans mes bras avec quel genre de drague, alors? je lui demande en toute innocence.
Elle se redresse et son regard est attiré par quelqu'un derrière moi. (...) J'aimerais bien qu'elle me sourit comme ça. Je me retourne, prêt à fusiller la personne qui bénéficie de cet accueil. Merde. Josselin.
- Alors, V, tu essaies de te prendre un autre truc dans la tronche? Le téléphone n'a pas suffi? se marre-t-il.
Nous nous serrons la main et il s'installe à côté de moi. Angélique s'approche de lui, se penche au-dessus du bar en prenant appui sur ses mains et l'embrasse sur la joue.
- C'est ton pote? lui demande-t-elle en sortant un verre et lui servant une pression sans attendre qu'il commande, tout en me montrant du menton.
- Ça dépend, il s'est mal comporté avec toi?
- Il voudrait bien que je rentre avec lui ce soir.
- Il te l'a demandé comme ça? s'étonne Joss. (...)
- Oui, il a d'abord dit qu'il voulait mettre sa main sous ma jupe et puis il m'a demandé de rentrer avec lui.
J'avale de travers la gorgée de la bière que je buvais pour me donner contenance. Epic fall.
- Mec, tu déconnes... me lance Joss tout en me tapant dans le dos
******
Elle fait demi-tour, s'approche à nouveau et m'attrape par le col de mon t-shirt pour m'attirer à elle et là... elle me roule une pelle... putain de bandante! J'ai bien conscience que mon cerveau est bloqué en mode "je pense avec ma bite" mais la fureur qu'elle met dans ce baiser... Cette façon de clamer quelque chose, ou de prouver un point... Je n'ai jamais rien connu de plus excitant. Elle glisse sa langue entre mes lèvres et sursaute légèrement quand elle sent le bijou sur la mienne, mais elle ne s'arrête pas pour autant. Je ne résiste pas alors que ma conscience, ou ce qu'il en reste, essaie tant bien que mal de me rappeler pourquoi je ne dois pas la laisser faire. Ce baiser a un goût de conquête, elle me montre qu'elle n'est pas une petite chose fragile. (...) Je pose une main sur sa nuque et l'attire plus près encore, j'en veux plus. Elle gémit doucement et je suçote sa langue entre mes lèvres dans un mouvement érotique qui me rend plus fou que je ne l'aurais cru. Je finis par la relâcher et elle rompt le contact. (...)- Mon frère n'a jamais eu son mot à dire sur mes relations, il n'a jamais eu le droit de décider avec qui ou pas je peux m'envoyer en l'air. Alors oui, je suis baisable! Même avec un frangin mort! Va te faire foutre, connard!
Chronique de Nini Tessie-cop
Broché : 371 pages
Editeur : EdiBitch (1 mai 2015)
Merci pour cette chronique !! Je prends :-D
RépondreSupprimerLa couverture me tentait bien, un des extraits que j'ai lus aussi, cette chronique me conforte dans ma hâte de l'avoir car j'ai réussi à commander la Redbox, ouihihihihi! =D
RépondreSupprimerJe l'ai lu et j'ai adoré aussi ! Tout à fait d'accord avec ta chronique, merci :)
RépondreSupprimerJe le veux !!Merci !!
RépondreSupprimerBisous !
Je l'ai terminé aujourd'hui et j'adore :) Angie et Valentin <3 j'ai hâte de recevoir la version papier ^^
RépondreSupprimerWaouh!!! Je vais me laisser tenter...
RépondreSupprimerEt la couverture est sublime (Bravo Ali)