mercredi 25 décembre 2024

JOYEUX NOËL

✨🎁🎄NOUS VOUS SOUHAITONS DE BELLES FÊTES DE FIN D'ANNÉE🎄🎁✨

Profitez de chaque instant... Prenez soin de vous et de vos proches!!! Nous espérons que vous avez été gâté(e)s et que vous avez eu pleins de livres au pied de votre sapin.

❤️Bisous❤️

La Team DNPB

LES SORTIES DU MOIS DE JANVIER 2025

mardi 24 décembre 2024

LETTRE D'UNE INCONNUE, de Stefan Zweig

Sorti en 1922

Adulte / Classique

Résumé : Une jeune femme dans une situation tragique écrit à l'homme qu'elle a aimé passionnément, depuis l'enfance, pour lui rappeler son histoire : de leurs trois nuits d'amour est né un enfant qu'elle a élevé seule. Elle cherche à renouer le fil de leur relation. Mais son ancien amant est un brillant séducteur, un écrivain qui jouit égoïstement des plaisirs de la vie. Pour lui, elle n'est qu'une
femme parmi d'autres ; pour elle, il est tout. Peut-il se souvenir d'elle ? Dans cette poignante nouvelle, publiée en 1922, Zweig analyse les psychologies féminine et masculine avec une acuité rare. Entre amour et oubli, plaisir physique et profondeur spirituelle, cette histoire d'obsession amoureuse, cruelle et crue, est d'une stupéfiante modernité.

Mon avis : Ceci n'est pas une histoire d'amour. Je serais directe : je n'ai pas aimé. De ce que j'en ai compris, ce livre resurgit en ce moment et je comprends tout à fait pourquoi : les gens aiment la Dark Romance. Certes, ce n'est pas de la Dark Romance mais on retrouve le mécanisme de la femme “droguée” d'amour qui ne peut pas se passer de son homme clairement toxique. C'est une image
réductrice de la femme et de l'homme. Donc à toutes les personnes qui pensent encore que ce livre est “en avance sur son temps” parce que les protagonistes ont une relation hors mariage, il faut voir tout le reste aussi ! Non, ce livre n'est pas en avance sur son temps. Ce qui implique aussi nécessairement que je n'apprécie pas non plus le principe de Dark Romance comme vous l'aurez compris. Parce que quel que soit le caractère de la femme, à la fin elle finit toujours dans les bras d'un homme plein de red flags (même si j'aime pas cette expression trop généraliste), mais qui a des gros muscles et va la protéger des dangers que lui-même amène dans sa vie, donc tout va bien.

Intrigue : En gros elle le stalk pendant tout le bouquin et c'est hyper malsain. Ok ok, j'arrête. Donc qu'est-ce que j'ai aimé (parce qu'il paraît qu'il y a du bon partout) ? J'ai bien aimé le… non en y réfléchissant pendant cinq longues minutes, il n'y a rien d'appréciable dans ce livre. Pourtant je cherche hein, mais ça reste des détails insignifiants comme : le fait que l'homme soit un écrivain solitaire, le personnage du majordome, le coup des roses est un peu mignon aussi… Bref, pas grand chose de bien au final.

Personnages : Eh bah c'est bien simple, y'en a que deux.
L'homme est un écrivain solitaire qui sort avec des femmes différentes tous les soirs et les oublie à l'instant même où ils se quittent.
La femme (d'abord jeune fille) vit avec sa mère. Elle rencontre l'homme et ne vit que pour lui jusqu'à la fin. Donc elle l'observe, s'imagine la vie qu'il mène, espère qu'il la remarquera bla bla bla…
La femme attise en moi un sentiment de pitié intense. Elle est enfermée dans cette relation
inexistante et finalement elle ne vit jamais pour elle.
Une partie de la personnalité de l'homme m'énerve (le fait qu'il oublie toute les femmes), mais dans l'ensemble, c'est un personnage assez normal. Sans être appréciable, il n'est pas non plus désagréable.

Style : Le style est simpliste et pas particulièrement recherché.

Note : 0,5/5

Extrait : "Rien n'existait pour moi que dans la mesure où cela se rapportait à toi ; rien dans mon existence n'avait de sens si cela n'avait pas de lien avec toi."

Chronique de : 


Éditeur : Folio classique
Broché : 96 pages

vendredi 20 décembre 2024

VERITY LONG, T10 Cidre Football et fantômes d'Angie Fox

 Sorti le 8 décembre 2024

New Adult / Cosy Mystery


Résumé: Du cidre, des feux de camp, du football américain, et... des fantômes. C’est la rentrée, et Sugarland est en ébullition. Verity Long se réjouit de voir autant de monde participer aux festivités, y compris les fantômes. En plus, cette année, sa mère sera présente ! Verity a hâte de la revoir ! Tout le monde se prépare pour les célébrations, y compris Frankie, mais rien ne se passe comme prévu, comme d’habitude... Verity découvre un cadavre près du terrain de football américain, Frankie se dispute avec son amoureuse, et Mélody semble s’être trouvé un nouveau petit ami très surprenant ! Au milieu de ce chaos, la mère de Verity s’obstine à vouloir aider sa fille à enquêter, coûte que coûte. Mais sait-elle vraiment où elle met les pieds ? Pour Verity, la rentrée s’annonce mouvementée !

Mon avis: Ce dixième m’a encore une fois fait passer un super moment ! On retrouve Verity, notre chasseuse de fantômes préférée, qui se retrouve embarquée dans une nouvelle aventure paranormale pleine de rebondissements et d’humour. Comme toujours, son quotidien est loin d’être tranquille, entre fantômes farceurs, enquêtes surnaturelles et quelques moments touchants. Sans trop en dire, ce tome nous plonge dans une nouvelle intrigue où le surnaturel côtoie le quotidien avec beaucoup de légèreté et de fun.

D’abord, le style d’écriture d’Angie Fox est toujours aussi agréable. C’est fluide, dynamique et super accessible, ce qui fait qu’on tourne les pages sans s’en rendre compte. J’adore la façon dont elle mélange humour et mystère : les dialogues sont pétillants, les descriptions vivantes, et il y a toujours ce petit ton léger qui rend la lecture hyper plaisante. Ce n’est pas de la grande littérature, mais franchement, ça fait du bien ! On sent qu’Angie Fox maîtrise parfaitement son univers et ses personnages, et qu’elle prend plaisir à écrire chaque aventure de Verity.

Ensuite, l’univers est toujours aussi fun et original. Ce mélange entre paranormal, comédie et petites touches de romance fonctionne super bien. L’ambiance du Sud des États-Unis avec ses vieilles maisons hantées, ses légendes et ses personnages hauts en couleur donne beaucoup de charme au roman. Chaque fantôme qu’on rencontre a sa petite histoire, souvent drôle, parfois émouvante, et on prend plaisir à explorer cet univers surnaturel. C’est une série qui a su garder sa fraîcheur même au bout de dix tomes, et ça, c’est un vrai tour de force !

Côté intrigue, j’ai trouvé que ce tome 10 tenait bien la route. Angie Fox sait construire une enquête paranormale qui nous accroche tout en gardant un rythme dynamique. On suit Verity dans sa nouvelle mission avec curiosité, et même si on devine parfois certains éléments, il y a toujours quelques surprises pour nous tenir en haleine. J’ai aussi apprécié les moments plus calmes, où on en apprend un peu plus sur Verity et son quotidien. En revanche, je trouve qu’à ce stade de la série, certaines intrigues pourraient être un peu plus approfondies, mais honnêtement, on ne s’ennuie pas une seconde.

Enfin, ce qui fait le sel de la série, ce sont bien sûr les personnages. Verity est toujours aussi attachante : courageuse, drôle et pleine de ressources. J’adore la dynamique qu’elle entretient avec Frankie, le gangster fantôme qui l’accompagne. Leur duo est un vrai régal, avec des répliques qui m’ont fait sourire plus d’une fois. Les personnages secondaires sont tout aussi réussis, qu’ils soient vivants ou fantomatiques. On retrouve certains visages familiers, ce qui est super agréable quand on suit la série depuis le début. Chacun a sa petite personnalité, et ça apporte beaucoup d’énergie à l’histoire.

En conclusion, ce tome 10 de Verity Long est une réussite qui reste fidèle à l’esprit de la série. Avec son style fluide, son univers surnaturel plein de charme, une intrigue bien menée et des personnages attachants, Angie Fox nous offre encore une fois un roman divertissant et sans prise de tête. Si vous aimez les enquêtes paranormales saupoudrées d’humour et d’émotion, je ne peux que vous recommander de continuer l’aventure avec Verity. Une lecture légère et fun, parfaite pour s’évader quelques heures !

Chronique de:

Broché: 355 pages
Editeur: Alter Real

lien de la chronique du tome 9: ici


mardi 17 décembre 2024

BURNT OFFERINGS de Robert Marasco

 Sort le 8 janvier 2025

New Adult / Thriller Psychologique


Résumé: Une vieille demeure à louer pour l’été, un peu délabrée et poussiéreuse, mais somptueuse. Piscine magnifique, plage privée, embarcadère et… prix imbattable. Marian en a tout de suite la certitude, c’est exactement ce qu’il leur faut pour les vacances qu’elle prévoit avec son mari, Ben, leur jeune fils, David, et la tante Elizabeth. Les propriétaires ne posent qu’une seule condition : apporter à manger trois fois par jour à leur vieille mère – leur « bien-aimée » –, qui ne sort jamais de sa chambre. Mais Ben est méfiant : quelque chose le perturbe dans cette étrange bâtisse... Quel est le véritable prix à payer pour les vacances de leurs rêves ?

Mon avis:
"Burnt Offerings" de Robert Marasco, un roman d’horreur psychologique publié dans les années 1970, m’a fait passer un sacré moment. L’histoire est simple : une famille en quête de tranquillité loue une immense maison pour l’été, mais ce qui s’annonçait comme des vacances idylliques vire peu à peu au cauchemar. Sans en dévoiler trop, l’atmosphère devient rapidement pesante et on sent dès les premières pages que quelque chose cloche. C’est un récit qui prend son temps pour nous attraper, mais une fois dedans, impossible de décrocher.

D’abord, le style d’écriture de Marasco mérite qu’on s’y arrête. C’est vrai qu’au début, j’ai trouvé ça un peu lent, avec beaucoup de descriptions et peu d’action. Mais finalement, c’est ce qui fait toute la force du roman : Marasco prend son temps pour installer une ambiance hyper réaliste et étouffante. Chaque détail de la maison, chaque réaction des personnages est décrit avec une précision qui devient presque angoissante. Une fois qu’on est pris dans cette lente montée en tension, le suspense devient addictif. On ressent ce malaise qui s’insinue petit à petit, et j’ai adoré cette façon subtile d’installer la peur, sans effets grandiloquents.

L’univers est lui aussi incroyablement réussi. La maison en elle-même est le personnage principal du roman, un endroit à la fois fascinant et terrifiant. On est complètement happé par son côté étrange et vivant, avec ses pièces qui semblent changer d’elles-mêmes et son atmosphère presque surnaturelle. Marasco joue beaucoup sur le huis clos et le sentiment d’enfermement, ce qui donne une ambiance oppressante. C’est un vrai retour à l’horreur "à l’ancienne", comme on en trouvait dans les années 70, avec cette lenteur calculée qui rend les moments d’effroi encore plus marquants.

L’intrigue, quant à elle, est simple mais diablement efficace. Ce n’est pas un roman qui enchaîne les rebondissements spectaculaires, mais plutôt un suspense psychologique où le danger se fait ressentir par petites touches. Au début, j’ai eu un peu de mal à entrer dans l’histoire, mais une fois que l’atmosphère prend le dessus, je n’ai plus pu m’arrêter. Par contre, j’ai un petit regret : j’aurais aimé qu’on en sache un peu plus sur le mystère de la maison. On reste sur notre faim, avec des questions qui restent sans réponse. D’un côté, ça renforce le malaise et laisse le lecteur imaginer le pire, mais de l’autre, c’est un peu frustrant.

Enfin, les personnages sont très bien construits. Ils sont crédibles et profondément humains, avec leurs désirs et leurs failles, ce qui les rend d’autant plus vulnérables face à ce qui leur arrive. Marian, notamment, m’a fascinée par sa transformation progressive, tandis que Ben représente une résistance presque désespérée face à l’emprise de la maison. Cela dit, il est important de rappeler que ce roman a été écrit dans les années 1970, et certaines mentalités ou comportements des personnages peuvent surprendre, voire choquer aujourd’hui. Les mœurs de l’époque étaient différentes, et certains passages peuvent sembler datés, mais ça fait aussi partie du charme du livre et de son authenticité.

En conclusion, Burnt Offerings est un roman qui joue avec nos nerfs et qui installe une ambiance angoissante comme rarement j’en ai ressenti. Malgré un rythme un peu lent au début et un mystère pas totalement résolu, c’est une histoire captivante qui fait frissonner. La maison de Marasco vous enveloppe dans son atmosphère étouffante et risque de vous hanter bien après avoir terminé la lecture. Si vous aimez les romans d’horreur psychologique qui prennent leur temps pour distiller l’angoisse, je ne peux que vous le recommander !

Chronique de:

Broché: 352 pages
Editeur: J'ai lu


mardi 10 décembre 2024

TOUTES LES PRINCESSES MEURENT APRES MINUIT, de Quentin Zuttion

Sorti le 26 août 2022
 
Bande dessinée
 
 
Résumé : 31 août 1997 au matin, dans un pavillon de banlieue, une mère de famille repasse le linge quand la télévision lui apprend la nouvelle : Lady Di est morte cette nuit. Au même moment dans la salle de bain, Lulu, son fils de 8 ans, se tartine la bouche de rouge à lèvre et s'imagine embrasser son petit voisin. De son côté, Cam, en pleine adolescence, cache son petit copain dans sa chambre sous le refrain de la musique du moment. Quant au père, il rentre seulement à la maison, lui n'a pas dormi ici. De l'éveil du désir aux passions fanées, le portrait amoureux de cette famille s'esquisse à travers cette journée ensoleillée qui va changer leur vie…
 


Mon avis : Voilà une BD toute douce en apparence, mais qui a des choses à dire. C'est ce qu'on appelle une lecture engagée ! J'irais presque jusqu'à dire qu'on a l'impression de lire un apologue. Au début, on se dit simplement qu'on suit une journée dans la vie d'une petite famille tranquille, mais il y a en réalité des sujets sous-jacents qui prennent l'aspect de moments de vie tout à fait classiques.
 
Univers
L'univers n'est pas compliqué, il est assez familier. En fait, la bande dessinée se passe en huis clos sur la propriété de cette petite famille ce qui crée un sentiment de confidence. On nous introduit dans cocon familial en quelque sorte.
 
Personnages
Lulu est un petit garçon de 8 ans qui se cherche. On sent qu'il se construit et se demande qui il est.
 
Cam, sa sœur a 15 ans et elle cherche à plaire à un garçon, mais cet amour naissant la chamboule et elle ne sait plus très bien ce qu'elle doit faire. C'est un personnage égaré qui avance à tâtons.
 
Et pour finir, la maman est une femme attentionnée, s'occupant des enfants et faisant la cuisine en attendant son mari. Mais on sent que c'est un personnage qui s'ennuie. Cependant, elle sait que cette tranquillité va bientôt être ébranlée.
 
Intrigue
L'histoire se passe sur une journée et il s'en passe des choses. Les péripéties s'enchaînent bien et l'intrigue est intéressante. J'ai beaucoup aimé l'idée de montrer l'évolution de l'amour à des âges très différents.
 
Style
Comme dit précédemment, le style m'a fait penser à un apologue : une belle journée, tranquille et normale en apparence, mais en réalité, ce livre dénonce, explique, informe, émeut et je l'ai trouvé très touchant. De plus, les dessins sont simples mais très parlants.
 
Note
Je donne donc à cette bande dessinée la note de 4,5/5.


Chronique de

Éditeur : Le Lombard
Broché : 152 pages

vendredi 6 décembre 2024

LES ENQUÊTES DE PERSEPHONE, T3,5 Quand vient Noël, chat et voyous se font la belle d'Elodie Delfa

 Sort le 6 décembre 2024

New Adult / Cosy Mystery


Résumé: Que s’est-il passé pour Perséphone et Adalric, le duo mythique des « enquêtes de Perséphone », entre le tome 3 et le tome 4 de la série ? Et s’ils s’étaient croisés, contrairement à ce qu’ils prétendent ? La veille de Noël, Adalric livre du vin de son domaine chez les parents de Perséphone, quand soudain, il se retrouve propulsé dans un placard par tante Janis. Et pour cause : la fantasque famille a caché sa venue à Perséphone ! Pendant que les parents font diversion en occupant leur fille qui vient d’arriver, tante Janis aide Adalric à filer en douce. Mais Éclipse, le chat de Perséphone, se faufile incognito dans la voiture du viticulteur... Éclipse est introuvable. Folle d’inquiétude, Perséphone interroge sa famille et finit pas découvrir le pot aux roses. Furieuse, elle part chercher son chat au domaine de Morne Étang. Mais sur place, alors qu’elle tente de récupérer le félin sans alerter personne, elle surprend deux hommes louches qui s’affairent, en catimini, au beau milieu du domaine enneigé. Qui sont-ils ? Que font-ils là ? Perséphone ne se doute pas qu’elle court un grave danger !

Mon avis:
C'est toujours avec plaisir que je retrouve l'univers d'Elodie Delfa. Cette petite nouvelle est une lecture parfaite pour patienter avant les prochaines grandes aventures de Perséphone, tout en profitant de l’univers cosy et plein d’humour qui fait le charme de la série. L’histoire nous plonge dans une ambiance à la fois légère et mystérieuse, avec une touche festive et décalée grâce à Noël et, surtout, cette fois, Éclipse qui nous fait l'honneur de donner de la voix aux côtés des personnages principaux.

L’intrigue est vraiment originale puisque cette fois, c’est Éclipse qui mène la danse et est bien décidé à jouer les entremetteurs en donnant de la voix aux côtés de ses maîtres. Voir les événements à travers les yeux de ce félin impertinent est hilarant et donne une fraîcheur inattendue à l’histoire. Ce qui est particulièrement amusant, c’est que Perséphone elle-même ne garde aucun souvenir de cette rencontre ! Ce décalage ajoute une couche d’humour supplémentaire et montre combien cette série sait jouer avec ses codes sans se prendre trop au sérieux.

Le style d’écriture reste fidèle à ce que l’autrice nous a habitués : fluide, vivant, et surtout très drôle. Les dialogues et les descriptions regorgent de petites pépites d’ironie et de légèreté qui rendent la lecture addictive. On retrouve également ce côté cosy mystery que j’adore, avec une enquête sympathique, mais jamais trop sombre, parfaite pour une lecture détente.

Enfin, même dans ce format court, les personnages brillent. Éclipse est la star incontestée de cette nouvelle, mais Perséphone, avec sa personnalité pétillante et parfois décalée, reste au cœur de l’histoire, même si son rôle est plus en retrait ici. C’est une parenthèse parfaite pour nous donner une dose de cet univers tout en attisant notre curiosité pour la suite des aventures. 

En bref, une petite nouvelle qui nous fait patienter une suite toujours très attendue quand il s’agit de retrouver Perséphone et son beau viticulteur!

Chronique de:

Broché: 99 pages
Editeurs: Alter real
Collection: Cosy Mystery




mercredi 4 décembre 2024

SHADOW GUILD: WOLF QUEEN, T3 La meute des mensonges de Lindsay Hall

 Sort le 6 décembre 2026

New Adult / Urban Fantasy


Résumé: Tic tac.... Il sera bientôt trop tard. J’ai de la chance, dans un monde où « magie » rime avec « pouvoir », j’ai remporté le gros lot. De la magie, chez moi, c’est pas ça qui manque. Enfin, de la chance... si on met de côté le fait que je ne sais pas contrôler mes nouveaux pouvoirs, et que j’ignore totalement qui je suis. Tout ce que je sais, c’est qu’il ne me reste plus beaucoup de temps avant que ma magie ne me réduise en miettes. Alors, lorsqu’une nouvelle piste sur mon passé se présente, je fonce. Malheureusement, je dois travailler aux côtés de Lachlan si je veux survivre. Mais si, vous savez, Lachlan : le loup-garou Alpha qui est aussi mon âme sœur. Celui qui me fait vibrer et embrase mon cœur. Mais il m’est aussi interdit. Si je lui cède, la malédiction de la Lune Noire le rendra fou. Seul petit problème : on a de plus en plus de mal à résister à notre attirance mutuelle. De toute façon, on est damnés, alors...

Mon avis: 
J’ai passé un bon moment avec ce troisième tome, même si j’en ressors avec des impressions mitigées. Le style de l’autrice est toujours aussi agréable : simple, fluide et efficace, il permet de plonger directement dans l’histoire sans prise de tête. Les descriptions ne sont jamais trop lourdes, ce qui laisse place à l’action et aux émotions des personnages. Cependant, dans ce tome, ce rythme fluide s’est parfois transformé en une impression de rapidité, où certains passages auraient peut-être mérité d’être un peu plus étoffés.

L’univers reste l’un des points forts de la série. J’aime toujours autant ce mélange de fantasy urbaine et de mythologie complexe, avec ses métamorphes, ses malédictions, et cette ambiance sombre et envoûtante. Cependant, dans ce tome, l’expansion de cet univers m’a semblé limitée. On continue à explorer les luttes de pouvoir et les mystères surnaturels, mais sans découvrir grand-chose de vraiment nouveau. Cela donne l’impression que l’histoire, bien que solide, commence à s’essouffler. Les bases sont toujours excellentes, mais j’aurais aimé être davantage surprise.

Côté intrigue, on reste captivé par la double quête qui anime le récit : la recherche du Créateur et la quête identitaire d’Eve. Ces deux axes apportent de la tension et une profondeur émotionnelle, surtout dans les moments où Eve se débat avec ses doutes et son passé. Cependant, malgré ces éléments intéressants, l’histoire souffre de quelques longueurs. Pour un livre qui fait moins de 300 pages, certains passages donnent l’impression de tourner en rond, comme si les révélations majeures étaient volontairement retardées. Heureusement, l’évolution des personnages, et surtout de leur relation, compense ce léger déséquilibre.

Eve et Lachlan restent le cœur du récit, et leur dynamique est fascinante. Eve, avec sa fragilité et sa force intérieure, continue de se battre contre les obstacles qui la submergent. Lachlan, quant à lui, est déchiré entre son attirance pour Eve et les effets de la malédiction qui pèsent sur lui. Leur relation est à la fois intense et frustrante, marquée par cet interdit qui les empêche de céder à leurs sentiments. Pourtant, cette tension amoureuse est magnifiquement écrite et apporte une vraie intensité émotionnelle au roman.

En résumé, ce tome 3 reste une lecture plaisante grâce à ses personnages bien développés et son univers captivant. Même si l’intrigue montre quelques signes d’essoufflement, les émotions et la tension dramatique entre Eve et Lachlan suffisent à garder l’intérêt intact. Une belle suite pour les fans de la série, malgré une légère envie de renouveau dans les prochains tomes.

Chronique de:

Broché: 229 pages
Editeur: Alter Real
Collection: Urban Fantasy

Lien de la chronique du T2: ici