jeudi 15 octobre 2020

COMME UNE AURORE DANS LA BRUME de Aurélie Depraz


Sorti le 18 octobre 2019

Résumé : Sørjevik, Norvège, 871 

Haakon est furieux. Son jarl et meilleur ami, Loken, lui a imposé de s’occuper de la captive qu’ils ont repêchée en pleine mer du Nord jusqu’à ce qu’ils aient pu obtenir sa rançon. Or, la naufragée refuse de décliner son identité et sa beauté éveille en lui autant de souvenirs douloureux que son caractère l’insupporte. 

L’hiver approche. Si elle ne parle pas maintenant, toute tentative de rançonnage sera reportée et il devra la surveiller jusqu’au printemps. Et ça, c’est strictement hors de question. Parce qu’elle est intenable, caractérielle et… aussi désirable qu’interdite. 

Quant à la jeune femme, elle semble bien décidée à ne pas lui rendre la tâche facile, à bien plus d’un égard… 

Un voyage au cœur des fjords du Rogaland, au temps des grandes expéditions vikings, des guerres entre clans et royaumes scandinaves et de l’exploration maritime des nouvelles voies du nord. 


Mon avis : Ce n'est pas la première fois que je lis un roman de cette auteure, et je dois dire que celui-ci est vraiment dans la lignée des autres. L'auteur nous livre, encore une fois, une romance historique douce, étayée de nombreux détails sur la vie à l'époque, bref, une parenthèse hors du temps très agréable. 

Dans ce roman, nous découvrons Haakon, un viking, de retour après un voyage commercial au Royaume-Uni. Ce voyage sur les flots va leur réserver, à lui et son clan, une belle surprise, puisqu'ils vont tomber sur une jeune fille, naufrage en pleine mer. Après l'avoir sauvée, le but du jarl est de se faire offrir une rançon en échange de la jeune fille, mais celle-ci n'est pas de cet avis, et va cacher son identité pour rester auprès des vikings. Mais que cache-t-elle de si terrible pour ne pas vouloir retrouver son pays et son foyer ? 

Je n'en dirai pas beaucoup plus, car le roman ne faisant que 230 pages (oui, c'est peu, trop peu même !), je ne voudrai pas trop en révéler sur l'intrigue. 

Pour ce qui est des personnages, bon, ce sont un peu les stéréotypes de ce genre de romans. La jeune fille est belle, venant de la noblesse, et lui est un beau gosse un peu brute, que le passé n'a pas épargné. Et vous voulez que je vous dise ? Moi, j'adore ces stéréotypes de personnages, quand l'héroïne n'est pas trop niaise. Et là, c'est gagné, car notre protagoniste féminin n'a pas eu une vie toute rose, et elle sait ce qu'elle veut. Donc je me suis très facilement attachée à eux deux, et j'avais hâte de connaître leurs secrets ! Quant aux personnages secondaires, je me suis beaucoup attachée à Gisla, la nourrice protectrice et vraiment trop gentille avec l'héroïne, mais tous les autres personnages secondaires étaient assez peu développés malheureusement.

Toujours est il que, malgré le nombre de pages un peu juste à mon goût, le roman est assez dense, avec beaucoup de détails, et même si les rebondissements ne sont pas nombreux, ils m'ont portés jusqu'à la fin du roman en douceur, que j'avais d'ailleurs hâte de découvrir. Je relirai avec plaisir un autre des livres d'Aurélie Depraz, car je ne suis jamais déçue et j'en ressors toujours en ayant appris des choses sur diverses époques, et c'est une des qualités que je recherche le plus dans les romans historiques. De plus, la romance, certes centrale dans ce roman, ne prend pas plus de place qu'il n'en faut, et l'auteure laisse la part belle aux anecdotes et us et coutumes du 9ème siècle en Norvège. Je vous le conseille donc vivement, ainsi que les autres livres de cette autrice, si, comme moi, vous aimez les romances historiques mais qui apportent des connaissances au sujet de l'époque concernée ! 


Mes extraits

"Il était temps de revenir à la réalité. Non, ce viking n'assurait nullement sa protection, et cette supposée "sécurité" n'existait que dans sa tête. Non, personne ici ne l'a protégerait. Non, on ne déciderait pas, tout compte fait, de la garder. Non, Aldaric ne mourrait pas noyé en mer. Non, elle n'attendrait pas sagement qu'il vienne la chercher."

***

"Alors oui, il était beau. Oui, il était mâle. Oui, son odeur lui faisait tourner la tête. Oui, elle sentait sourde en elle cet indicible mélange de nervosité et d'impatience dès qu'elle était à son contact. Oui, elle avait été à deux doigts de se donner à lui, la  nuit des écuries. Mais son attachement a l'égard de cet homme froid, contrariant, provocateur et méprisant n'en frisait pas moins l'absurdité la plus totale ! Mal dégrossi, lui ? Vous plaisantez ! Un butor, un goujat, un mufle de la pire espèce, sans une once de tact, sans un brin de compassion, dénué de toute forme d'humanité et de chaleur. 

Et qui lui faisait perdre l'esprit."

De Lilice Twi-Cops 

Broché : 228 pages

Edition : Auto-publié

2 commentaires:

  1. Réponses
    1. Je te le conseille vivement, celui-ci ou un autre de l'auteure, les détails sont vraiment poussés et on se plonge vraiment dans l'aspect historique ;)

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