Sorti le 4 juin 2021
Résumé:
J'étais une des Anciens Djinn, les Premiers Djinns, qui sont arrivés avant qu'aucun être humain marche sur la terre. J'étais un esprit de feu et d'air, et Ashan m'a jetée dans cette chair lourde et invalidante...
Avant elle était un Djinn puissant. Puis Cassiel a défié son leader, Ashan, qui lui a retiré son essence-même et l'a remodelée dans de la chair humaine comme punition. Forcée de vivre parmi les mortels, Cassiel trouve refuge chez un les Weather Wardens (Gardiens de la Météo). Elle doit s'abreuver régulièrement de leur pouvoir, ou elle mourra.
Cassiel gagne sa vie en assistant Manny Rocha, un Gardien de la Terre, dans ses missions, ce qu'elle trouve beaucoup plus facile que de faire face aux émotions et faiblesses de sa condition humaine, plus particulièrement son affection croissante pour le frère de Manny, Luis. Mais Cassiel rencontre une force mal intentionnée qui menace la famille Rocha, elle découvre alors que ce qu'elle perçoit comme des faiblesse humaines peuvent être ses plus grandes forces...
Mon avis: Je dois bien vous avouer que j'avais un peu peur de lire ce livre pour la simple et bonne raison qu'il est à l'origine un spin off de la série Les gardiens des éléments et comme cette saga, comme beaucoup d'autres, n'a pas été entièrement traduite, j'avais peur de me perdre sans avoir tous les éléments pour comprendre l'univers. Toutefois, la maison d'édition Alter Real m'a rassurée et j'ai donc décidé de me lancer.
Je me suis donc retrouvée dans la peau de Cassiel, un puissant Djinn Ancien qui vient de se faire déchoir au rang de mortel après avoir refusé une mission d'Ashan, son leader. Retrouvée à moitié morte par un Gardien, elle apprend qu'elle ne pourra vivre qu'à travers ces derniers en s'abreuvant de leur pouvoir. Seulement, pour ce faire, il faudra qu'elle aide le Gardien Manny Rocha dans ses missions si elle veut pouvoir avoir accès à son pouvoir mais aussi tout simplement pouvoir rester en vie. Alors qu'elle commence à peine à s'adapter, elle essuie avec son Gardien des tentatives d'assassinats pour le moins ciblées, mais est-ce elle ou Manny?
Comme avec tous les romans que j'ai pu lire de Rachel Caine, je me suis facilement laissée embarquer dans l'univers de l'histoire. L'auteure prend bien le temps de mettre en place son histoire et même si, j'ai eu ce désagréable sentiment qu'il me manquait des éléments à cause de la première saga, j'ai trouvé que l'ensemble était très agréable à lire et découvrir, surtout que les récits sur les Djinns ne sont pas monnaie courante dans l'Urban fantasy.
Du côté des personnages, j'ai beaucoup aimé découvrir Cassiel.J'ai adoré pouvoir en savoir plus sur les Djinn en regardant le monde de son point de vue. Elle fait partie des Djinn qui n'ont jamais choisi de prendre forme humaine et son nouveau corps est une expérience étrange pour elle. Elle n'a jamais eu affaire à des humains auparavant et tout est donc très nouveau pour elle - elle ne connaît pas les règles et apprend encore le fonctionnement de son corps. J'ai vraiment apprécié ses interactions avec Manny et sa famille (sa fille Isobel est adorable) et j'ai vu son opinion sur les humains commencer à changer au fil de l'histoire. Puis il y a sa rencontre avec Luis, le frère de Manny. Immédiatement, nous sentons que quelque chose de particulier se passe pour l'héroïne. Quelque chose qu'elle ne comprend pas forcément alors une tension apparaît et des étincelles se forment sans pour autant que quoique ce soit ne se passe mais qui annonce forcément un petit quelque chose dont je me réjouis de découvrir -peut-être- dans le prochain tome.
En bref, un bon premier tome avec lequel j'ai passé un très bon moment. Ce ne fut malheureusement pas un coup de coeur car la mise en place du début était un peu trop longue mais je pense qu'à la suite de cette fin et de ce qu'il pourrait se passer, il se peut que le prochain le devienne. Maintenant, il va falloir être patiente mais j'ai quand même hâte de découvrir ce que nous réserve l'auteure.
Mes extraits:
Il avait suffi d’un mot pour me détruire, après des millénaires à vivre en paix et en sécurité. Et ce mot, c’était « non ».
Je savais, en formulant ma réponse, qu’il me faudrait faire face aux conséquences. Si j’en avais soupçonné l’étendue, et jusqu’où elles me conduiraient, je n’en aurais probablement pas eu le courage.
Les humains disent que l’ignorance est une bénédiction, et c’est peut-être vrai aussi pour les Djinns.
Pendant un moment, j’eus l’impression que mon acte de rébellion ne susciterait aucune réaction. Ashan, le Djinn qui me faisait face, un des plus anciens parmi les Anciens, n’était qu’un tourbillon brillant sans forme, un être libre de toute enveloppe charnelle, exactement comme moi.
Je croyais que, cette fois, mon insubordination resterait impunie, quand je sentis une ondulation dans les courants éthériques qui m’entouraient. L’éther était le monde dans lequel je vivais, une dimension constituée de lumière et d’énergie, de chaleur et de feu. Rien à voir avec les dimensions inférieures intimement liées à la Terre et à la mort. J’habitais au paradis, et une ondulation au paradis, c’était plutôt de mauvais augure.
***
Les Djinns ne dormaient pas, sauf sous forme humaine. Cette brève période d’oubli était sans doute tentante pour nous. Sans parler des rêves. Des rêves à propos de choses sur lesquelles nous n’avions aucun contrôle.
Je n’avais jamais rêvé auparavant. Mais cette nuit-là, seule dans l’obscurité, je rêvai de Luis Rocha. C’était lui sans être tout à fait lui ; plus et moins. C’était un Djinn, pas un Gardien. Son essence était étincelante, brûlante de pouvoir, et les flammes tatouées sur sa peau avaient pris vie, et peinaient à ne pas déborder de leur contour d’encre. Il était beau, sauvage, et dans le rêve (dans le rêve seulement), j’étais attirée par lui comme une fleur par le soleil. Sa chaleur faisait fondre la glace en moi. Je ne connaissais pas très bien le corps humain, mais le rêve n’était que chair, désir et feu, et quand je me réveillai, je tremblais et vibrais de plaisir. Je n’avais pas rêvé de Manny. J’avais rêvé de son frère ! J’eus l’impression que ça avait une importance capitale.
Chronique de Sandy Twi-Cops
Broché: 325 pages
Editeur: Alter Real
Collection: Urban Fantasy
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