Sorti le 06 mars 2019
Résumé:
Les règles sont faites pour être brisées...
Alors que sa carrière de galeriste démarre à peine, Dawn rencontre l’homme idéal. Celui qui va l’aimer, la faire se sentir unique et combler toutes ses attentes. Sauf qu’en trouvant l’amour, elle a l’impression d’avoir perdu Garrett, son meilleur ami. Celui qui a grandi à ses côtés, qui partageait avec elle le goût du danger, des paris insensés, et qui apportait le brin de folie qui donnait du sens à sa vie…
Garrett n’en revient pas. Dawn en couple ? Avec ce type ? Monsieur Parfait a beau cocher toutes les cases, il n’a pas la moindre idée du diamant brut qu’est sa meilleure amie... Mais si Dawn ne voit pas que ce type est fade et banal, que peut-il y faire ? Rien. À part trouver, lui aussi, une copine. De préférence une qui causera à Dawn la même peine que celle qu’il ressent… Car tout ça n’est qu’un jeu, non ?
Mon avis: Je n'étais pas forcément partie pour lire cette histoire que ce soit à cause de sa couverture basique ou son résumé qui laisse penser à une histoire déjà vue et revue. Pourtant, il aura fallu un petit mot encourageant de l'une de mes auteures préférées pour que je me laisse finalement tenter. Et sincèrement? Un grand merci Sophie car sans toi je serais peut-être passée à côté d'une lecture coup de cœur! Comme quoi, l'habit ne fait vraiment pas le moine...
Pour revenir un peu sur l'histoire avant d'entrer dans les détails de mon avis, on rencontre, à tour de rôle, Dawn et Garrett, deux adultes presque trentenaires unit par une amitié hors du commun. Une amitié tellement forte que les deux habitent l'un en face de l'autre et n'hésitent pas à interrompre l'intimité de l'autre dans les pires moments. Pourtant, cette année, quelque chose va tout changer - Dawn va rencontrer Josh, son homme idéal et peut-être même bien l'homme de sa vie. Puis en réponse Garrett se met en couple avec Claire. Aucun n'aime leurs amants respectifs mais ils essayent de faire bonne figure. Il suffira d'un dérapage, d'un acte manqué pour leur quotidien vole en éclat. A force de jouer avec le feu, ils finiront sûrement par se brûler....
Il m'aura fallu quelques heures pour finir se livre. Quelques heures intenses qui m'ont tourmentée et m'ont fait vivre un saut en chute libre. J'ai adoré, j'ai détesté, j'ai pesté, j'ai crié de frustration, j'ai eu le coeur qui a battu à cent à l'heure à la fin me demandant si j'allais avoir affaire à une auteure sadique. Bref j'ai eu un beau coup de coeur pour ce livre. Je souligne vraiment l'efficacité de la plume d'Alicia Garnier qui trouve toujours les mots justes et surtout maîtrise l'art de la tourmente. Je n'étais pas forcément rassurée par la double narration et les passages qui reviennent sur le passé, car je l'avais déjà bien trop vu à mon goût dans mes autres lectures, mais finalement, tout est roule parfaitement bien et rien ne semble entraver le but à atteindre - la fin du livre. Car bon sang de bonsoir, je ne voulais qu'une chose: lire cette maudite fin. Et plus j'avançais, pire c'était. Horriblement génial! Ouaip horrible car le suspens entre Dawn et Garrett était insoutenable, surtout que bien évidement, je voulais tuer Josh et Claire. Et génial, car je me suis régalée tout simplement.
En parlant de Dawn et Garrett, là aussi, ce fut une torture! Si l'on devait leur dédier une chanson, ce serait celle de JJ Goldman - A nos actes manqués -. Elle leur va bien je trouve! Sans déconner, j'ai jamais vu deux personnes que je pouvais adorer et détester en même temps. Mais bon, je les ai plus aimés que détestés quand même. J'ai adoré leur complicité, leurs jeux (même si je préfère dire chiche que Da-Re) l'intensité de leurs sentiments toujours très justement décrits.
Pareil, j'ai détesté Josh pour la forme (pas Claire, elle c'est une salope oups...) mais en vrai, il est adorable ce mec!
En fait Alicia Garnier a ce truc pour nous retourner le cerveau au point que l'on ne sait plus si on doit ou peut aimer un personnage.
Je conclurai simplement en vous conseillant vivement de lire ce New Adult. Celles et ceux qui me lisent savent à quel point il est rare que je puisse conseiller ce genre de lectures, donc c'est que Will you play a vraiment ce petit truc pour vous faire passer un excellent moment de lecture en compagnie de Dawn et Garrett.
Mes extraits:
Sans que je puisse les retenir, les larmes ont commencé à rouler sur mes joues. Le barrage cédait enfin. Le corps secoué de sanglots silencieux, je me suis dirigé vers le porche de chez mes parents et me suis assis sur les marches. Je ne sais plus combien de temps je suis resté là, à regarder les étoiles, laissant libre cours à ma tristesse. Mais un instant j’étais seul, et le suivant la voix de ma mère m’a enveloppé, en même temps que ses bras. Les sanglots ont redoublé mais je me sentais soutenu, aimé, et les mots réconfortants que ma mère me chuchotait ont pansé une partie de mes plaies.
— Je crois qu’il est temps que tu ailles récupérer ta complice, Garrett.
— Crois-moi, maman, elle ne veut pas me voir, elle vient de me repousser d’un simple regard… depuis sa chambre !
— On parle de Dawn, là, elle doit attendre que tu ailles lui présenter des excuses en personne. Ou que tu lui donnes un nombre illimité de Da-Re à utiliser quand elle veut.
J’ai doucement rigolé avant de sécher mes larmes. Ça ressemblerait bien à Dawn d’avoir un raisonnement pareil. Je suis alors allé jusqu’à sa maison et j’ai sonné. Plusieurs fois, même. Je risquais de réveiller sa mère, mais je m’en fichais. La porte s’est finalement ouverte, et elle se tenait là dans un pyjama improbable, pas le moins du monde surprise de me trouver face à elle. Je ne sais toujours pas ce qu’elle a vu sur mon visage, mais elle m’a dit ce que je rêvais d’entendre sans le savoir.
— Tu en as mis, du temps, idiot ! Ce que tu m’as manqué !
À cet instant précis, le vide en moi s’est comblé. Puis elle s’est jetée dans mes bras, ni plus ni moins. Des mois d’éloignement et de douleur balayés d’un simple câlin, je me souviens l’avoir gardée contre moi plusieurs minutes jusqu’à ce qu’elle se moque gentiment de mon comportement.
— Je crois qu’il est temps que tu ailles récupérer ta complice, Garrett.
— Crois-moi, maman, elle ne veut pas me voir, elle vient de me repousser d’un simple regard… depuis sa chambre !
— On parle de Dawn, là, elle doit attendre que tu ailles lui présenter des excuses en personne. Ou que tu lui donnes un nombre illimité de Da-Re à utiliser quand elle veut.
J’ai doucement rigolé avant de sécher mes larmes. Ça ressemblerait bien à Dawn d’avoir un raisonnement pareil. Je suis alors allé jusqu’à sa maison et j’ai sonné. Plusieurs fois, même. Je risquais de réveiller sa mère, mais je m’en fichais. La porte s’est finalement ouverte, et elle se tenait là dans un pyjama improbable, pas le moins du monde surprise de me trouver face à elle. Je ne sais toujours pas ce qu’elle a vu sur mon visage, mais elle m’a dit ce que je rêvais d’entendre sans le savoir.
— Tu en as mis, du temps, idiot ! Ce que tu m’as manqué !
À cet instant précis, le vide en moi s’est comblé. Puis elle s’est jetée dans mes bras, ni plus ni moins. Des mois d’éloignement et de douleur balayés d’un simple câlin, je me souviens l’avoir gardée contre moi plusieurs minutes jusqu’à ce qu’elle se moque gentiment de mon comportement.
***
– Da-Re d’essayer de porter ce truc avant que je le renvoie ?
Un sourire illumine son visage comme rarement ces temps-ci. Il me contourne, attrape la boite et se dirige vers la porte de service menant à nos appartements.
– Laisse-moi un quart d’heure et attends-toi au meilleur show de ta vie !
– Parce que tu as besoin de préparation ? Je te pensais bien plus joueur que ça, Garrett, je le taquine.
Il s’arrête à quelques centimètres de la sortie, puis il se retourne, une lueur de défi dans les yeux. Je suis persuadée qu’il va se dérober, je m’attends presque à ce qu’il m’envoie balader. Cependant, il amorce le mouvement d’enlever une première chaussure. Il retire celle-ci, puis l’autre, le tout en tenant toujours la boite. Il s’approche dangereusement de moi pour la poser sur le comptoir, il enlève son T-shirt, puis rapidement son pantalon.
Quand il se penche pour sortir la nuisette, le doute semble s’immiscer en lui, et il passe la minute suivante à essayer de comprendre dans quel sens la mettre. Je commence à rigoler doucement, et c’est plus fort que moi, je sors mon téléphone pour immortaliser cette scène.
Chronique de Sandy TwiCops
Broché: 320 pages
Editeur: Harlequin
Collection: &moi
Lecture que j'ai dévoré aussi en une nuit. Impossible de lâcher Garrett et Dawn, même si tous les non-dits peuvent être parfois agaçant. On se dit juste "mais quel gâchis" et puis c'est reparti encore plus intéressement. Un véritable ascenseur émotionnel.
RépondreSupprimerAllez, encore un! Merci!
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