lundi 14 septembre 2015

Extrait inédit ... Pari risqué !

Si comme nous vous avez aimé Pari Risqué de Belinda Bornsmith (chronique), et bien réjouissez-vous, elle nous offre une scène bonus inédite du point de vue de Knox !! Happy us
Couverture de Pari risqué
 Knox

Lorsque j’ouvris la porte, je sentis un flottement familier dans ma poitrine, sachant qu’une petite nénette attendait dans mon appart. Dès mon entrée, Jailyn jeta son portable sur le canapé et se précipita vers moi, tout sourire, ses yeux couleur noisette illuminés.
Oh putain…

Je sentis mon cœur faire un de ces bonds ! Un truc de malade. Je ne sais pas si je m’habituerai un jour à cette sensation ! Je franchis en quelques pas la distance, un sourire idiot (comme dirait mon pote) certainement plaqué sur mes lèvres.
Rien à branler, Cruz !
Mon sourire s’élargit un peu plus quand elle me sauta au cou, son petit corps chaud se collant contre le mien.

- Hey babe… murmurai-je.

Ses mains, un brin impatientes, se nouèrent autour de ma nuque, tandis que mes bras se refermaient illico autour de sa taille.

- Tu m’as manqué Knox, me chuchota Jailyn.

Une seconde plus tard, on s’embrassait… non… on se dévorait…
Géant !
Je m’entendis pousser un grondement. J’avalai son gémissement tout en suçant sa langue, avant de l’attirer dans ma bouche, tandis que mes mains se plaquaient sur ses fesses rebondies. Des fesses moulées dans un nouveau jean… d’enfer. Je vis carrément des étoiles quand elle lécha ma lèvre inférieure et suça à son tour ma langue.

- J’ai envie de toi, grommelai-je entre deux baisers.

Chauds… très chauds.

- Oh bon sang, vous n’allez pas commencer… s’exclama une voix.

Bordel, il était déjà là lui ?!
Je soulevai mon majeur, mes doigts ne quittant pas d’un millimètre les fesses bandantes de Jailyn. Pas question ! Son odeur de muguet me titillait les narines ; cette fraîcheur naturelle propre à elle. Je me sentais déjà chaud comme la braise, en manque après seulement quelques heures loin d’elle. On continua à se rouler une pelle durant un moment. Dix, vingt secondes, ou plus, aucune idée ! Tout ce que je savais, c’est que je voulais laisser ma langue plantée là.

Un sacré pied… comme toujours. Puis ses hanches se frottèrent légèrement contre les miennes, drainant le reste de sang qui stagnait dans mon cerveau, direction sous la ceinture. Mon lit était à quelques mètres ! Je devais l’atteindre dans la seconde où je ne répondrais plus de rien ! Je pivotai vers le couloir qui menait à ma chambre. J’avais envie de ma petite nana, maintenant, à la seconde, comme hier ; comme ce matin ; comme le besoin de respirer. Guimauve à vomir, à coup sûr… mais… bon sang, je l’avais vraiment dans la peau ! Je le sentis de nouveau dans toutes mes tripes.
Je sais ! J’étais cuit, irrécupérable comme Cruz me le répétait régulièrement.
… Rien à foutre.
Mes potes pouvaient me charrier – et ils ne s’en privaient pas, bien sûr – toutefois je savais qu’ils étaient heureux pour moi. Mais quels connards, parfois, avec leurs blagues à deux balles. Ryder, ça n’étonnera personne, en tête de peloton. Mais la vengeance est un plat qui se mange froid ; bientôt, ce serait mon tour...
Soudain, j’entendis une mélodie dans ce qui restait de mon cerveau, dans les quelques cellules ayant survécu au désir violent qui pulsait dans toutes les parties vivantes de mon corps. Je distinguai certaines paroles…

"I got the eye of the tiger, a fighter, dancing through the fire
'Cause I am a champion and you're gonna hear me roar…"

- C’est quoi ça, soufflai-je contre les petites lèvres chaudes qui mordillaient les miennes.
Ce fut Cruz qui répondit avec un ricanement moqueur :

- Le portable de ta nana, c’est sa nouvelle sonnerie !

Oui… je reconnus dans la foulée les paroles. D’ailleurs, entre Bethany et Jailyn, je pouvais même les réciter à l’envers. Dans un effort héroïque, j’arrivai à décoller ma bouche de celle de Jailyn, et mes yeux plongèrent dans deux billes noisette… qui pétillaient de malice. Mon cœur enfla dangereusement, mais je réussis à prendre un air exaspéré (allez pour faire bonne figure, j’avais une réputation tout de même à New York !).

- Sérieux ? demandai-je.

Mon ordinateur et mon iPhone, que j’utilisais souvent dans ma mustang, étaient déjà remplis… de… ces… merdes… trucs. Mais un scoop : même à l’article de la mort, je n’avouerais pas que j’étais prêt à lui faire des tonnes de playlists du même genre. Car, pour tout avouer, je trouvais Jailyn craquante en mode groupie ado, niveau collège, et je préférais qu’elle ait une obsession pour une certaine British que pour un acteur à la noix. Comme Bethany, par exemple. Depuis qu’elle avait vu ce film avec des mecs à poil, elle faisait une fixette sur Channing Tatum. Et c’était peu de le dire ! Encore un peu, et j’arriverais presque à plaindre Kickboxing (enfin, n’exagérons pas ! J’avais plutôt envie de lui démolir la tronche en sachant qu’il pouvait poser ses pattes – ou autre chose – sur ma frangine.) Ok, ok, il valait mieux que j’évite de penser à ce truc ! D’ailleurs, le chuchotement de Jailyn me ramena sur terre.

- Tu sais Knox… murmura-t-elle d’un ton traînant.

La façon enrouée dont elle prononça mon prénom durcit un peu plus ma queue. Si c’était possible. Putain, j’étais toujours dans un sacré état dès que je la tenais dans mes bras.
Elle marqua une petite pause, son souffle tiède caressant ma bouche, tandis que ses doigts se posaient à l’endroit où se trouvait ma rose noire. Du pouce, je caressai sa hanche, où elle avait à présent un magnifique tatouage : une rose noire miniature, identique à la mienne. Mon pote, Cruz, avait fait un super boulot. Le design était superbe, à baver la langue pendante, chaque fois qu’elle se déshabillait, ou plutôt… chaque fois que je lui arrachais ses vêtements… ou que je la déshabillais en prenant mon temps pour savourer le spectacle. (Au choix !)
AH ! ENCORE UN AUTRE PIED…

- Bethany m’a appris une petite danse sur ce morceau, que j’ai adaptée à ma façon.

Je revins sur terre. Ah bon ?
Mais le léger balancement de ses hanches – une sorte de rotation sensuelle à la Shakira – me coupa la respiration.
Hou là. Ma bite apprécia : le ton, la lueur dans ses yeux, et le déhanché sexy. D’ici peu, la situation pourrait être même gênante devant Cruz (bien qu’il en ait une certaine habitude). Car dès que Jailyn bougeait, ne serait-ce que le petit doigt, j’étais excité comme pas deux.

- Ah oui… murmurai-je, je veux vraiment voir ça, babe.

Je glissai mes mains sous ses cuisses pour la soulever et ses jambes s’enroulèrent immédiatement autour de ma taille. Elle gloussa. Mon cœur fit un flip incroyable au son de son rire et devant son air malicieux. Sur le moment, je n’arrivai plus à retrouver mon souffle, comme s’il n’y avait plus assez d’air dans le hall. Je m’éclaircis la gorge en la serrant plus fort contre moi :

- Alors… je vais avoir droit à une représentation spéciale, privée ? demandai-je, la voix plus rauque.
- Tout ce que tu veux, mon cœur…

Oh bon sang ! Quand elle utilisait ce petit surnom, la ville entière pouvait prendre feu ou être sous la menace d’une invasion Alien, rien ne m’empêcherait de l’emporter dans mon lit.

Ni la voix TRÈS exaspérée qui cria dans mon dos :

- Hé, j’ai faim moi ! Putain, vous êtes chiés !
Jailyn le gâtait trop celui-là.
- Cruz, il y a un reste de gratin de pâtes, je l’ai gardé exprès pour toi.
Hein ??? Qu’est-ce que je disais !
- Ah ouais ?

J’avançai, pressé de rejoindre ma chambre. Cruz pouvait bouffer tout le gratin (excellent d’ailleurs), je m’en fichais ; tout ce que je voulais, c’était ma petite nana pour moi tout seul.
MAINTENANT.

- Oui… regarde dans le frigo.
- Knox, t’as pas intérêt à la lâcher, cria-t-il… je te la pique direct… T’es la meilleure Columbia.

Même quand Cruz plaisantait, je sentais ce sentiment possessif faire rage en moi. Jailyn sourit et je ne sais pas ce qu’elle vit dans mes yeux, mais elle posa une main en coupe sur ma mâchoire d’un geste doux. Le cœur gonflé, je posai ma bouche sur la sienne avec… une tendresse qui réussissait toujours à me surprendre, traversé par une forte émotion dont l’impact aurait pu me laisser incroyablement fragile ; mais c’était tout le contraire. Un truc étrange que j’étais incapable d’expliquer. La porte se referma derrière nous. Jailyn colla ses lèvres contre les miennes et je la sentis toute excitée.

- Tu m’as trop manqué, gémit-elle. Et bon sang, Knox, quand tu m’envoies tous ces sextos à ta pause… et qu’on est à des kilomètres l’un de l’autre, je te hais ! Depuis qu’on est ensemble, j’ai l’impression d’être une vraie… nympho, rajouta-t-elle sur le ton de la plaisanterie.

Ouais, et cet idée me plaisait vachement, qu’elle ait toujours envie de me sauter dessus. Comme moi. Je souris contre sa bouche.

- Et ta petite danse ?
- Après… souffla-t-elle d’un ton très impatient qui me chauffa le sang.

Quand on atterrit sur mon lit, jambes et bras emmêlés, plus qu’excités, j’étais certain que, cette fois-ci, on allait nous entendre jusqu’au dernier étage de l’immeuble…

Alors heureuses ??

De Coco Tessie-cops

4 commentaires:

  1. Heureuse !! Trop bon !!
    Merci ma Coco !
    Bisous !

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  2. ahhh je suis en manque de Knox, de Cruz <3 hâte d'avoir al suite

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  3. Merci à vous pour l'extrait, il me donne envie de découvrir le livre du coup ;-)

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