Sorti le 6 juin 2018
Résumé:
Mon rêve : un bébé, une jolie maison, un jardin plein de jeux en bois, un petit carré potager. M’éclater à faire des gâteaux. Me marier en blanc… Ma vie en vrai : 10 kilos de plus qu’avant ma grossesse, une fois nue et après avoir fait pipi, une chambre (petite) chez mes parents, un ex-fiancé envolé avec ma meilleure amie ! Mais comme disait ma grand-mère : « Le but n’est pas de s’abriter des orages, mais d’apprendre à danser sous la pluie.»
Mon avis: Avant de commence, j'aimerai remercier les éditions J'ai Lu pour cet envoi. Ce n'est pas le genre de livre que j'ai l'habitude de lire mais j'avais envie de légèreté et cette couverture colorée et ce titre qui fait écho à mon quotidien m'ont donné envie de me lancer.
Première surprise à la lecture, j'ai pu constaté que l'auteur a fait de le choix de vraiment coller à son titre en narrant son histoire sous forme de pensées, comme dans un journal intime. Ainsi exit les longs chapitres ou encore les longues descriptions et place à un découpage avec des dates et des pensées concises qui offrent de nombreuses ellipses. Ce qui peut être assez déroutant, je le conviens.
Pourtant, je me suis laissée entraîner dans l'histoire de Juliette, une jeune maman en couple avec Nick, qui vit des hauts et des bas et doit apprendre à réorganiser son quotidien avec le chamboulement d'un bébé.
Quand on lit ce genre d'histoire, on aurait tendance à se poser en moralisateur. Il ne faut pas qu'elle fasse ceci ou encore cela. Eh mais quelle idiote de faire ça ou de penser à ça! C'est très -trop- facile. Je ne vous cacherais pas que je suis tombée plusieurs fois dans ce piège. Je me suis insurgée contre Juliette, lui ai donné des petits noms d'oiseaux. Puis lorsque j'ai fermé le livre, j'ai vu l'évolution, j'ai compris ses faiblesses et ses défauts. Et c'est cela que je recherche dans une lecture. Un bon moment où je peux rire, m'insurger contre ou avec l'héroïne mais constater que cette héroïne est "humaine" et doit faire des erreurs pour avancer, comme nous.
Ce sentiment est d'autant plus renforcé avec le choix du journal car bien qu'atypique, cette présentation où l'héroïne ne s'adresse pas à un tiers mais pose juste ses pensées, m'a permise d'entrer dans sa tête, dans son univers.
On notera aussi le choix d'instaurer une très légère romance. Attention, c'est très frustrant par moment mais c'est un choix judicieux et surtout cohérent pour l'avancement de l'histoire. Cela accentue peut-être un effet de lenteur mais qui met aussi en avant le fait que c'est un journal qui se situe sur une année de vie.
Donc qui dit romance, dit spécimen masculin.
Ici, il y en a deux, Nick et Alex. Alors que le premier est un connard capricieux qui a oublié de grandir, le second est plutôt énigmatique et vient d'une famille très riche. Je ne vous étonnerais pas en disant que je suis à 200% team Alex, qui a vraiment tout du gendre idéal. Beau gosse, bien élevé, qui fait évoluer positivement Juliette, quand Nick est plutôt égoïste et fait perdre la confiance que Juliette a en elle.
D'autres personnages étoffent l'histoire. Des personnages qui n'ont pas leur pareil pour nous faire sourire ou grincer des dents. Je pense notamment à la famille de Juliette qui, très peu conventionnelle, m'a beaucoup fait rire. Mais aussi à la belle-mère, la mère de Nick, que j'avais envie de taper foooorrrt.
En bref, j'ai passé un très bon moment avec ce roman tout doux et bien pensé. Une histoire racontée d'un façon atypique mais qui a pleinement satisfait mon envie de dépaysement. Je lirais très certainement la suite et espère voir une nouvelle facette de Juliette ainsi que son évolution.
Première surprise à la lecture, j'ai pu constaté que l'auteur a fait de le choix de vraiment coller à son titre en narrant son histoire sous forme de pensées, comme dans un journal intime. Ainsi exit les longs chapitres ou encore les longues descriptions et place à un découpage avec des dates et des pensées concises qui offrent de nombreuses ellipses. Ce qui peut être assez déroutant, je le conviens.
Pourtant, je me suis laissée entraîner dans l'histoire de Juliette, une jeune maman en couple avec Nick, qui vit des hauts et des bas et doit apprendre à réorganiser son quotidien avec le chamboulement d'un bébé.
Quand on lit ce genre d'histoire, on aurait tendance à se poser en moralisateur. Il ne faut pas qu'elle fasse ceci ou encore cela. Eh mais quelle idiote de faire ça ou de penser à ça! C'est très -trop- facile. Je ne vous cacherais pas que je suis tombée plusieurs fois dans ce piège. Je me suis insurgée contre Juliette, lui ai donné des petits noms d'oiseaux. Puis lorsque j'ai fermé le livre, j'ai vu l'évolution, j'ai compris ses faiblesses et ses défauts. Et c'est cela que je recherche dans une lecture. Un bon moment où je peux rire, m'insurger contre ou avec l'héroïne mais constater que cette héroïne est "humaine" et doit faire des erreurs pour avancer, comme nous.
Ce sentiment est d'autant plus renforcé avec le choix du journal car bien qu'atypique, cette présentation où l'héroïne ne s'adresse pas à un tiers mais pose juste ses pensées, m'a permise d'entrer dans sa tête, dans son univers.
On notera aussi le choix d'instaurer une très légère romance. Attention, c'est très frustrant par moment mais c'est un choix judicieux et surtout cohérent pour l'avancement de l'histoire. Cela accentue peut-être un effet de lenteur mais qui met aussi en avant le fait que c'est un journal qui se situe sur une année de vie.
Donc qui dit romance, dit spécimen masculin.
Ici, il y en a deux, Nick et Alex. Alors que le premier est un connard capricieux qui a oublié de grandir, le second est plutôt énigmatique et vient d'une famille très riche. Je ne vous étonnerais pas en disant que je suis à 200% team Alex, qui a vraiment tout du gendre idéal. Beau gosse, bien élevé, qui fait évoluer positivement Juliette, quand Nick est plutôt égoïste et fait perdre la confiance que Juliette a en elle.
D'autres personnages étoffent l'histoire. Des personnages qui n'ont pas leur pareil pour nous faire sourire ou grincer des dents. Je pense notamment à la famille de Juliette qui, très peu conventionnelle, m'a beaucoup fait rire. Mais aussi à la belle-mère, la mère de Nick, que j'avais envie de taper foooorrrt.
En bref, j'ai passé un très bon moment avec ce roman tout doux et bien pensé. Une histoire racontée d'un façon atypique mais qui a pleinement satisfait mon envie de dépaysement. Je lirais très certainement la suite et espère voir une nouvelle facette de Juliette ainsi que son évolution.
Mes extraits:
Pas facile de nos jours d’être une jeune maman.
Il faudrait :
– Être filiforme (ou presque), soignée, fringuée à la dernière mode et se promener avec un sac à langer flashy imprimé de petits animaux de la forêt.
– Opter pour la maison IKEA remplie de trucs sympas pour enfants, genre petits robots rigolos et tableau noir avec des lettres en couleurs, ce dernier collé si possible sur le frigo.
– Être une maman bio-écolo, ne pas se servir de ces dangereux Tupperware contenant des produits chimiques, n’acheter que des légumes bio, allaiter, accoucher sans péridurale, etc.
MAIS en même temps…
– Utiliser des sprays nettoyants superpuissants pour avoir en permanence des surfaces et des sols à l’hygiène irréprochable ; se laver les mains dix fois par jour.
Tout ça ET sortir de chez soi sans être couverte de taches blanches non identifiables.
Comment font les autres femmes ?
*** ***
— Sale journée ?
J’ai avoué que Nick et moi, on avait eu une grosse dispute. Il m’a demandé si j’étais nerveuse à cause du mariage. Je lui ai répondu que non, que j’avais hâte de me marier, au contraire. Que j’espérais que ça permettrait à notre couple de prendre un nouveau départ.
— Quel romantisme ! a commenté Alex. Et moi qui pensais que tu te mariais parce que tu étais folle d’amour.
— Mais je suis amoureuse de Nick, ai-je protesté.
— Je le sais, a-t-il soupiré. Et je me demande bien pourquoi.
Chronique de Sandy Twi-Cops
Broché: 286 pages
Éditeur: J'ai Lu
Collection: LJ
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