Sortie le 6 mars 2009
Résumé: Savez-vous ce que c’est qu’une « chèvre blanche » ? Eh bien, en jargon vaudou, c’est un doux euphémisme pour désigner la victime d’un sacrifice humain. Et quand ces types sont venus me demander de relever un mort de deux cents ans et des poussières, j’ai tout de suite compris ce que ça impliquait. Je veux bien égorger des poulets, un mouton, voire un buffle dans les cas désespérés... mais ça, non ! Pas question... Mais je les ai envoyés promener, eux et leur chèque d’un million de dollars. L’ennui, c’est que tout le monde n’a pas mon sens moral. Que ces salauds vont bien dégoter quelqu’un pour faire le boulot. Qu’on va se retrouver avec un mort-vivant raide dingue, tout sauf végétarien, et semant la panique. Et que c’est encore la petite Anita qui va devoir se le coltiner ! Comme si je n’avais pas déjà assez de problèmes avec les vampires...
Mon avis: Après avoir fait connaissance avec cette saga avec le T1 (chronique ICI) très tardivement, je vous le concède, j'ai eu envie d'enchaîner avec ce T2 afin de mieux connaître cette sacrée Anita!
Alors évidemment, Anita a des soucis... Elle est contactée par l'inspecteur Dolph de la Brigade d'Investigations Surnaturelles afin de l'aider à enquêter sur un meurtre qui ne peut avoir été perpétré que par une créature surnaturelle tellement c'est glauque et inhumain... En tant que réanimatrice de zombies, mais aussi exécutrice de vampires, Anita est leur spécialiste en surnaturel. Elle pense que ce meurtre a peut-être été commis par un zombie créé par un réanimateur, et elle oriente l'enquête vers la Senora Dominga Salvador. Elle pense qu'il vaut mieux que ce soit elle qui aille l'interroger directement, au risque de s'attirer encore bien des ennuis...
D'un autre côté, comme il est décrit dans le résumé un peu plus haut, Anita se rend chez un nouveau client qui offre un million de dollars à son employeur si elle accepte de réanimer un cadavre vieux de plus de 300 ans. Évidemment, Anita est l'une des seules capables de réaliser cet acte. Mais les conditions pour le faire sont bien trop exigentes pour qu'elle ne l'accepte: car là il ne s'agit pas de sacrifier une pauvre petite chèvre ou un lapin. Non il faut ce que son client appelle une chèvre blanche... c'est à dire un sacrifice humain! Et Anita a beau être l'Exécutrice, elle ne mérite ce surnom que pour le meurtre de vampires. Elle refuse de tuer un être humain, même pour un million de dollars!!!!
Malheureusement elle sait que tous les réanimateurs n'auront pas les mêmes scrupules qu'elle...
Suite aux événements du T1, Jean-Claude est devenu le maître vampire de la ville... Attiré par Anita, il lui a déjà fait ses 2 marques, mais il ne veut pas s'arrêter là, il veut faire d'elle sa servante humaine, ce qui n'est pas du tout du goût d'Anita, bien évidemment! Elle cherche donc à rester à distance de lui, refuse ses avances et envoie bouler ses sbires qui lui demandent gentiment (pour le moment) de venir le voir!
Et je dois avouer que j'aime beaucoup cette Anita qui est une femme forte et têtue, une combattante qui se découvre toujours des pouvoirs insoupçonnés, avec un humour décalé que j'affectionne beaucoup. Elle s'entête à combattre son attirance envers Jean-Claude, que j'ai plutôt envie d'appeler JC, car j'ai toujours du mal avec son prénom à celui-là LOL.
Pour le moment, tout comme dans le tome 1, Anita en reste à la position verticale, et non pas horizontale, comme le veut sa réputation dans les prochains tomes ;-) Pourtant ce n'est pas faute de le désirer, ce sexy JC, mais Anita est fidèle à ses principes, elle lui résiste, ce qui procure dans leurs échanges une tension sexuelle très intéressante...
Donc pas d'avertissement sur le contenu érotique dans ce tome, puisqu'il n'y en a pas! Par contre, des scènes de crimes atroces peuvent heurter la sensibilité de certaines personnes!!!!
Bon alors malheureusement, je vais devoir mettre Anita un peu de côté pour le moment car j'ai d'autres lectures qui m'attendent, mais je reviendrai bientôt avec la suite de ses aventures car je suis pressée de voir comment tout ça va évoluer!
Suite aux événements du T1, Jean-Claude est devenu le maître vampire de la ville... Attiré par Anita, il lui a déjà fait ses 2 marques, mais il ne veut pas s'arrêter là, il veut faire d'elle sa servante humaine, ce qui n'est pas du tout du goût d'Anita, bien évidemment! Elle cherche donc à rester à distance de lui, refuse ses avances et envoie bouler ses sbires qui lui demandent gentiment (pour le moment) de venir le voir!
Et je dois avouer que j'aime beaucoup cette Anita qui est une femme forte et têtue, une combattante qui se découvre toujours des pouvoirs insoupçonnés, avec un humour décalé que j'affectionne beaucoup. Elle s'entête à combattre son attirance envers Jean-Claude, que j'ai plutôt envie d'appeler JC, car j'ai toujours du mal avec son prénom à celui-là LOL.
Pour le moment, tout comme dans le tome 1, Anita en reste à la position verticale, et non pas horizontale, comme le veut sa réputation dans les prochains tomes ;-) Pourtant ce n'est pas faute de le désirer, ce sexy JC, mais Anita est fidèle à ses principes, elle lui résiste, ce qui procure dans leurs échanges une tension sexuelle très intéressante...
Donc pas d'avertissement sur le contenu érotique dans ce tome, puisqu'il n'y en a pas! Par contre, des scènes de crimes atroces peuvent heurter la sensibilité de certaines personnes!!!!
Bon alors malheureusement, je vais devoir mettre Anita un peu de côté pour le moment car j'ai d'autres lectures qui m'attendent, mais je reviendrai bientôt avec la suite de ses aventures car je suis pressée de voir comment tout ça va évoluer!
Mes extraits:
Je secouai la tête et avançai. Les doutes ne me mèneraient nulle part. Agis comme si tu savais ce que tu faisais, tel est mon credo.
Je sortis une paire des gants chirurgicaux de la petite boîte que je gardais toujours dans mon coffre et troquai mes talons hauts contre les Nike. Puis je m'estimai prête à examiner les restes. Autant qu'on puisse l'être en tout cas.
- Être ma servante humaine a d'autres avantages, ma petite.
Ses pupilles dilatées dissimulaient presque ses iris. On aurait pu se noyer dans leurs ténébreuses profondeurs.
Je secouai la tête.
- Non.
- Ne ne mens pas. Je sens ton désir. (Il passa la langue sur ses lèvres.) Je peux même le goûter.
Génial. Comment contester ce genre d'argument? Réponse: il ne faut pas réfuter, mais approuver.
- C'est vrai, je vous désire. Vous êtes content?
Il sourit.
- Oui.
Un seul mot, mais qui glissa dans mon esprit pour me chuchoter des tas d'autres choses.
- Je désire beaucoup d'hommes, mais ça ne m'oblige pas à coucher avec eux.
Son visage était impassible, ses yeux comme deux puits sans fond.
- Le désir ordinaire est facile à réprimer. (Il se leva d'un mouvement fluide.) Mais celui qu'il y entre nous...
Il avança, une main pâle tendue vers moi.
Mon coeur battait la chamade. Et pas parce que j'avais peur ou parce qu'il me manipulait.
- Ne me touchez pas, dis-je d'une voix rauque.
Évidemment il ne m'écouta pas. Ses doigts effleurèrent ma joue. Je fis un pas en arrière, haletante. Inutile de chercher à dissimuler mon trouble, puisqu'il pouvait le sentir.
Sa caresse me brûlait la peau. Je baissai les yeux.
- J'ai parfaitement conscience des avantages que je pourrais en tirer, Jean-Claude. Mais je ne le ferai pas. Je m'y refuse.
Toute humanité avait disparu de son regard.Mon estomac se contracta. Cette fois, c'était bien de la peur.
- Comme tu voudras petite réanimatrice. Que nous soyons amants ou pas ne change rien. Tu restes ma servante humaine.
- Non!
- Que tu le veuilles ou non, Anita, tu m'appartiens déjà.
- J'avoue avoir du mal à vous suivre. Vous commencez par tenter de me séduire et, quand ça ne marche pas, vous recourez à la menace.
- Ce n'est pas une menace, ma petite. C'est la vérité.
- Non, c'est un mensonge. Et cessez de m'appeler "ma petite", bordel!
Il sourit.
Je déteste qu'on se paie ma tête. La colère balaya ma peur. J'aime bien cette émotion. Elle me rend courageuse et stupide.
- Allez vous faire foutre!
- Je viens de te le proposer. Il faudrait savoir ce que tu veux.
Je m'empourprai.
Je secouai la tête et avançai. Les doutes ne me mèneraient nulle part. Agis comme si tu savais ce que tu faisais, tel est mon credo.
*****
Je sortis du coffre une combinaison de garagiste et l'enfilai. L'entrejambe m'arrivait au niveau des genoux. Démarche de pingouin garantie, mais ma jupe ne serait pas froissée. À l'origine, je l'avais achetée pour mes expéditions de chasse aux vampires. Mais le sang reste du sang et je ne voulais pas imaginer l'état des mes collants si je les accrochais à des ronces.Je sortis une paire des gants chirurgicaux de la petite boîte que je gardais toujours dans mon coffre et troquai mes talons hauts contre les Nike. Puis je m'estimai prête à examiner les restes. Autant qu'on puisse l'être en tout cas.
*****
Ses pupilles dilatées dissimulaient presque ses iris. On aurait pu se noyer dans leurs ténébreuses profondeurs.
Je secouai la tête.
- Non.
- Ne ne mens pas. Je sens ton désir. (Il passa la langue sur ses lèvres.) Je peux même le goûter.
Génial. Comment contester ce genre d'argument? Réponse: il ne faut pas réfuter, mais approuver.
- C'est vrai, je vous désire. Vous êtes content?
Il sourit.
- Oui.
Un seul mot, mais qui glissa dans mon esprit pour me chuchoter des tas d'autres choses.
- Je désire beaucoup d'hommes, mais ça ne m'oblige pas à coucher avec eux.
Son visage était impassible, ses yeux comme deux puits sans fond.
- Le désir ordinaire est facile à réprimer. (Il se leva d'un mouvement fluide.) Mais celui qu'il y entre nous...
Il avança, une main pâle tendue vers moi.
Mon coeur battait la chamade. Et pas parce que j'avais peur ou parce qu'il me manipulait.
- Ne me touchez pas, dis-je d'une voix rauque.
Évidemment il ne m'écouta pas. Ses doigts effleurèrent ma joue. Je fis un pas en arrière, haletante. Inutile de chercher à dissimuler mon trouble, puisqu'il pouvait le sentir.
Sa caresse me brûlait la peau. Je baissai les yeux.
- J'ai parfaitement conscience des avantages que je pourrais en tirer, Jean-Claude. Mais je ne le ferai pas. Je m'y refuse.
Toute humanité avait disparu de son regard.Mon estomac se contracta. Cette fois, c'était bien de la peur.
- Comme tu voudras petite réanimatrice. Que nous soyons amants ou pas ne change rien. Tu restes ma servante humaine.
- Non!
- Que tu le veuilles ou non, Anita, tu m'appartiens déjà.
- J'avoue avoir du mal à vous suivre. Vous commencez par tenter de me séduire et, quand ça ne marche pas, vous recourez à la menace.
- Ce n'est pas une menace, ma petite. C'est la vérité.
- Non, c'est un mensonge. Et cessez de m'appeler "ma petite", bordel!
Il sourit.
Je déteste qu'on se paie ma tête. La colère balaya ma peur. J'aime bien cette émotion. Elle me rend courageuse et stupide.
- Allez vous faire foutre!
- Je viens de te le proposer. Il faudrait savoir ce que tu veux.
Je m'empourprai.
Chronique de Nini Tessie-cop
Chronique du T1 ICI
Poche: 384 pages
Editeur : MILADY
Collection : BIT-LIT
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