vendredi 22 juin 2018

AMALIA, CHASSEUSE D'ÂMES de Gala de Spax

Sorti le 13 juin 2018

Résumé: Auteure le jour et Chasseuse d’âmes la nuit ? Si seulement cela pouvait être aussi simple… Je m’appelle Amalia Brandine et je suis « une auteure à succès ». Vivre de sa passion, que demander de plus ? Un peu de tranquillité, peut-être ? Pas facile quand on commence à voir des esprits. Parce qu’un second boulot vient de me tomber dessus : il paraît que je suis une Chasseuse d’âmes et que je dois éliminer des mauvais esprits retenus sur terre par le poids de leurs péchés. Et parler à des gens qu’on est la seule à voir ou être persuadée de porter une tenue qui n’existe pas, ça écorne vite une image… Comme si ça ne suffisait pas, Casanova, revenu d’entre les morts, m’en veut personnellement ! Enfin, si je veux mettre toutes les chances de mon côté pour l’affronter et survivre, il va d’abord falloir que je parvienne à convaincre mon entourage de ne pas m’interner… et c’est pas gagné.

Mon avis: En regardant les sorties du mois, j'ai très vite été intriguée par ce livre. En même temps, une couverture très jolie et un résumé alléchant, comment ne pas succomber? Alors merci Stéphanie de la collection Emma et Milady pour ce service presse. 

Venons-en désormais à l'histoire. Amalia Brandine est une auteure reconnue mais seulement en France. Bien décidée à changer la donne, son agent l'envoie faire sa promotion à Venise, lieu de son dernier polar. Seulement une fois sur place, tout ne se passe pas comme prévu. Accusée de vol et de folie, Amalia rentre en France sous les flash des paparazzi qui ne veulent plus la lâcher. Mais Amalia n'est pas folle, c'est une chasseuse d'âmes. Et du boulot, elle en a, notamment avec Casanova qui a jeté son dévolu sur elle.

Bon, je vais être plutôt directe, je n'ai pas aimé ce livre. L'idée est bonne, le style pas désagréable à lire mais le reste ne suit pas. J'ai trouvé que l'histoire était très mal construite et manquait cruellement d'approfondissement. Encore maintenant, je ne comprends toujours pas le rôle d'Amalia. D'ailleurs, je pense qu'elle-même ne doit toujours pas savoir le rôle qu'on lui a attribué. Alors oui, ça ne manque pas d'actions, on ne s'ennuie pas, mais au final, j'ai juste eu envie de dire: "Tout ça pour ça?" 

Du côté des personnages, on ne peut pas dire que l'auteur manque d'audace ou d'idées mais les "je t'aime" au bout de 10 lignes (J'exagère hein mais je suis pas loin) ce sont vraiment pas des trucs pour moi. J'aime quand une relation se construit correctement. 
Amalia m'a exaspérée. C'est le style de personnage que je déteste. Totalement niaise et naïve, elle n'agit pas, elle subit. 
Arnold est un peu le double d'Amalia.
En fait, j'ai eu l'impression d'avoir affaire à un couple d'ado de 14/15 ans, actions et réactions comprises. 

En bref, un livre que je pense oublier très vite.  Je ne sais pas si une suite est prévue, mais personnellement, je ne suis pas du tout intéressée. 

Extrait:
— Dans la vie, tout est une question d’assurance. Quand tu veux quelque chose, tu peux l’avoir si tu t’en donnes les moyens. 
— Mmm, meuglai-je, sceptique. 
— Cet après-midi, quand je t’ai vue sur la place Saint-Marc, je savais que je te voulais… et je t’ai eue. 
— Pas très subtil comme exemple. 
— C’est pourtant la vérité, Amalia, je suis fou de toi, déclara-t-il avant de sceller nos lèvres d’un baiser langoureux. 
Je savais bien que c’était un baratineur professionnel, un cavaleur de la première heure, un Don Juan collectionneur de femmes… pourtant, ma place n’était nulle part ailleurs que dans la douceur de ses bras. À l’abri de mon cocon de muscles, je n’entendais plus rien. Ni le brouhaha des invités, ni le tintement des verres, ni même la musique. Toutefois, un nom réussit à me sortir de la torpeur délicieuse dans laquelle je venais de plonger. Le mien. Quelqu’un venait de prononcer, haut et distinctement, mon nom de famille à l’entrée de la salle. Giacomo emprisonna mon menton entre ses doigts afin que je ne puisse pas tourner la tête. 
— N’oublie jamais, Amalia, que je ne t’ai dit que la vérité. 

Chronique de Sandy Twi-cops
Broché: 336 pages
Editeur: Milady
Collection: Emma


4 commentaires:

  1. Perso j ai eu du mal aussi avec cette lecture....!

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  2. Merci pour cette chronique. Je vais passer mon tour.

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  3. J'avoue que le côté naïf de l'héroïne et le je t'aime au bout de 10 lignes ne me tentent pas outre mesure... Merci pour ton avis :)

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  4. Bon je laisse tomber ce livre alors.

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