Sortie le 21 août 2017
Résumé: Tout les sépare. Seule la haine mutuelle les réunit.
« Du pur plaisir. C’est ce que ce livre vous donne. » Kirkus Reviews
S’il existe un homme que la vendeuse et photographe amateur, Diane Petit, déteste plus que tout, c’est le grand fabricant de parfums, Sébastien Darcy, qui a non seulement volé l’entreprise du père de Diane, mais également détruit sa santé. Mais l’arrogant salaud ferait mieux de se méfier parce que Diane prépare sa vengeance. Et la vengeance est un plat qui se mange froid.
Mon meilleur ennemi est une comédie romantique inspirée de Orgueil et préjugés. Beaucoup de rires, un soupçon de mystère et une bonne dose de romance, y compris un faux mariage avec un milliardaire, dans ce best-seller aux États-Unis.
AVERTISSEMENT : Tout comme dans Orgueil et préjugés, attendez-vous à trouver un monsieur Darcy riche, beau et ténébreux et une jeune provinciale qui ne peut pas le supporter. Mais contrairement à Orgueil et préjugés, ce livre contient aussi un nu artistique dudit monsieur Darcy et des nuits de passion torride à Paris.
Mon avis: Je suis tombée par hasard sur ce livre dont le résumé m'a attirée. J'ai aimé le principe de revisiter l'histoire du grand classique Orgueil et préjugés, de Jane Austen, dans une version moderne, actuelle et plus érotique aussi ;-)
Nous sommes à Paris. Diane est caissière dans une supérette. Elle ne déteste personne au monde plus que celui qui a causé la ruine de son père, qui ont entraîné son divorce et ses problèmes santé: Sébastien Darcy. Elle a orchestré une petite vengeance pour nuire à ce salopard lors d'une soirée mondaine.
Mais elle n'avait pas imaginé que cela déboucherait par la suite par une offre "d'emploi" un peu particulière, puisque Darcy lui propose en effet d'être sa fausse petite amie puis ensuite d'organiser un faux mariage. Il a besoin de ce stratagème pour une raison qu'il ne tient pas à expliquer à Diane pour le moment, mais il lui fait signer un contrat pour cet emploi, ainsi qu'une clause de confidentialité pour que Diane garde le secret sur le fait que leur relation est fausse.
Sébastien Darcy, ou plutôt le comte Sébastien d'Arcy du Grand-Thouars de Saint-Maurice, est l'ainé de 3 frères et l'héritier d'une famille noble, des Parfums Darcy et à la tête d'une immense fortune le rendant milliardaire mais aussi intraitable en affaires. Il est froid, distant, mais aussi extrêmement beau et sexy... Il ne trouve pas Diane particulièrement belle ni attirante, mais il a besoin d'une femme pour son plan diabolique, et la scène qu'elle lui a joué lors de la soirée rentre parfaitement dans son scénario.
Diane déteste Darcy et tous les autres riches. Elle est de gauche, pétrie de préjugés sur les gens qui ont beaucoup d'argent, et ne nourrit que de la rancune envers celui qui a mené à sa perte la carrière de son père. Elle saute sur l'occasion de cette étrange proposition pour soutirer un maximum d'argent à Darcy afin de compenser les pertes de son père, mais aussi pour fouiner dans sa vie afin de trouver de quoi mener une autre vengeance beaucoup plus importante cette fois!
J'ai plutôt bien aimé cette histoire. Le point de départ est un tiré par les cheveux, mais j'ai quand même apprécié ce grand classique de commencer par une grande animosité des 2 personnages principaux qui finissent par s'apprécier... J'ai aimé le changement de point de vue, même s'il est principalement celui de Darcy.
La fin est un peu tirée par les cheveux aussi car beaucoup trop rapide à mon goût. En même temps, l'auteure n'aime pas les temps morts et les moments de narration qui n'apportent rien à l'histoire et j'ai plutôt apprécié ça car ça donne du rythme à l'histoire, tout en ayant des ellipses un peu perturbantes parfois entre deux chapitres.
En bref, une histoire d'amour plutôt bien revisitée et modernisée, sauf que cette fois le fameux Mr Darcy a des frères, qui vont nous donner l'occasion de les retrouver dans de nouveaux tomes. Le T2 paru en novembre 2017, au titre un peu "cucul" Pour une amourette, est consacré à Raphaël, aussi BG et sexy que son frère. À suivre...
Mes extraits:
- Je suis heureux que vous ayez pu constater que mon offre représente une opportunité unique pour vous et votre famille, dit-il en me dirigeant vers la zone informelle de son gigantesque bureau composée de fauteuils en cuir confortables et d'une table basse design.
Son arrogance est insupportable, mais je tiens ma langue. Si je veux que mon plan réussisse, il faut qu'il me fasse confiance.
(...)
Plutôt que de m'asseoir, je vais à la fenêtre qui va du sol au plafond et je regarde la vue à couper le souffle.
- Pourriez-vous m'expliquer les raisons de votre offre? Cela m'aiderait à savoir à quoi je m'engage.
- Je l'ai expliqué la dernière fois, dit-il. Et je peux vous assurer que ce n'est ni illégal ni dangereux.
Je me retourne et le fixe du regard.
- Vous n'avez rien expliqué. Vous avez juste dit " J'ai besoin que vous soyez ma prétendue petite amie pendant deux trois mois, puis ma prétendue femme pendant encore un petit bout de temps."
- Et c'est tout ce que je peux vous en dire, dit-il d'une voix sèche. C'est à prendre ou à laisser.
Bien. Ne me le dites pas. Je le découvrirai seule.
- Voulez-vous vous asseoir? propose-t-il en me montrant le canapé. J'aimerais que vous regardiez le contrat.
Ah! alors il y a un contrat écrit. Eh bien, à quoi je m'attendais?
Je défaille, je meurs de peur...
... ou plutôt de rire.
- Oui, monsieur, j'acquiesce en baissant la tête de manière exagérée en signe d'obéissance en notant au passage que Darcy a de belles mains - des poignets fins, des paumes larges et de longs doigts.
Tout au moins la droite, qui montre actuellement le contrat posé sur la table.
Espérons que sa main gauche est minuscule. Ou super grosse. Ou trop poilue.
Il ne mérite pas d'avoir deux belles mains.
C'est tout à fait vrai, tout à fait indéniable.
(...)
Ce que Sébastien n'aura jamais, c'est mon pardon.
Même si je vais bientôt devenir madame d'Arcy du Grand-Thouars de Saint-Maurice, je suis encore moi. Et je me préoccupe encore davantage de la justice que de l'argent.
Sur cette pensée, je me force à entrer et à fouiller.
- Je suis heureux que vous ayez pu constater que mon offre représente une opportunité unique pour vous et votre famille, dit-il en me dirigeant vers la zone informelle de son gigantesque bureau composée de fauteuils en cuir confortables et d'une table basse design.
Son arrogance est insupportable, mais je tiens ma langue. Si je veux que mon plan réussisse, il faut qu'il me fasse confiance.
(...)
Plutôt que de m'asseoir, je vais à la fenêtre qui va du sol au plafond et je regarde la vue à couper le souffle.
- Pourriez-vous m'expliquer les raisons de votre offre? Cela m'aiderait à savoir à quoi je m'engage.
- Je l'ai expliqué la dernière fois, dit-il. Et je peux vous assurer que ce n'est ni illégal ni dangereux.
Je me retourne et le fixe du regard.
- Vous n'avez rien expliqué. Vous avez juste dit " J'ai besoin que vous soyez ma prétendue petite amie pendant deux trois mois, puis ma prétendue femme pendant encore un petit bout de temps."
- Et c'est tout ce que je peux vous en dire, dit-il d'une voix sèche. C'est à prendre ou à laisser.
Bien. Ne me le dites pas. Je le découvrirai seule.
- Voulez-vous vous asseoir? propose-t-il en me montrant le canapé. J'aimerais que vous regardiez le contrat.
Ah! alors il y a un contrat écrit. Eh bien, à quoi je m'attendais?
*****
Ah ah, le grand méchant patron a parlé.Je défaille, je meurs de peur...
... ou plutôt de rire.
- Oui, monsieur, j'acquiesce en baissant la tête de manière exagérée en signe d'obéissance en notant au passage que Darcy a de belles mains - des poignets fins, des paumes larges et de longs doigts.
Tout au moins la droite, qui montre actuellement le contrat posé sur la table.
Espérons que sa main gauche est minuscule. Ou super grosse. Ou trop poilue.
Il ne mérite pas d'avoir deux belles mains.
*****
J'adore sa manière de faire l'amour. J'aime sa conversation. J'ai du mal à le quitter des yeux ou à ne pas le toucher.C'est tout à fait vrai, tout à fait indéniable.
(...)
Ce que Sébastien n'aura jamais, c'est mon pardon.
Même si je vais bientôt devenir madame d'Arcy du Grand-Thouars de Saint-Maurice, je suis encore moi. Et je me préoccupe encore davantage de la justice que de l'argent.
Sur cette pensée, je me force à entrer et à fouiller.
Chronique de Nini Tessie-cop
Broché: 286 pages
Editeur : Independently published (21 août 2017)
Collection : Les frères Darcy
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