3 MÈTRES AU-DESSUS DU CIEL, de Federico Moccia

Voici la chronique de notre grande gagnante du jeu-devinette sur la phrase de Jace (ICI), c'est à dire Jacinthe !!!  Merci Jacinthe ;-))))

RESUME EDITEUR : Jeunes et déchaînés, ils s'aiment jusqu'à décoller de terre, jusqu'à toucher le ciel. Plus que ça. Au moins... trois mètres au-dessus du ciel ! Mais ils ne sont pas seuls : il y a le lycée, les parents, la bande copains qui dérape et franchit les limites... Une histoire d'amour haletante. Le livre culte de la jeunesse italienne.

Babi est une jeune fille de 17 ans,  élève modèle de terminale d'une école privée et qui suit le parcours que lui ont tracé ses parents.

Stephano dit « Step » est un écorché vif, voyou  en pleine rupture familiale connu pour ses frasques dans toute la ville. Il est torturé, ambigu, violent. Il joue constamment avec la vie et passe son temps avec ses potes et sa moto.

Tout les oppose mais ils finiront par tomber amoureux et à en subir les conséquences.

Si je vous parle de ce livre c'est qu'il m'a embarqué sur sa gondole. Au delà de l'histoire d'amour, Fédérico Moccia arrive à nous transporter en plein coeur de Rome  au milieu des motos et des vespas. On s'attend à tout moment à voir Anita Ekberg sortir de la fontaine de Trevi en petite tenue pendant qu'Eros Ramazotti lui chanterait « Oh sole mio ». Ben oui quand on lit ce genre de livre c'est quand même beaucoup plus sensuel d'avoir Eros dans sa tête qu'Annie Cordy qui te crierait « Tata Yoyo ». Enfin bref, j'me comprend.

Je ne vais pas vous cacher que les premières pages ont été un peu difficiles avec tous ces prénoms italiens on s'y perd un peu mais la suite vaut vraiment la peine de s'y accrocher.

Leur amour est aussi passionnel que passionnant. Au contact de Step, Babi va découvrir l'ivresse de la jeunesse: elle va sécher les cours, se bagarrer, ne plus rien planifier, rouler à 200 à l'heure, se livrer corps et âme à s'en faire bouillir les oestrogènes.

Step lui vit son amour comme une sorte de bouée de sauvetage qui lui permettrait de passer dans un monde adulte. Et là les filles je peux vous dire qu'il envoie du lourd l' Step, et de la grosse buchette comme on dit. Les papillons de lumière que t'as dans le ventre ils ont juste envie de vivre leur propre vie tellement ils sont compressés. Nan mais ce type c'est un fantasme à lui tout seul. Il est au sex appeal ce que les Freres Bogdanov sont au croisement génétique : une icône. Il serait capable d'enflammer l'antarctique.  D'ailleurs je me demande s'il n'y ait pas un peu pour quelque chose dans le réchauffement climatique.

Alors oui, l'histoire peut sembler classique; l'amour improbable de deux jeunes que tout séparent. Mais la magie opère. On les suit, on veut y croire. Sous un climat de violence, on les regarde s'aimer. Je reprocherais quand même la fin trop rapide. On aurait envie de plus. Heureusement on peut lire la suite sous le titre « J'ai envie de toi ».

Alors bon c'est le genre de livre qu'il vaut mieux éviter de lire n'importe où. Je vois bien  la scène.

« Heu vous lisez quoi »

« J'ai envie de toi »

« Sympa »

Je ne résiste pas à l'idée de vous révéler un extrait de ce livre dont je vous parle depuis au moins 6 minutes et 42 secondes.

« - De toute ma vie je ne me suis jamais sentie aussi bien. Et toi?
- Moi? Step l'embrasse très fort. Super super bien.
- Au point de pouvoir toucher le ciel avec un doigt?
- Non, pas à ce point.
- Comment pas à ce point?
- Beaucoup plus. Au moins trois mètres au dessus du ciel! »

Et pour celles et ceux qui ont été conquis du bulbe rachidien, il y a un même un bonus. Ce livre a été adapté au cinéma. Et je sais pas vous mais moi cet accent Italien ça me donne juste envie de faire une danse de l'allégresse.


Chronique de Jacinthe Twi-cop