Sorti le 10 avril 2023
New Adult / Romance
Résumé:
« Salut, Monty. Tu veux voir mon python ? »
C’est ainsi que je me suis retrouvée dans les toilettes d’un bar avec un inconnu.
Moi, Monty Andrews, la fille lambda par excellence, vierge de surcroît.
J’étais complètement hors de mon élément, mais notre attirance fulgurante était indéniable, même par texto.
Lancement de l’opération « S’envoyer en l’air et tourner la page », car ce n’était qu’une affaire inachevée, rien de plus.
Je n’avais pas l’intention de me retrouver au lit avec ce père célibataire tatoué, musclé et vulgaire (dans le meilleur sens du terme) à de multiples reprises... mais c’est arrivé.
Tout allait bien... jusqu’à ce qu’on découvre que je suis la prof de son fils.
Mon avis: Après deux premiers tomes sympathiques, c'est avec plaisir que je replonge dans l'univers romantique de Teagan Hunter.
Pour ce troisième tome, l'autrice nous offre l'histoire Robbie, l'ancien colocataire de Zach que nous avions rencontré dans le premier tome.
Pour rappel, Robbie est un papa célibataire un peu taciturne mais qui jongle habilement entre ses responsabilités et sa vie privée. Jusqu'au jour où il rencontre cette rousse flamboyante avec laquelle il flirte intimement dans un bar. Une histoire qui aurait dû se terminer ainsi mais quand Monty lui laisse son numéro de téléphone, le trentenaire est incapable de tourner la page. Il la veut mais est-ce bien judicieux quand on sait qu'elle n'est nulle autre que la nouvelle institutrice de son fils?
Comme pour les tomes précédents, je me suis laissée prendre par la douce plume de Teagan Hunter. L'histoire n'est certes pas extraordinaire mais elle a réussit à insuffler juste ce qu'il faut de magie pour que je passe un bon moment de lecture. Il faut dire que l'autrice donne le ton dès les premières pages puis tout le long du roman. J'ai beaucoup ri et je pense sincèrement que c'est cet humour qui a fait que j'ai autant apprécié le roman.
Du côté des personnages, ils sont tous très attachants. Pourtant, quand on y regarde de plus près, ils ne sont pas extraordinaires.
Monty, la jeune vierge un peu coincée qui va céder au ténébreux papa tatoué. Rien de transcendant en soi, cependant, elle a ce petit côté attachant et marrant qui fait d'elle une bonne héroïne.
Robbie, quant à lui, aurait pu être un personnage détestable. Le mec un peu lourd qui ne pense qu'au sexe mais quand on les assemble tous les deux, ils forment un duo tordant et trop mignon.
Pour ce qui est des autres personnages, bien que trop peu présents, j'ai adoré retrouvé Zach et Délia qui me font toujours autant rire avec leurs chèvres, mais j'ai aussi adoré le fils de Robbie et la soeur de Monty, deux personnages haut en couleur qui animent un peu plus le roman.
En bref, un troisième tome sur la lignée de ces prédécesseurs. J'ai une nouvelle fois passé un bon moment de lecture, et même si cela manque de profondeur, cela reste une bonne lecture feel good avec beaucoup d'humour.
Mes extraits:
La sonnette retentit et Xavie saute de son tabouret, courant vers la porte d’entrée aussi vite que ses petites jambes peuvent le porter.
— J’y vais !
— Assure-toi de regarder par le judas pour être sûr que ce n’est pas un pervers.
Un des plus gros atouts de cet appartement est qu’il est adapté aux enfants. Il y a un judas pour les adultes et un pour les enfants, c’est génial.
— Oncle Zach est un pervers ? demande-t-il d’une voix pleine d’excitation, car il adore mon meilleur ami.
(...)
— Un sacré pervers. Ne le laisse pas entrer.
— Je ne suis pas un pervers. Je suis génial ! annonce Zach une fois que Xavie a ouvert la porte. Quoi de neuf, mon pote ?
Je rigole chaque fois qu’il dit ça parce qu’il ressemble exactement à Pauly Shore. Un jour, quand il sera plus grand, il faudra que je présente à mon fils l’acteur qui a régi mon enfance pour qu’il comprenne enfin pourquoi son oncle Zach est à la fois le type le plus cool et le plus nul qui soit.
***
Python : Que fais-tu en attendant de commencer à travailler ?
Moi : Je m’y prépare, principalement.
Moi : Ou bien veux-tu dire, comment je contribue à la société ?
Moi : Parce que la réponse à cette question est : je fais la sieste.
Python : Les siestes me manquent tellement. Je regrette de ne pas avoir fait toutes les siestes qu’on m’a dit de faire quand j’étais enfant. Ah, le temps d’avant…
Moi : C’ÉTAIT LE TEMPS D’AVANT
Moi : Pause Céline Dion. Désolée, continue.
Python : Tu es une fan de Céline Dion ?
Moi : J’ai l’impression d’avoir besoin de savoir si tu vas me juger ou non avant de répondre à cette question.
Python : Bien sûr que je vais te juger.
Moi : Ah, cette honnêteté…
Python : Ce n’était pas une réponse.
Moi : Tu te souviens que je t’ai dit que j’étais en quelque sorte couvée ?
Python : Je crois que « en quelque sorte » est un euphémisme, mais continue.
Moi : Nous n’écoutions pas de musique « moderne ». Des classiques uniquement.
Python : Tu te moques de moi.
Moi : Non.
Python : Pauvre de toi.
Moi : Eh, c’est pas mal quand c’est tout ce que tu as.
Moi : Donc, oui, je suis une fan de Céline Dion. Ne juge pas.
Python : Tu te moques de moi ? Je ne jugerai jamais. Cette femme doit être un vampire ou une merde du genre. Elle n’a pas l’air d’avoir vieilli d’un jour.
Moi : J’ai pensé ça moi-même une fois ou deux.
Python : Je savais que je t’aimais bien pour une raison.
Moi : Je m’y prépare, principalement.
Moi : Ou bien veux-tu dire, comment je contribue à la société ?
Moi : Parce que la réponse à cette question est : je fais la sieste.
Python : Les siestes me manquent tellement. Je regrette de ne pas avoir fait toutes les siestes qu’on m’a dit de faire quand j’étais enfant. Ah, le temps d’avant…
Moi : C’ÉTAIT LE TEMPS D’AVANT
Moi : Pause Céline Dion. Désolée, continue.
Python : Tu es une fan de Céline Dion ?
Moi : J’ai l’impression d’avoir besoin de savoir si tu vas me juger ou non avant de répondre à cette question.
Python : Bien sûr que je vais te juger.
Moi : Ah, cette honnêteté…
Python : Ce n’était pas une réponse.
Moi : Tu te souviens que je t’ai dit que j’étais en quelque sorte couvée ?
Python : Je crois que « en quelque sorte » est un euphémisme, mais continue.
Moi : Nous n’écoutions pas de musique « moderne ». Des classiques uniquement.
Python : Tu te moques de moi.
Moi : Non.
Python : Pauvre de toi.
Moi : Eh, c’est pas mal quand c’est tout ce que tu as.
Moi : Donc, oui, je suis une fan de Céline Dion. Ne juge pas.
Python : Tu te moques de moi ? Je ne jugerai jamais. Cette femme doit être un vampire ou une merde du genre. Elle n’a pas l’air d’avoir vieilli d’un jour.
Moi : J’ai pensé ça moi-même une fois ou deux.
Python : Je savais que je t’aimais bien pour une raison.
Chronique de Sandy
Broché: 301 pages
Editeur: Editions Bookmark
Collection: Infinity
Sous-Collection: Romance Passion
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