Sorti le 23 octobre 2019
Résumé:
À Thaisia, le déferlement de rage qui a fait suite au massacre des métamorphes a par endroits totalement éradiqué la population humaine, laissant des villes fantômes. Bennett, située à la pointe nord des collines des Aînés et entourée d'espaces sauvages, est l'une d'elles. Sa position stratégique incite les Sanguinati qui en sont désormais responsables à tenter d'y fonder une communauté mixte où Autres et humains puissent cohabiter et travailler ensemble. Une jeune policière a ainsi été engagée pour seconder le shérif Wolfgard, une forme de terra indigene aussi ancienne que redoutable se voit offrir l'occasion d'ouvrir un saloon, et des familles peu conventionnelles, arrivées dans l'espoir de trouver un refuge où leurs différences seront acceptées, sont autorisées à s'installer.
À mesure que l'activité et la vie reprennent, Bennett éveille l'intérêt de hors-la-loi alléchés par l'appât du gain. Leur arrivée risque fort d'ébranler le fragile équilibre qui commence à se mettre en place, voire de sceller définitivement le sort de la communauté. Car les Aînés l'ont décidé : la prochaine erreur des humains sera aussi la dernière.
Mon avis: Quel plaisir de retrouver cet univers toujours aussi déroutant et impressionnant qu'a crée Anne Bishop. Après un premier spin off très réussi, où l'on découvrait la vie loin de Lakeside, loin des Terra Indigene que nous connaissons, l'auteure a fait le choix cette fois-ci de nous en rapprocher en déroulant Terre Brûlée à Bennett, ville fantôme située juste à côté de Prairie Gold. Bennett n'est toutefois pas une ville choisie au hasard. Son emplacement stratégique à Thaisia en fait d'elle une ville test. Un test qui devra prouver aux Crocs et Griffes de Namid que les humains peuvent se soumettre aux Autres et vivre en paix avec eux. Désormais dirigée par Tolya Sanguinati et régulée par le Shérif Wirgil Wolfgard, Bennett reprend peu à peu vie mais manque encore cruellement de main d'oeuvre et de personnels qualifiés à certains post. Alors sur les conseils de l'Intuit Jesse Walker, Tolya demande l'autorisation d'une campagne de recrutement aux Ainés. Seulement, une fois celle-ci acceptée, il était loin de se douter que l'afflux d'humains et intuits en tout genre pourrait provoquer à nouveau la chute de Bennett.
Un nouveau roman se termine sur cet univers époustouflant. Cela a beau être le septième tome, je prends toujours un immense plaisir à m'y replonger. Il faut dire que l'imagination et la plume de l'auteure sont juste merveilleux. Aucun tome ne se ressemble, tout est bien construit, organisé afin que le lecteur puisse vraiment être immergé dans l'univers, tout en y découvrant une nouvelle histoire. La différence avec ce second tome, c'est qu'Anne Bishop relie ce roman avec le dernier tome sur Meg notamment en y croisant les intrigues et les personnages. Certaines actions et personnages ne vous seront donc pas inconnus si jamais vous avez lu Cartes Ivoires.
Bon, je ne vous cache pas que presque un an plus tard, j'ai eu du mal à me rappeler certains personnages, comme Jesse Walker et son fils Tobias, ou encore Barbara Ellen la soeur de Debany, mais Anne Bishop replace justement le contexte et n'hésite pas à faire quelques rappels qui m'ont permise d'avancer dans la lecture sans galérer. Outre ces personnages déjà connus, nous faisons connaissance avec d'autres qui m'ont bien plus intriguée.
Virgil Wolfgard par exemple, n'est pas sans rappeler Simon avec son côté bourru. Toutefois, il possède sa propre personnalité, son propre passif. C'est un personnage qui m'a beaucoup émue et que j'ai adoré voir l'évolution.
Puis il y a Tolya Sanguinati, qui paraît plus humain mais cache une facette plus sombre. Ou encore Madame LaFaucheuse qui apporte une touche excentrique en ouvrant un saloon recréant ainsi l'époque des pionniers aux USA, enrichissant un peu plus l'univers.
Et enfin Jana, qui devient un peu l'agent de liaison entre humains et Autres grâce à son rôle de shérif adjoint. Jana est combative et n'hésite pas à monter aux créneaux pour défendre les humains face à un Virgil hargneux. Il lui faudra toutefois, fréquenter Tobias Walker pour vraiment comprendre ces Autres avec lesquels elle va devoir vivre.
Je pourrais vous parler des heures et des heures de cette histoire. J'avais eu un petit coup de coeur pour le tome précédent, qui pour moi manquait un peu de profondeur. Je suis ravie aujourd'hui de dire que le gros coup de coeur pour cet univers est de retour. Je ne sais pas si c'est grâce à l'entrecroisement de Bennett et Lakeside ou encore de l'évolution des relations entre Terra Indigene et humains. Une chose est sûre, c'est qu'Anne Bishop a encore une fois su me séduire et m'emprisonner avec ses personnages dans cet univers plus qu'incroyable.
Un nouveau roman se termine sur cet univers époustouflant. Cela a beau être le septième tome, je prends toujours un immense plaisir à m'y replonger. Il faut dire que l'imagination et la plume de l'auteure sont juste merveilleux. Aucun tome ne se ressemble, tout est bien construit, organisé afin que le lecteur puisse vraiment être immergé dans l'univers, tout en y découvrant une nouvelle histoire. La différence avec ce second tome, c'est qu'Anne Bishop relie ce roman avec le dernier tome sur Meg notamment en y croisant les intrigues et les personnages. Certaines actions et personnages ne vous seront donc pas inconnus si jamais vous avez lu Cartes Ivoires.
Bon, je ne vous cache pas que presque un an plus tard, j'ai eu du mal à me rappeler certains personnages, comme Jesse Walker et son fils Tobias, ou encore Barbara Ellen la soeur de Debany, mais Anne Bishop replace justement le contexte et n'hésite pas à faire quelques rappels qui m'ont permise d'avancer dans la lecture sans galérer. Outre ces personnages déjà connus, nous faisons connaissance avec d'autres qui m'ont bien plus intriguée.
Virgil Wolfgard par exemple, n'est pas sans rappeler Simon avec son côté bourru. Toutefois, il possède sa propre personnalité, son propre passif. C'est un personnage qui m'a beaucoup émue et que j'ai adoré voir l'évolution.
Puis il y a Tolya Sanguinati, qui paraît plus humain mais cache une facette plus sombre. Ou encore Madame LaFaucheuse qui apporte une touche excentrique en ouvrant un saloon recréant ainsi l'époque des pionniers aux USA, enrichissant un peu plus l'univers.
Et enfin Jana, qui devient un peu l'agent de liaison entre humains et Autres grâce à son rôle de shérif adjoint. Jana est combative et n'hésite pas à monter aux créneaux pour défendre les humains face à un Virgil hargneux. Il lui faudra toutefois, fréquenter Tobias Walker pour vraiment comprendre ces Autres avec lesquels elle va devoir vivre.
Je pourrais vous parler des heures et des heures de cette histoire. J'avais eu un petit coup de coeur pour le tome précédent, qui pour moi manquait un peu de profondeur. Je suis ravie aujourd'hui de dire que le gros coup de coeur pour cet univers est de retour. Je ne sais pas si c'est grâce à l'entrecroisement de Bennett et Lakeside ou encore de l'évolution des relations entre Terra Indigene et humains. Une chose est sûre, c'est qu'Anne Bishop a encore une fois su me séduire et m'emprisonner avec ses personnages dans cet univers plus qu'incroyable.
Mes extraits:
Deux tasses étaient déjà servies lorsque Jana pénétra à l’intérieur.
Elle s’affaira à remplir une assiette de croquettes pour Roukie en évitant soigneusement le regard de sa colocataire.
— Bon, je ne suis pas une experte en la matière, mais tu ne trouves pas que le shérif Wolfgard est... enfin... qu’il est... très viril ?
— Oui, je ne sais pas, peut-être.
Jana n’avait aucune envie d’y penser. Aucune.
— Tu ne t’es jamais demandé si... (Barb reposa sa tasse sur le plan de travail.) Je veux dire, les Autres peuvent se transformer, d’accord ? Tu crois qu’ils peuvent… adapter… certaines parties de leur anatomie ?
Jana recracha le café qu’elle avait dans la bouche.
— Par tous les dieux ! Barb !
— Quoi ? Tu ne t’es jamais posé la question ?
— Pas jusqu’à maintenant, non !
— Eh bien, moi, si, et ce n’est pas comme si on pouvait le leur demander directement.
***
La femelle glouton, elle, avait l’attention ailleurs. Elle regardait Roukie. Ou plutôt les miettes qui jonchaient sa caisse.
— Qui a donné une friandise à Roukie ? demanda-t-elle à Virgil, les yeux plissés.
— Bob le cow-boy, répondit-il d’un air innocent.
Elle jeta un coup d’œil au jouet appuyé à son bureau avant de se retourner vers Virgil en montrant les dents.
— Bob le cow-boy ? Vraiment ? Vous accusez une poupée, maintenant ?
Elle avait l’air plus grande que tout à l’heure, mais il n’en soutint pas moins son regard.
— Oui.
Le son qu’elle émit lui rappela le sifflement d’une bouilloire.
Elle passa à côté de lui comme une tornade, lui flanquant un coup de coude dans les côtes au passage, et attrapa l’une des gamelles de Kane, qui tressaillit, puis geignit en prenant conscience que sa patte blessée ne lui permettait pas de s’écarter de son chemin. Quand la femelle glouton franchit la porte du fond et se mit à faire un vacarme de tous les diables dans la cuisine, Virgil poussa un soupir de soulagement.
Il commençait à comprendre ce qu’avait voulu dire Tobias Walker lorsqu’il l’avait prévenu qu’elle risquait d’être « à cran ». Heureusement, il avait un excellent motif pour la mettre dehors et laisser quelqu’un d’autre s’occuper de son cas.
Chronique de Sandy Twi-Cops
— Qui a donné une friandise à Roukie ? demanda-t-elle à Virgil, les yeux plissés.
— Bob le cow-boy, répondit-il d’un air innocent.
Elle jeta un coup d’œil au jouet appuyé à son bureau avant de se retourner vers Virgil en montrant les dents.
— Bob le cow-boy ? Vraiment ? Vous accusez une poupée, maintenant ?
Elle avait l’air plus grande que tout à l’heure, mais il n’en soutint pas moins son regard.
— Oui.
Le son qu’elle émit lui rappela le sifflement d’une bouilloire.
Elle passa à côté de lui comme une tornade, lui flanquant un coup de coude dans les côtes au passage, et attrapa l’une des gamelles de Kane, qui tressaillit, puis geignit en prenant conscience que sa patte blessée ne lui permettait pas de s’écarter de son chemin. Quand la femelle glouton franchit la porte du fond et se mit à faire un vacarme de tous les diables dans la cuisine, Virgil poussa un soupir de soulagement.
Il commençait à comprendre ce qu’avait voulu dire Tobias Walker lorsqu’il l’avait prévenu qu’elle risquait d’être « à cran ». Heureusement, il avait un excellent motif pour la mettre dehors et laisser quelqu’un d’autre s’occuper de son cas.
Chronique de Sandy Twi-Cops
Broché: 520 pages
Editeur: Milady
Vivement la sortie en format poche pour que je puisse le lire!
RépondreSupprimer