Sorti le 13 mars 2024
New Adult / Urban Fantasy
Résumé:
Qui a dit que la crise de la quarantaine était une mauvaise chose ?
Quand l’homme qui partageait mon quotidien depuis plus de vingt ans me plaque comme une vieille chaussette et que mon fils quitte le cocon familial pour aller à l’université, je comprends que je n’aurai pas droit à mon happy end.
Qu’à cela ne tienne ! Je suis une femme forte. Je peux recommencer à zéro. Et, cette fois-ci, je compte bien faire les choses à ma façon. Direction les contreforts de la Sierra Nevada pour m’occuper d’une maison séculaire qui m’a toujours étrangement fascinée. Et le majordome en cape qui pourrait décrocher le prix du pire coach de vie du monde ne va pas me faire changer d’avis.
C’est probablement la décision la plus folle que j’aie jamais prise, mais ce n’est que provisoire. Juste le temps de remettre de l’ordre dans ma vie.
Du moins, c’était le plan... avant que je découvre la vraie nature de cette maison.
Mon avis: Après avoir découvert et apprécié l'autre saga de cette autrice, j'étais curieuse de découvrir cette nouvelle saga.
Je me suis donc retrouvée embarquée aux côtés de Jessie, une quadragénaire fraîchement divorcée qui veut enfin découvrir autre chose dans sa vie. Elle va se retrouver à devoir gérer le manoir qui l'a tant fasciné quand elle était enfant. Seulement, elle est désormais adulte et le manoir n'est pas une maison ordinaire. Elle rêvait d'aventures, elle est servie, mais a-t-elle vraiment les épaules pour supporter cet étrange héritage?
Bon, je dois bien avouer que je ressors un peu mitigée de cette lecture. Ce serait mentir de dire que je n'ai pas aimé ma lecture mais en même temps je n'ai pas l'impression d'avoir su l'apprécier à sa juste valeur.
Pourtant, j'ai trouvé que l'univers proposé par l'autrice était vraiment top et original. Bien décrit, même si encore un peu mystérieux, mais surtout intrigant.
J'ai adoré Ivy House et l'ambiance qu'elle dégage mais aussi toute la construction du worldbuilding fait autour de ce manoir. Je suis vraiment intriguée.
Le style d'écriture est aussi plutôt bon. Il y a de l'humour, de l'action et un peu de romance.
Du côté des personnages, j'ai été un peu moins emballée par l'héroïne. Bien que j'ai trouvé ça extra qu'elle soit d'âge mûr, j'ai quand même eu le sentiment que c'était surjoué. Ok, à quarante ans, on est plus toute fraîche (j'ai moi-même cet âge-là) mais j'ai trouvé que Jessie se dévalorisait trop. Au point que j'ai fini par complexer d'avoir cet âge...
Par contre, j'ai adoré les autres personnages. Que ce soit, la voisine déjantée, le majordome complètement flippant et le jardinier, on était servi! Leurs interactions m'ont beaucoup fait rire et leur trio est vraiment le point +++ de ce roman.
Il y a bien évidement un peu de romance grâce au non alpha de la ville. Austin est un peu un cliché mais il est quand même plutôt sympa à côtoyer. Dommage qu'à leur âge, ils soient aussi timorés mais leur romance est quand même mignonette.
En bref, un premier tome qui a ses qualités et ses défauts. Je lirai la suite pour me faire un avis plus tranché mais j'espère quand même être plus séduite que celui-ci!
Mes extraits:
— Je suis Jess. Jacinta, précisai-je en haussant les épaules. Jessie. La plupart du temps.
— Êtes-vous une seule personne ou changez-vous de nom régulièrement ? demanda le vieux majordome sans la moindre once d’humour dans la voix.
Je souris sans conviction et émis un faible rire. L’homme était bizarre.
— En fait… je suis la nouvelle gardienne, expliquai-je d’un ton qui se voulait naturel, mais qui échoua lamentablement. Êtes-vous grand-oncle Earl ?
— Je ne suis pas votre grand-oncle, mais je suis bien Earl, oui. Vous pouvez m’appeler Tom.
— Tom, répétai-je en examinant ses traits.
S’il me faisait une blague, elle était masquée par son air renfrogné.
— Mister Tom, précisa-t-il.
Je fus certaine qu’à cet instant, mes sourcils s’étaient perdus dans mes cheveux.
— Mister Tom, repris-je en plissant les yeux. Est-ce une blague ou… Je n’arrive pas à savoir s’il s’agit d’une plaisanterie.
— Je suis majordome. Je ne plaisante jamais.
Chronique de:
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