Pas de suspens, l'extrait proposé hier était issu de...
Résumé : S'il veut la convaincre de lui laisser une chance, il va devoir se montrer très persuasif...
Léonie a toujours eu un sale caractère. Et, comme râler est l’un de ses passe-temps favoris, elle endosse à merveille son rôle de vigile dans le centre commercial de Philadelphie. Sauf quand son patron l’oblige à porter un costume de lutin ridicule pour célébrer les fêtes de fin d’année. Forcée de plaquer un sourire niais sur ses lèvres et d’endurer la visite de gamins insupportables, elle est à deux doigts de mettre le feu à la cabane du Père Noël. Mais, quand le petit Sailor vient s’asseoir sur ses genoux et lui réclame une nouvelle maman, Léonie en perd sa répartie habituelle. Sans compter le fait que Ford, le père du petit garçon, essaye par tous les moyens de lui plaire… OK, avec ces taches de rousseur sublimes et cette voix sensuelle, il est absolument canon. Mais ça ne suffira pas à faire tomber la muraille qui protège son cœur. Du moins, elle l’espère…
* * *
Maintenant, place au nouvel extrait du jour.
N'oubliez pas : la semaine est placée sous le thème de "Noël" 😉
* * *
D’abord, j’aperçois une jambe très musclée, recouverte d’un pantalon de survêt Nike gris chiné, qui jaillit de l’habitacle. Puis un bras : biceps ronds et puissants, main épaisse. Je reconnais. Évidemment que je reconnais… Je reconnais Marius, même s’il a changé de voiture, même si je ne vois qu’un bout de lui. Enfin, il sort du véhicule. Comment fait-il pour passer l’hiver sans manteau et sans écharpe ? Mon regard s’attarde sur ses épaules larges et embrasse sa silhouette immense. Et voilà son visage, qu’il frotte de sa paume gauche, et que je ne peux que deviner, puisqu’il est de trois quarts… Deviner ? Facile. Menton carré ; barbe de trois jours – que dis-je ? de quinze jours ; cheveux épais en bataille ; nez fort, très légèrement déformé en son centre depuis qu’il a été cassé lors d’un des innombrables matchs de rugby qu’il a disputés, en tant que demi de mêlée ; oreille droite abîmée par les coups encaissés sur le terrain. Bouche généreuse et bien dessinée ; sourcils épais, broussailleux, noirs qui donnent une intensité folle à son regard et qu’il fronce souvent quand il est concentré. Iris verts dans lesquels se niche une lueur moqueuse.
— Vous ne m’avez pas raté, vous ! Vous n’avez pas vu le panneau de…, commence-t-il avant de pivoter dans ma direction, agacé.
Quand il me reconnaît à son tour, il s’interrompt aussitôt.
Première pensée : Oh oui ! Ce qu’il est beau !
Deuxième pensée : Non, il ne me fait aucun effet. J’ai tiré un trait.
* * *
Avez-vous une idée ?!?
On se retrouve demain pour la réponse.
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