Sorti le 24 juillet 2019
Résumé:
La City... Le quartier le plus prestigieux de Londres et royaume de la Finance dont Oliver King est le dauphin. Il fut un temps, je dominais le monde. Wall Street était peuplé de loups et les requins inondaient Canary Wharf. Certains vouaient un culte à l'argent, d'autres couraient après le pouvoir. J'aimais le premier et appréciais les avantages du second. Toutefois, exceller et surpasser mes prédécesseurs, voilà ce que je désirais par-dessus tout.
L'amour et la romance ne m'intéressaient guère... jusqu'à ce que je rencontre Alexis. J'ai ressenti ce frisson à la seconde où elle est arrivée pour son entretien. Son charme franc, sa personnalité enjouée... Elle a fait pâlir tous les autres, m'a fait rire alors même que mon existence était dénuée d'humour. Notre amitié aurait dû se cantonner au cadre professionnel, mais il n'a pas fallu longtemps pour que les limites se troublent.
On sait tous, pourtant, que les plans les mieux conçus se réalisent rarement. Les miens n'ont pas fait exception, et ce n'est qu'au plus profond de mes ténèbres que j'ai entraperçu la lumière... Finalement, on peut posséder tout l'argent et le prestige du monde, et être quand même très pauvre.
Et même si je déteste les clichés, l'amour est sans doute le seul trésor capable de nous libérer.
Mon avis: C'est toujours un plaisir de retrouver la plume de LH Cosway. Et même si à ma grande honte, je dois avouer que je ne me souvenais plus trop qui était Oliver King au début, cela ne m'a pas empêché d'apprécier cette nouvelle histoire. Et puis bon, le principal est que j'ai fini par me souvenir. En même temps, à ma décharge, l'auteur a décidé de commencer son roman six ans avant Coeurs enflammés, sans aucune indication. Après d'un autre côté, pour celles et ceux qui désirent lire ce livre indépendamment des deux autres, ils peuvent le faire sans problème. Bref, vous l'aurez compris, ce troisième tome est composé de deux parties où l'on rencontre King avant qu'il ne soit devenu une épave alcoolique puis la fin de son histoire. Toutefois, à l'instar des précédents tomes, son histoire est racontée du point de vu d'Alexis.
Dans la première partie, nous assistons donc à la rencontre entre Alexis et King. Lui est un grand manitou de la finance à La City et elle, postule au poste pour devenir sa secrétaire. Je sais ce que vous pensez... Encore une énième romance entre un patron et sa secrétaire. Et vous avez raison. Toutefois, la différence ici revient à la plume de l'auteur. Car oui, l'histoire est banale, déjà vue, mais l'auteure a réussi à la traiter différemment, notamment grâce à l'humour et l'intensité des sentiments entre les personnages. Puis, il y a aussi cette envie de savoir comment King a pu déchoir de son statut d'homme puissant, apportant un léger suspens bienvenu.
Je ne dirais pourtant pas que ce tome soit un coup de coeur, car même si j'ai été prise dans l'histoire, même si j'ai passé un excellent moment, la première partie fut parfois longue.
Du côté des personnages, j'ai beaucoup aimé Alexis qui est une jeune femme pleine d'humour et possède l'avantage de ne pas être une midinette qui succombe au premier sourire. J'ai d'ailleurs apprécié que leur romance s'installe petit à petit, créant une intensité entre eux faisant voler les petits au creux de mon ventre.
King quant à lui m'a ému. Son histoire est belle et triste à la fois. Voir un homme si puissant tomber par amour est toujours émouvant.
En bref, un troisième tome rondement bien mené par LH Cosway. C'était le cinquième livre que je lisais de cette auteure, et je peux vous dire que ce ne sera pas le dernier, car j'aime indéniablement sa plume et la puissance qu'elle arrive à donner aux mots même si ses histoires ne sont pas toujours originales, elles prennent quand même aux tripes!
Dans la première partie, nous assistons donc à la rencontre entre Alexis et King. Lui est un grand manitou de la finance à La City et elle, postule au poste pour devenir sa secrétaire. Je sais ce que vous pensez... Encore une énième romance entre un patron et sa secrétaire. Et vous avez raison. Toutefois, la différence ici revient à la plume de l'auteur. Car oui, l'histoire est banale, déjà vue, mais l'auteure a réussi à la traiter différemment, notamment grâce à l'humour et l'intensité des sentiments entre les personnages. Puis, il y a aussi cette envie de savoir comment King a pu déchoir de son statut d'homme puissant, apportant un léger suspens bienvenu.
Je ne dirais pourtant pas que ce tome soit un coup de coeur, car même si j'ai été prise dans l'histoire, même si j'ai passé un excellent moment, la première partie fut parfois longue.
Du côté des personnages, j'ai beaucoup aimé Alexis qui est une jeune femme pleine d'humour et possède l'avantage de ne pas être une midinette qui succombe au premier sourire. J'ai d'ailleurs apprécié que leur romance s'installe petit à petit, créant une intensité entre eux faisant voler les petits au creux de mon ventre.
King quant à lui m'a ému. Son histoire est belle et triste à la fois. Voir un homme si puissant tomber par amour est toujours émouvant.
En bref, un troisième tome rondement bien mené par LH Cosway. C'était le cinquième livre que je lisais de cette auteure, et je peux vous dire que ce ne sera pas le dernier, car j'aime indéniablement sa plume et la puissance qu'elle arrive à donner aux mots même si ses histoires ne sont pas toujours originales, elles prennent quand même aux tripes!
Mes extraits:
— Si je ne réponds pas à vos critères habituels, pourquoi m’avoir convoquée alors ?
En entendant ma question, la surprise se lut instantanément sur le visage de James et je pestai intérieurement. Techniquement, c’était déjà foutu, alors autant aller jusqu’au bout de ma pensée.
Il regarda Oliver King.
— Nous avons chacun retenu plusieurs CV. Il me semble que c’est M. King qui a cru en votre… potentiel.
Eleanor fronça les sourcils, King lança à James un regard noir lui promettant qu’ils reparleraient de cela plus tard, puis il se tourna vers moi. J’avais l’impression que James était mon pire ennemi dans cette pièce, mais King se mit à parler et remit tout à plat.
Il leva les yeux sur moi et dit simplement :
—Votre CV était accompagné d’une photo, mademoiselle Clark, et j’ai bien aimé cette photo.
J’ouvris tellement grand la bouche que ma mâchoire manqua de se décrocher. Je m’étais déjà rendue à de nombreux entretiens d’embauche, mais celui-ci était sans conteste le plus bizarre. Est-ce qu’il était seulement autorisé à dire un truc comme ça ? Je me dis que oui, étant donné que c’était lui qui semblait mener la danse dans cet établissement. Je me levai, tremblante de colère. Je savais que j’aurais dû attendre d’être congédiée, mais j’étais tellement dégoutée que je n’avais qu’une idée en tête : quitter cette pièce. Mais je réussis malgré tout à contenir ma fureur. Je dardai mes yeux sur les siens et lui servis calmement ma meilleure répartie.
— Très bien, M. King, si jamais je suis retenue pour ce poste, je vous prouverai que mon physique est bien fade par rapport à mon cerveau.
***
— Ah, mais vous ne seriez pas contre une douche ?
Je fus estomaquée par sa question et davantage surprise encore par le regard faussement passionné qu’il me lança. Sous le coup de l’étonnement et de la stupeur, je me retrouvai obligée de mentir un peu.
— Oh ! Eh bien, je suis lesbienne, tout ça, donc ça ne me ferait ni chaud ni froid de vous voir à poil.
Pourquoi, pourquoi, pourquoi, Alexis ? Mais pourquoi est-ce que tu dis cela ?
King me regarda bizarrement, l’air incrédule.
— Vous êtes gay… vraiment ?
Je pinçai les lèvres et déglutis. J’étais partie, il n’y avait aucun moyen de faire marche arrière. Sinon, je devrais trouver une raison justifiant mon mensonge, ce qui reviendrait à lui dire que la façon dont il me regardait me faisait avoir des pensées absolument non professionnelles. Et il était hors de question que je fasse ça.
Hors de question.
— Ouais. Gay comme… un jour de printemps début mai.
Bordel. J’ignorais carrément comment j’avais pu laisser échapper une telle énormité. Il regarda attentivement mes traits ; je n’avais aucune idée de ce qu’il répondrait. Il me sourit d’un air malicieux avant de me demander effrontément :
— Toujours ou la plupart du temps ?
Le petit impertinent… je le regardai la tête haute et continuai à mentir.
— Toujours.
Je n’en étais pas certaine, mais je crus voir une lueur de déception passer dans ses yeux.
Chronique de Sandy Twi-Cops
Broché: 439 pages
Editeur: MxM Bookmark
Collection: Infinity/romance passion
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