Sortie le 22 août 2018
Résumé: En tant qu’aristocrate, Peyton connaît son devoir : s’unir à une femme de son rang pour préserver les traditions de sa famille. Mais celle qu’il pensait lui être destinée en a choisi un autre. Et c’est au cœur d’une bataille contre l’ennemi qu’il trouvera celle qui sera sa compagne. Novo est déterminée à prouver qu’elle a sa place au sein du programme d’entraînement de la Confrérie, et pas question de se laisser distraire par une éventuelle histoire d’amour. Et même si Peyton se révèle être bien plus qu’il n’y paraît, Novo devra faire face à la tragédie qui la hante avant de se laisser séduire…
Mon avis: Je sais, je le dis à chaque fois, mais c'est toujours un grand plaisir pour moi de me replonger dans cet univers créé par cette formidable auteure! Que ce soit dans la Confrérie ou dans l'Héritage de la dague noire, je ne m'en lasse pas!!!
Donc cette fois-ci, les personnages principaux sont Peyton et Novo, que nous avons déjà connus dans les tomes précédents, puisque Peyton était très amoureux de Paradis, l'héroïne du T1, maintenant liée à Craeg. Et Novo qui est une combattante aussi redoutable que ses collègues masculins mais très mystérieuse. Nous ne la connaissions pas vraiment avant de mieux la découvrir dans ce tome.
Novo et Peyton vont être amenés à se rapprocher dans ce tome surtout parce qu'à cause d'une connerie de Peyton, Novo se retrouve très gravement blessée. Peyton risque le renvoi de la Confrérie car il sait qu'il a grave merdé. Il s'en veut d'avoir mis Novo dans cette situation et d'avoir failli la faire tuer. Novo s'en veut elle, mais surtout de se sentir attirée par Peyton alors qu'elle sait pertinemment que lui est fou de Paradis...
Mais Novo a d'autres soucis en tête: sa famille... Entre sa soeur qui la veut comme demoiselle d'honneur à son mariage, et le fait qu'elle sa marie avec l'ex de Novo, rien ne va pour elle. Surtout que toute cette histoire fait remonter en elle un passé qu'elle préférerait oublier...
Novo n'est pas la seule à avoir des soucis familiaux, Peyton de son côté doit subir les reproches et le ??? de son père. Issu d'une famille de la haute noblesse vampirique, Peyton se doit de faire un beau mariage arrangé par ses parents. Mais il n'a plus que son père, qui ne voit en son fils que déception, surtout lorsqu'il qui arrange un diner avec une prétendante au titre de future épouse.
Mais comme d'habitude, ce ne sont pas les seuls héros de l'histoire. Une autre romance se passe également mais cette fois il s'agit de Saxton, l'avoué qui travaille auprès du roi Kholer pour toutes les questions juridiques du royaume. Saxton est aussi l'ex de Blay, maintenant heureux en couple avec Vhiff, pour la plus grande tristesse de Saxton...
Pourtant, un autre mâle commence à éveiller son intérêt, en la personne de Rhunn. Rhunn vient d'arriver dans la Confrérie, c'est l'oncle de Bitty, la jeune fille adoptée par Rhage et Mary. Rhunn a lui aussi un lourd passé qu'il essaie d'oublier et de cacher à tout le monde, car il ne se sent tellement pas à sa place au sein de cette Confrérie et de tous ces Frères! Il est étonné de ressentir lui aussi une certaine attirance envers Saxton, puisqu'il n'a jamais été attiré par un mâle jusqu'ici...
Je n'ai jamais été fan des romances M/M, mis à part celle de Blay et Vhif car j'adore ces personnages, mais je ne recherche pas ce genre de lecture. Pourtant, cette fois encore, c'est plutôt bien passé puisqu'on passe de cette histoire à celle de Peyton et Novo. Et puis l'auteur nous amène vraiment très bien les événements, sans que ce soit trop cru tout en laissant place à l'érotisme.
En résumé, j'ai donc encore une fois adoré passer du temps au sein de la Confrérie et avec cette nouvelle génération de combattants. J'ai maintenant hâte de découvrir le prochain tome de la Confrérie, le T16, L'Amant maudit, qui est sorti en VF chez Bragelonne le 28 novembre 2018 et que je vous chroniquerai bientôt;-)
Mes extraits:
Alors qu'il commençait à taper une réponse, il s'arrêta en cours de route et préféra appeler.
Une sonnerie. Deux sonneries...
Trois.
Merde! il allait finir sur la messagerie. Devait-il raccrocher ou...
- Alors c'est oui? demanda Novo d'une voix rauque.
Il eut instantanément une érection. Du genre à éprouver l'élasticité de la fermeture Éclair de son pantalon de smoking et qui suggérait qu'il lui serait impossible de quitter les toilettes sans se masturber d'abord.
-Oui, répondit-il. Tout à fait.
- Quand peut-tu venir ici?
Maintenant! Tout de suite, bordel! s'écria son sexe. Monte dans le bus et rejoins-la sur-le-champ!
Écoute, mon petit Pey-pey, il faut te calmer...
- Je te demande pardon?
Peyton ferma les yeux et s'adossa contre le plateau du lavabo recouvert d'agate.
- Euh... oui, désolé...
- Mon petit Pey-pey? J'ignorais que tu avais un petit frère.
C'était plutôt comme cohabiter avec un copain de fac qui ne levait jamais le petit doigt à moins d'avoir une idée géniale pour cramer la baraque.
- Ce n'est... rien. (En fait, il faisait un peu plus de vingt centimètres? Et il était dur comme du bois.) et j'ai un... Je suis coincé dans un truc de famille, mais c'est juste un repas. Dès que c'est fini, j'arrive.
- T'en as encore pour longtemps? Ils ont dit que je devais me nourrir si je veux pouvoir me casser d'ici rapidement.
- Non, pas longtemps (...)
- Je vois qu'on peut compter sur toi.
- Toujours, quand je suis vraiment motivé.
- Et altruiste avec ça. Ou est-ce que tu as toujours l'impression de m'être redevable?
Peyton s'observa dans le miroir au-dessus du lavabo en or. Il avait le ragrd luisant de désir et les joues colorées par l'excitation. Dans la lumière fauve, il ressemblait à un tigre dans une cage dorée.
- Tu n'as pas envie que je réponde à ça, s'entendit-il rétorquer d'une voix gutturale.
- Ne me fais pas de faveur.
- Très bien. Je veux que tu te nourrisses de moi. Je veux sentir ta bouche partout où tu auras envie de la poser sur moi. Et je sais bien que tu ne me laisseras pas te baiser, mais pour qu'on soit bien au clair, pendant tout ce temps, je serai de nouveau entre tes cuisses dans ma tête. C'est assez honnête pour toi? Tu veux toujours que je vienne... pour toi?
Il avait délibérément ajouté un sous-entendu sexuel à sa dernière phrase parce qu'il n'était qu'un connard. Et il la désirait tellement qu'il en perdait les pédales.
Quand Novo ne répondit rien, il laissa sa tête retomber et décida de se botter le train. Là, il faisait preuve d'un drôle de soutien à l'égard de la femelle...
- Oui, répondit-elle d'un ton voilé. Je veux toujours que tu viennes.
Sa tension artérielle augmenta encore d'un cran.
- Cette fois-ci... (Il découvrit ses crocs qui descendaient en retroussant sa lèvre supérieure.) Je veux sentir tes crocs s'enfoncer dans ma chair, je veux sentir la douleur et la poussées d'adrénaline. Et je te veux à ma gorge.
- Autre chose?
OK, ces deux mots, prononcés avec cette intonation traînante et érotique, étaient plus sexy que toutes les relations sexuelles qu'il avait eues ces douze derniers mois.
- Laisse moi entrer en toi, Novo. Tu n'as pas à m'expliquer quoi que ce soit ou à te répéter, mais il faut simplement que je sache ce que ça fait de finir en toi.
Alors qu'il commençait à taper une réponse, il s'arrêta en cours de route et préféra appeler.
Une sonnerie. Deux sonneries...
Trois.
Merde! il allait finir sur la messagerie. Devait-il raccrocher ou...
- Alors c'est oui? demanda Novo d'une voix rauque.
Il eut instantanément une érection. Du genre à éprouver l'élasticité de la fermeture Éclair de son pantalon de smoking et qui suggérait qu'il lui serait impossible de quitter les toilettes sans se masturber d'abord.
-Oui, répondit-il. Tout à fait.
- Quand peut-tu venir ici?
Maintenant! Tout de suite, bordel! s'écria son sexe. Monte dans le bus et rejoins-la sur-le-champ!
Écoute, mon petit Pey-pey, il faut te calmer...
- Je te demande pardon?
Peyton ferma les yeux et s'adossa contre le plateau du lavabo recouvert d'agate.
- Euh... oui, désolé...
- Mon petit Pey-pey? J'ignorais que tu avais un petit frère.
C'était plutôt comme cohabiter avec un copain de fac qui ne levait jamais le petit doigt à moins d'avoir une idée géniale pour cramer la baraque.
- Ce n'est... rien. (En fait, il faisait un peu plus de vingt centimètres? Et il était dur comme du bois.) et j'ai un... Je suis coincé dans un truc de famille, mais c'est juste un repas. Dès que c'est fini, j'arrive.
- T'en as encore pour longtemps? Ils ont dit que je devais me nourrir si je veux pouvoir me casser d'ici rapidement.
- Non, pas longtemps (...)
- Je vois qu'on peut compter sur toi.
- Toujours, quand je suis vraiment motivé.
- Et altruiste avec ça. Ou est-ce que tu as toujours l'impression de m'être redevable?
Peyton s'observa dans le miroir au-dessus du lavabo en or. Il avait le ragrd luisant de désir et les joues colorées par l'excitation. Dans la lumière fauve, il ressemblait à un tigre dans une cage dorée.
- Tu n'as pas envie que je réponde à ça, s'entendit-il rétorquer d'une voix gutturale.
- Ne me fais pas de faveur.
- Très bien. Je veux que tu te nourrisses de moi. Je veux sentir ta bouche partout où tu auras envie de la poser sur moi. Et je sais bien que tu ne me laisseras pas te baiser, mais pour qu'on soit bien au clair, pendant tout ce temps, je serai de nouveau entre tes cuisses dans ma tête. C'est assez honnête pour toi? Tu veux toujours que je vienne... pour toi?
Il avait délibérément ajouté un sous-entendu sexuel à sa dernière phrase parce qu'il n'était qu'un connard. Et il la désirait tellement qu'il en perdait les pédales.
Quand Novo ne répondit rien, il laissa sa tête retomber et décida de se botter le train. Là, il faisait preuve d'un drôle de soutien à l'égard de la femelle...
- Oui, répondit-elle d'un ton voilé. Je veux toujours que tu viennes.
Sa tension artérielle augmenta encore d'un cran.
- Cette fois-ci... (Il découvrit ses crocs qui descendaient en retroussant sa lèvre supérieure.) Je veux sentir tes crocs s'enfoncer dans ma chair, je veux sentir la douleur et la poussées d'adrénaline. Et je te veux à ma gorge.
- Autre chose?
OK, ces deux mots, prononcés avec cette intonation traînante et érotique, étaient plus sexy que toutes les relations sexuelles qu'il avait eues ces douze derniers mois.
- Laisse moi entrer en toi, Novo. Tu n'as pas à m'expliquer quoi que ce soit ou à te répéter, mais il faut simplement que je sache ce que ça fait de finir en toi.
Chronique de Nini Tessie-cop
Poche: 504 pages
Editeur : Milady (22 août 2018)
Collection : Bit-lit
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