mardi 7 novembre 2023

NINA GUERRERA, T3 Disparitions sur le campus, d'Isabella Maldonado

 Sort le 2 novembre 2023

New Adult / Thriller

Résumé: Face à l’affaire la plus difficile de sa carrière, Nina Guerrera devra affronter les plus sombres de ses démons si elle veut sauver la prochaine cible d’un tueur en série implacable. Lorsque six étudiantes d’une prestigieuse université disparaissent, les médias s’empressent de relayer l’affaire et les familles mettent la pression aux forces de l’ordre. Lancée sur la piste du ravisseur, Nina Guerrera réalise qu’elle est à la poursuite du prédateur le plus rusé de toute sa carrière. L’affaire prend une tournure encore plus étrange quand les corps de plusieurs victimes sont retrouvés en parfait état. Aucune trace de violence, pas le moindre indice sur la cause de leur mort. Il devient évident que le tueur est cruel, calculateur, et que c’est un maître de la manipulation psychologique. Alors que sa mission se trouve compromise, Nina devra affronter son plus grand échec – et sa plus terrible peur – pour arrêter cet oiseau de proie avant qu’il ne fasse une nouvelle victime.

Mon avis: Voilà l'une des sorties que j'attendais le plus en ce mois d'octobre. Et croyez-moi, dès que j'ai pu le télécharger sur ma kindle, je l'ai immédiatement commencé. 
Quel plaisir de retrouver Nina et son équipe pour une nouvelle enquête. Bien que les précédentes étaient éprouvantes pour la jeune femme, celle-ci sera celle où elle affrontera sa plus grande peur et face à un tueur aussi vicieux qui minutieux, rien n'épargnera la Guerrière. 

Tout comme pour les deux précédents tomes, Isabella Maldonadi m'a de nouveau offert un méga coup de coeur pour cette nouvelle enquête. Avec sa plume toujours aussi fluide et percutante, elle m'a tenue en haleine de A à Z et je me suis éclatée à tenter de découvrir (sans succès) l'identité du tueur. 
L'intrigue en elle-même n'est toutefois pas alambiquée mais l'autrice arrive quand même à nous piéger et surtout donner de l'intensité à son récit afin de captiver son lecteur.

Du côté des personnages, ils sont toujours aussi bien travaillés et j'adore toujours autant Nina que l'autrice continue de développer. Elle atteint son plein potentiel et devient une héroïne complète qui ne peut que séduire son lectorat. Dans ce tome, j'ai aimé qu'elle s'ouvre enfin complètement et qu'elle montre enfin son attachement. 
J'ai bien évidement adoré aussi retrouver les autres personnages qui entourent la Guerrière, notamment son équipe. J'ai adoré le rapprochement entre Nina et une certaine personne dont je tairai le nom car il faut que vous le découvrez vous-même. 
Puis il y a ce tueur et toute la psychologie qui le rende si intéressant même si on d'accord que c'est un grand malade, mais j'adore tellement pouvoir être dans leur tête, essayer de comprendre le pourquoi du comment. 
Bref, j'ai tout adoré quoi! 

En conclusion, un troisième tome qui conclut merveilleusement bien l'histoire de Nina Guerrera. Je suis un peu triste que cela se termine seulement après trois tomes et en avoir d'autres ne m'aurait pas dérangée. Mais bon, toutes les bonnes choses ont une fin. Et une chose est sûre, je suivrai de très près cette autrice! 

Mes extraits:
— Police du campus.
Il s’avança sous le halo lumineux et la laissa poser les yeux sur son uniforme. Elle sembla soudain plus détendue.
— Ravie de vous voir, officier… euh… comment vous appelez-vous ?
— Vous pouvez m’appeler Horace, répondit-il en tendant son parapluie pour l’inviter poliment à se glisser en dessous. On m’a demandé de raccompagner toutes les étudiantes isolées jusqu’à leur dortoir.
— Je loge à Verger Hall.
Un dortoir exclusivement féminin aussi appelé la « résidence des vierges ». C’était assez ironique, puisqu’il savait qu’elle n’était pas vraiment un modèle de chasteté. Cette réflexion l’agaça quelque peu, comme ça avait été le cas la première fois qu’il s’était intéressé à elle. Il se consola en se disant qu’elle ne prendrait plus soin d’un autre homme que lui. Plus jamais.
— Je vais prévenir la centrale que je vous accompagne là-bas.
Il attrapa la radio portable fixée à sa ceinture et écrasa le bouton de transmission.
— Bravo-neuf-huit en escorte pour Verger Hall.
Elle n’avait aucun moyen de savoir que l’appareil n’était même pas allumé. Il attendit un moment et plaqua l’émetteur contre son oreille, faisant mine de recevoir une réponse, avant de replacer la radio à sa ceinture.
— Vous êtes en première année ? demanda-t-il en marchant à son rythme, le parapluie levé pour les protéger tous les deux.
— Ça se voit tant que ça ?
— Les étudiants en fin de cycle ne logent pas à Verger.
Elle hocha la tête en marchant à côté de lui, détendue et docile. Exactement comme il le voulait. Lorsqu’ils approchèrent de l’un des plus anciens bâtiments sur leur chemin, il s’arrêta brusquement en lui prenant le bras.
— Eh ! s’exclama-t-elle en tentant de se défaire de son étreinte. Qu’est-ce que vous faites ?
— Chut, souffla-t-il en s’accroupissant, tournant la tête de gauche à droite comme s’il inspectait les environs. J’ai entendu quelque chose.
Elle se figea, comme il l’avait prévu, puis se blottit contre lui.
— Qu’est-ce que c’est ? murmura-t-elle.
Il porta un doigt à ses lèvres pour la faire taire, puis libéra son bras pour saisir sa main tremblante. Toujours baissé, il la tira derrière lui et s’élança droit devant jusqu’à atteindre l’angle d’un bâtiment vide à proximité.
— On est suivis.
— Par qui ? demanda-t-elle tout bas. Ce n’est pas… ce n’est pas celui qui enlève des étudiantes, quand même ?
— Cachez-vous là-dedans, lui conseilla-t-il en pointant le doigt vers une porte de service sur le côté de la structure, ignorant totalement sa question. Je vais aller inspecter les lieux.
— Ne me laissez pas toute seule, supplia-t-elle en secouant la tête.
Il ouvrit la porte et lui fit signe d’entrer. Elle s’exécuta sans hésiter, puis se retourna en lui faisant signe de la suivre. Il ne se fit pas prier, refermant la porte derrière lui.
Après un long silence, elle murmura :
— Je suis déjà passée devant cet endroit, mais je n’y suis jamais entrée.
Tout bas, il lui répondit :
— C’est parce que personne ne s’en sert en ce moment. Le Tanner Hall fait partie des nombreux bâtiments centenaires du campus. Il doit être démoli à la fin du semestre, alors les classes et les bureaux qui s’y trouvaient ont été délocalisés.
Elle porta son regard à la radio accrochée à sa ceinture.
— Vous avez appelé de l’aide ?
— Pas besoin, répondit-il doucement. Vous êtes là, maintenant.
Avant qu’elle ne puisse répondre, il la tira fermement contre lui et plaqua un tissu humide sur sa bouche et son nez. Elle se débattit, le regardant de ses yeux écarquillés par la panique. Après plusieurs coups de pied inutiles, elle s’avachit dans ses bras.

Chronique de:

Broché: 390 pages
Editeur: Editions Bookmark
Collection: Dark Alley

Lien de la chronique du T2: ici


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