jeudi 6 février 2020

LA STRATEGIE DU HERISSON, de Jane o’Connor

Sorti le 11 septembre 2019
Résumé : Sylvia Penton vit une existence ordinaire, tournée vers son travail dans une université locale. Le week-end, elle aide dans un sanctuaire pour hérissons, un havre de paix qui lui permet d'échapper quelques heures à une sœur qu'elle aime plus que tout, mais dont les tentatives pour lui trouver un petit ami sont étouffantes. Sylvia cache en fait un secret : elle est amoureuse de son patron, le professeur Lomax, depuis des années et attend patiemment qu'il quitte sa femme. Mais lorsqu'une brillante étudiante attire l'attention du professeur, Sylvia voit ses rêves s'envoler et doit prendre des mesures drastiques. Elle a peut-être vécu toute sa vie comme une somnambule, mais les choses sont sur le point de changer, car il est grand temps de sortir de l'hibernation...

Mon avis : J’ai eu beaucoup de mal à me plonger dans cette lecture, et surtout, l’intrigue était très – trop – prévisible… L’avais deviné le gros de l’histoire, en un chapitre. Et à part sur la fin, où ça bouge un peu plus, je me suis vraiment ennuyée pendant cette lecture, ce qui est plutôt dommage pour un roman étiqueté « feel-good ». 
Le personnage principal, Sylvia, est à des années-lumière de l’héroïne à laquelle je m’attendais. Elle a 50 ans, une vie assez triste, vit seule, et meurt d’amour pour son patron, qui, elle en est sûre, l’aime tout autant. Elle lui dédie sa vie, toutes ses pensées sont tournées vers lui et les moments qu’ils partagent. On le découvre comme une figure d’idolâtrie, et malheureusement, on sent bien que c’est à sens unique…  Elle est bénévole dans un refuge pour hérisson, et le roman est organisé selon le cycle de vie des hérissons, et on peut faire un parallèle entre Sylvia et les hérissons au fil du roman. Sylvia occupe donc sa vie entre le refuge, le boulot et sa sœur, qu’elle aime énormément. Elle a cependant une relation très conflictuelle avec sa mère, son beau-frère et sa nièce. N’ayons pas peur des mots, elle est clairement aigrie, égoïste, et du coup, juste insupportable avec 95% de son entourage. Cela permet tout de même de réfléchir un minimum à notre relation aux autres, et à l’impact que peuvent avoir nos actes ou mots sur les gens.
Les autres personnages du roman ne sont pas spécialement aboutis, ni très intéressants, voire agaçants, à part peut-être sa nièce qui m’a plus parlé et que j’ai plus comprise. Du coup, petit coup de cœur pour ce personnage un peu plus à l’image de ce que j’aime lire.
Comme je le disais précédemment, l’intrigue est sans surprise, et franchement, j’ai été choquée du personnage principal à plusieurs reprises. Mais comment peut-on être aussi imbuvable ? Elle est par moment extrêmement méchante, et je n’ai juste pas pu m’y attacher. Cela n’a vraiment pas aidé dans ma lecture, car je m’appesantissais peut être un peu trop sur le caractère de Sylvia au lieu de voir le roman dans sa globalité.
J’ai eu tellement de mal à avancer cette lecture, j’ai pensé abandonner plusieurs fois mais j’ai tenu bon. Le dernier quart relève un peu le reste, ce qui m’a permis de le finir, même si cela ne suffit pas à sauver le roman à mes yeux. Alors, après discussion autour de ce livre, je pense qu’il est tout simplement destiné à des lecteurs/lectrices peut être un peu plus âgés que moi… :D  Vous l’aurez compris, je ne le recommanderai pas à tout le monde, je pense qu’il peut malgré tout beaucoup plaire à d’autres personnes, et vu la fin du récit, je modère quand même mon propos, j’essaye par cette chronique de ne pas avoir que des propos négatifs car je pense qu’il faut quand même lui laisser sa chance, et qu’il n’était juste pas pour moi 😊 en outre, l’écriture de l’auteure ne m’a pas déplu, c’est simplement l’intrigue que ne n’ai pas su apprécier ! Je laisserai peut être une chance à un autre livre de cette auteure pour ne pas rester sur une déception 😊

Mes extraits : 

« Les hérissons sont recouverts de plus de cinq mille piquants qui leur servent de mécanisme de défense. S'il se sent menacé, le hérisson peut se rouler en boule pour protéger les parties vulnérables de son corps des prédateurs tels que les blaireaux ou les renards. Hélas, les hérissons se roulent aussi en boule en cas de forte circulation, ce qui explique qu'un grand nombre d'entre eux finisse tué sur les routes. »

Chronique de Lilice TwiCops

Broché : 384 pages
Editeur : Hauteville (11 septembre 2019)
Collection : Milady Feel Good  Books

1 commentaire: