Sortie le 4 avril 2018
Résumé:
À FORCE DE TROUVER DES CADAVRES SANS TÊTE...
Quel point commun entre la fille d’un milliardaire, un ancien avocat véreux, un oligarque russe... ?
Tous ont été assassinés à New York, la cité des ténèbres, la ville de la nuit sans fin.
Tous ont été décapités et leur tête a disparu, comme si l’assassin était une sorte de collectionneur morbide...
... PENDERGAST POURRAIT BIEN Y PERDRE LA SIENNE !
Selon quels critères le criminel choisit-il ses victimes ? Vincent d’Agosta, du NYPD, et l’agent spécial Pendergast, du FBI, sont sur les dents. D’autant que ce dernier pourrait bien être la prochaine cible du tueur.
Une enquête constellée de fausses pistes où intelligence et sens de la déduction seront des atouts capitaux !
Mon avis: Avant toutes choses, j'aimerais remercier les éditions l'Archipel pour ce livre. Comme vous avez pu le voir récemment, j'ai pris les enquêtes de l'inspecteur Pendergast en cours de route et même si j'avais pu être désorientée par le fait qu'il me manquait des choses pour tout comprendre, je suis ravie de vous dire qu'ici, ce n'est plus le cas du tout.
En effet, les auteurs ont décidé cette fois de se consacrer entièrement sur le côté suspens et policier de Pendergast, aussi nous le retrouvons dans ce qu'il fait de mieux: enquêter. Et ici ce n'est pas une banale enquête, c'est un véritable duel psychologique qui se déroule sous nos yeux.
Tout commence par le meurtre par décapitation de la fille d'un milliardaire, suivi par d'autres. Pourtant hormis ces têtes coupées, rien ne semble relier les meurtres entre eux, obligeant la police mais aussi la presse à spéculer sur le mobile entraînant l'enquête dans de nombreux cul de sac. Contrairement à l'agent D'Agosta, Aloysius prend son temps, et surtout n'essaye pas de tirer des conclusions hâtives. Toutefois, le tueur est malin mais aussi très stratégique et voit en Pendergast une cible parfaite pour son jeu diabolique.
Que dire à part que j'ai dévoré ce livre. Moi qui suis friande des policiers et des suspens, je ne peux qu'être ravie par ce livre qui offre tout ce qu'aiment les lecteurs du genre. Ce que j'apprécie avec ces auteurs, ce sont vraiment les manières qu'ils ont de me ballotter d'une piste à une autre tout en continuant de noyer habillement le poisson, mais aussi les personnages qui font parti intégrante de l'histoire, même les plus insignifiants. Et bien que Preston & Child aient choisi la narration à la troisième personne du singulier, ces personnages sont décrits avec finesse.
Ainsi nous nous retrouvons un coup dans la peau du lieutenant D'Agosta, vieil ami de Pendergast qui se retrouve à la tête de l'enquête, puis de Pendergast lui-même, mais aussi d'Anton Ozmian, le père de la première victime, ou encore du tueur, d'un journaliste et même d'un jésuite. Tant de personnalités différentes mais très intéressantes pour l'histoire.
Je dois avouer que j'avais ma préférence de point de vu, qui est celui d'Aloysius Pendergast. Ce personnage m'intrigue vraiment beaucoup. Il a une capacité de réflexion exceptionnelle mais il est tellement sur la réserve, toujours énigmatique, que forcément, je veux en découvrir le maximum sur lui.
En bref, un excellent policier mené par des doigts experts. Je suis à nouveau convaincue par l'univers de cet inspecteur intriguant, peut être même encore plus qu'avec le tome précédent où Pendergast n'était pas vraiment présent. J'espère avoir le temps de commencer très vite les premiers tomes afin de creuser au maximum cet univers.
***Encore merci aux Editions l'Archipel pour cette lecture***
Mes Extraits:
- Mon cher Vincent, je vous invite à ranger cet arme.
Au son de la voix, D'Agosta rengaina son pistolet.
- Bon sang, Pendergast! Qu'est-ce que vous fichez ici? Vous savez bien que vous êtes censé vous présenter avant de pénétrer sur une scène de crime.
- Quitte à venir jusqu'ici, pourquoi me virer d'une entrée aussi théâtrale? Quelle chance pour moi de tomber sur vous!
- Tu parles d'une chance! J'aurais pu vous tirer une balle dans le cul, oui.
- Quelle charmante image! Vous ne laissez pas de me surprendre par la richesse de vous locutions pittoresques.
(...)
- Vous dites que vous aviez besoin d'être là, remarqua D'Agosta. Vous êtes donc en mission?
- C'est le prix de mes péchés, en effets. J'ai bien peur que mes actions au sein du Bureau ne soient pas à leur zénith. Je suis.. de quelle délicieuse expression usez-vous déjà? Je suis "les deux pieds dans la merde".
- Vous êtes vraiment dans la merde?
- Je suis réduis à y nager, sans la moindre rame.
Chronique de Sandy Twi-cops
Broché: 363 pages
Éditeur: L'Archipel
Collection: Suspens
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