METRO, BOULOT, PAREO de Nicola Doherty

Sortie le 25-10-13

4ème de couverture : Alice passe un été pourri, car sa carrière d’éditrice est au point mort, et elle vient de se faire larguer. Mais la roue tourne. Elle doit remplacer sa chef pour une super mission à l’étranger : s’isoler dans une villa en Sicile avec un acteur qu’elle admire, afin de le pousser à finir son autobiographie. Or, Alice doit confronter Sam, l’agent de la star, qui ne souhaite pas que ce projet voit le jour. La jeune femme va lutter pour tenter de remplir le contrat, mais elle va vite s’adonner à d’autres activités beaucoup moins professionnelles…

Mon avis : Encore un peu de romance pour moi....et j'avoue que c'est toujours un moment agréable. Alors Merci à Aurélia et à Milady Romance pour m'avoir permis de découvrir ce livre en avant première :-)

C'est le premier Roman pour Nicola Doherty, elle a travaillé dans l'édition avant de se lancer dans l'écriture...et son histoire tourne justement autour de cet univers.

Nous allons donc suivre les aventures d'Alice, 26 ans, jolie mais qui ne le sait pas, assistante d'édition, vivant en collocation à Londres, adorant les vieux classiques cinématographiques, raide dingue de l'acteur Luther Carson  et qui vient de se faire "larguer" par Simon...sans un mot, sans un texto, sans un mail...juste grâce au silence ! c'est moche :-(

Elle est déprimée et son rêve de devenir éditrice avant ses 27 ans semble compromis car la concurrence est rude. 

Grâce à Dieu (ou à un de ses potes), sa supérieure, Olivia, est hospitalisée. Elle est donc convoquée par son boss, Alasdair,  pour mener à bien le projet du moment, à savoir , l'autobiographie de Luther...pour se faire, elle va devoir partir sur le champ en Sicile !!...trop dure la vie ! Vous imaginez : une île paradisiaque, le soleil ET Luther en personne ?!! Cerise sur le gâteau : si elle mène le projet à bien, elle deviendra éditrice !

Y'a tout de même un petit hic : elle n'a qu'une semaine  pour boucler le livre avec l'aide de Brian, le nègre, et apparemment  le bogoss n'y met pas du sien ! 

Elle vient juste d'atterrir que les ennuis commencent : ils ont perdu son bagage et l'agent de Luther, Sam, ne va rien faire pour lui faciliter la tâche car il est contre la parution du fameux livre.

Son moral remonte néanmoins lorsqu'elle arrive à destination : Villa de rêve, paysage ravissant, nourriture divine et un Luther ASD qui, pour ne rien gâcher, est adorable ! Ok, il fallait bien qu'en plus de Sam le ronchon, qu'elle se tape aussi, Annabelle, une pseudo actrice bombasse et jalouse. 

Luther n'a qu'une envie : profiter de ses "vacances" en entraînant Alice avec eux. 

Annabelle n'a qu'un plaisir : rabaisser Alice dés qu’elle le peut.

Sam n'a qu'un projet : lui faire la tête.
Ajoutez à ça la pression que lui colle Olivia, le fait que Brian soit obliger de partir précipitamment, quelques fautes professionnelles qu'elle a commit, l'abus de champagne et vous êtes encore loin de l'histoire ;-)

La pauvre...elle en est arrivée à penser qu'elle ferait mieux de laisser tomber ce projet et de rentrer à Londres au risque de perdre son travail....mais elle peut compter sur le soutien de sa sœur, Erica, et de sa collègue, Poppy ;-)  

Vont entrer dans la ronde, un couple d'amis de Sam : Marissa et son époux Federico. Alléluia ! car Alice va voir son  séjour  s'embellir avec l'arrivée de cette dernière :-)

Tandis que le livre se décante, il en va de même pour certains événements...mais chuuut 

Je vais me taire et vous laisser découvrir cette douce histoire. J'ai aimé voyager en Sicile, saliver devant toutes ces spécialités et me prendre la tête avec Alice. Par contre, dés le début je suis tombée amoureuse du mauvais garçon...Sam !! Oui, j'aurais pu jouer ma Coco et dire que je suis Team two...mais non, je choisi mon camp, MOI ! lol (Coco : alors ça c'est petit !!! vilaine :-P lol !!) 

Je n'aurai que deux petits reproches à faire : quelques petites longueurs ET une romance peu approfondie ! C'est dommage car avec ce scénario, elle aurait pu nous mettre 100 fois plus de papillons dans le ventre :-( 

Extrait :

Et nous dansons ensemble. Même si je regarde beaucoup de films de danse, je ne danse pas très bien. Mais là je n’ai aucun effort à fournir. Je n’ai qu’à suivre Luther quand il me guide, m’entraîne ou me fait tourner. Je me rends vaguement compte que les autres ne nous quittent pas du regard. Pourtant, c’est comme un rêve ; il n’y a que lui et moi, ses bras autour de moi, ma robe qui se gonfle, ses yeux qui capturent les miens. 
( ... )

 Soudain, je prends conscience que je suis complètement bourrée, mais peu importe. C’est une bonne chose.
Quand la chanson se termine, il ne me lâche pas.
— C’était drôle, dit-il alors que commence La Isla Bonita.
Je commence à m’écarter, à contrecœur, mais il m’attire contre lui. Il me serre, me repousse, me ramène encore plus près de lui, prenant un rythme plus lent, plus sexy. Je sens la chaleur de son corps, si proche du mien, ses mains sur la soie de ma robe. C’est un peu chaud, mais ça va. Ça reste amical. Même si, maintenant, nous dansons de façon vraiment osée.
— Tu es une très belle fille, me dit-il. Tu le sais ?
Je n’en crois pas mes oreilles.
— Oh non… Non.
— Oh que si. Tu ne le sais pas, c’est tout. Tu sais, dans
le genre rose anglaise. Un visage frais, un genre innocent… Mais pas trop innocent…
Sa bouche frôle mon oreille alors qu’il prononce ces mots, et ses lèvres caressent presque ma peau. Je sens que mes paupières se ferment, puis je les ouvre brusquement, et je me rends compte qu’absolument tout le monde a les yeux rivés sur nous. Quand la chanson se termine, je décide, dans le brouillard, de m’éloigner tout de suite de Luther et de me reprendre.
— Je reviens dans une seconde, dis-je.
— Ne sois pas longue, me souffle-t-il à l’oreille.
( ... )
— Dansons, dit-il.
Il m’attire vers lui et glisse un bras autour de mes épaules. Une chanson lente en italien est en train de passer.
On ne m’a jamais tenue comme il me tient maintenant, aussi fermement, avec autant d’assurance. Alors que nous bougeons lentement, je devine l’odeur de sa peau, de ses cheveux. Il a posé la main droite sur mon cou et la déplace lentement sous mes cheveux. Je dirige ma main libre sur sa nuque. Je sens son corps pressé contre le mien. Je ne peux pas le regarder. Si je le regarde, il verra à quel point j’ai envie de l’embrasser…
L’embrasser… J’imagine ses lèvres se refermant sur les miennes, leur douceur. Même si nous bougeons à peine, mon pouls bat à tout rompre, et mes genoux tremblent.
Soudain, je me sens très bizarre, comme si tout mon sang se précipitait dans ma tête puis s’en allait, me laissant toute faible. J’inspire, et cette sensation se dissipe, puis revient.
Je dois alors m’accrocher plus fermement à lui pour me stabiliser.
Il dit quelque chose que je ne comprends pas.
— Quoi ?
Je relève les yeux. Oh non. Je le regarde fixement. Son visage est si proche du mien. Il se penche, et il va vraiment m’embrasser…

De Lna Tessie-cops

Broché : 432 pages

Éditeur : Milady

Collection : CENTRAL PARK