Sorti le 02 mai 2024
New Adult / Romance
Résumé:
Il est à la fois son pire cauchemar et son plus grand fantasme…
Alors que le bateau de croisière s’éloigne du rivage, Tennessee réfléchit très sérieusement à sauter à l’eau. Tant pis pour les requins et autres monstres marins qu’elle imagine, ça vaudra toujours mieux que de passer dix jours coincée avec Cruz ! Il est l’héritier chéri de leur petite ville, le médecin adulé de tous, celui qu’elle ne peut s’empêcher de désirer de tout son corps et de tout son cœur… celui qu’elle ne pourra jamais avoir, elle qui est considérée comme la ratée et la traînée du coin depuis son adolescence. Pourtant, elle ne peut s’empêcher de se perdre dans ses yeux bleus, de vouloir découvrir le feu et la passion qu’il semble cacher sous une façade trop lisse. Et si ces instants loin de tout, loin des familles, de la pression sociale et des yeux trop curieux, s’avéraient être une chance unique ? L’occasion peut-être pour Cruz et Tennessee de découvrir qu’une même passion pourrait bien brûler en eux…
Mon avis: LJ Shen fait partie des autrices de romance que je suis avec plaisir à la fois pour sa jolie plume mais aussi pour ses histoires qui me transportent à chaque fois. Alors Bad Cruz me convaincra t-il aussi?
Je me suis donc lancée dans l'histoire de Tennessee, une jeune serveuse de 29 ans, un peu tête en l'air et très provocatrice. Cependant, quand elle se retrouve sur le mauvais bateau de croisière en compagnie du frère de son futur beau-frère, Mr Parfait, tout a à voir avec la maladresse et non la provocation. Mais et si ces quelques jours loin de tout le monde était un mal pour un bien, une chance pour ces deux-là d'être enfin eux même? Quelques jours pour faire tomber les masques mais sauront-ils gérer les conséquences?
Eh bien quand je commence un roman à 23h et que je le termine à 4h du matin sans pouvoir m'arrêter, je pense pouvoir dire sans hésitation que cette lecture fut un coup de coeur. Au-delà du style impeccable de l'autrice, j'ai découvert une superbe romance parfois pleine d'humour, parfois poignante mais toujours très justement traitée.
Nessy est une femme admirable. Après tout ce qu'elle a vécu, elle garde toujours la tête haute et se bat constamment pour son fils. Alors oui, elle cache ses blessures avec beaucoup de maquillages, des tenues provocatrices et une tonne de sarcasme, mais on découvre aussi que sous cette armure en titane se cache juste une femme fatiguée qui n'aspire qu'à vivre sa vie paisiblement.
Cruz quant à lui c'est l'inverse de Tennessee. Il est adulé par les autres, a un métier qu'il aime et les gens l'admirent pour sa perfection. Gentleman, beau gosse, riche. Le parti parfait pour la gente féminine. Seulement, Cruz est lassé de toujours devoir être parfait et aimerait pouvoir dire "merde" quand il en a envie.
Du coup, quand les deux se rapprochent, ça fait des étincelles, surtout qu'ils ne s'apprécient pas franchement notamment depuis que la jeune maman l'a violemment frappé à la gorge quelques années plus tôt.
On assiste donc à des scènes à mourir de rire et très cocasses mais toujours avec cette tension qui nous font avoir des petits papillons dans le ventre.
Alors oui, je vous cache pas que j'ai aussi eu un paquet de fois envie de secouer Nessy et Cruz mais finalement, je ne changerai rien à leur histoire car LJ Shen a su me capter et me transmettre les émotions que j'attendais dans cette histoire.
C'est donc un joli coup de coeur confirmé. J'ai tout adoré de ce roman, le style percutant de l'autrice, le rythme parfait de cette histoire mais surtout cette romance qui m'aura faite autant rire que touchée. Car oui, Bad Cruz, ce n'est pas qu'une simple romance mais aussi sur l'acceptation de soi et de comment faire face aux jugements des autres.
Mes extraits:
Quoi qu’il en soit, la colère fit bouillir mon sang lorsque je la vis roucouler et glousser comme si tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes.
Je m’approchai d’elle en tapant des pieds, affichant mon plus beau sourire de médecin de confiance, et je fis remonter ma main le long de sa colonne vertébrale avant d’enfouir mes doigts dans ses cheveux blonds laqués.
Je l’aurais aussi embrassée sur la tempe si je n’avais pas craint que ça puisse m’empêcher d’avoir des enfants dans cette vie.
Elle fit volte-face presque violemment et s’écarta de moi. Lorsqu’elle me vit, son sourire s’envola et je dus admettre que ça m’énervait encore plus de voir que j’avais beau être le favori de la ville, elle était pratiquement allergique à moi.
— Ma chérie.
Je calai une mèche de ses cheveux derrière son oreille en m’émerveillant de la petitesse et la joliesse de tout ce qui la caractérisait, même lorsqu’elle s’efforçait de ressembler à la version drag-queen de Christina Aguilera.
Elle avait des lèvres pulpeuses et naturellement boudeuses, des yeux entre le vert et la noisette, et un petit nez qu’on mourait d’envie de pincer.
— Excusez-moi, monsieur, est-ce qu’on se connaît ? demanda-t-elle froidement.
Elle me regarda comme si j’avais subi une greffe de personnalité, ne sachant pas trop d’où venait ma décontraction. L’homme nous jeta un regard et se tourna légèrement sur son tabouret pour m’observer.
— Très drôle, madame Laverge.
Je me glissai entre eux et tournai le dos à l’homme en posant un coude sur le comptoir.
Ça ne me dérangeait pas d’être impoli. Personne dans cette croisière ne me connaissait, en dehors de Tennessee, et sa parole ne valait rien à Fairhope.
— Je t’ai cherchée partout.
— Êtes-vous… M. Laverge ? demanda l’homme derrière moi.
— Le seul et l’unique, confirmai-je.
— Donc, c’est votre mari ? (Cette question lui était adressée, à elle.) Eh oui, répondis-je en même temps qu’elle rectifiait :
— Mon cousin.
Je fis un pas en arrière pour qu’ils puissent se voir.
Pour la première fois depuis que j’étais monté sur ce fichu bateau, je m’amusais un peu.
Tennessee était rouge comme une tomate. L’homme âgé pâlit, mais après un deuxième regard aux mollets galbés de Tennessee, il redressa les épaules et décida de tenter sa chance.
— Vous êtes mariée à votre cousin ? lui demanda-t-il lentement, comme s’il se demandait si c’était un obstacle ou non.
Chronique de :
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