MOI, CALI, FAUCHEUSE de Sophie Cole

Sortie prévue vers le 26 décembre 2016

Résumé : Cali meurt accidentellement à l'âge de 25 ans. Condamnée aux Enfers à cause de son tempérament égoïste et cruel, elle se voit offrir une seconde chance. Pour retourner vivre parmi les siens, elle accepte de devenir démon faucheur et de donner la mort aux humains dont l'heure est venue. Ses motivations seront mises à rude épreuve quand elle devra donner la mort à sa propre mère. Et ne manque plus que la rencontre avec Stanislas, fils de Satan, pour la faire basculer du mauvais côté. Cali devra se battre pour conserver son humanité et découvrir le sens de sa mort. Car contrairement à ce qu'on lui a fait croire, elle n'est pas morte par hasard...

Mon avis : Avant toute chose, j'aimerai remercier Alexandra de chez France Loisir pour m'avoir offert ce service presse. A la lecture du résumé, je ne savais pas trop à quoi m'attendre. Je me suis alors lancée dans l'histoire de Cali, une jeune femme de 25 ans, vraiment horrible de son vivant. De son vivant, tout simplement parce que Cali est morte d'un banal accident : un homme lui est tombé dessus en se suicidant. 

Dès lors sa vie va radicalement changer quand Sytry, l'ange du dessous va lui offrir la chance de devenir un démon passeur. Un être mort mais toujours visible du monde des vivants, qui devra donner la mort aux personnes choisies afin de préserver l'équilibre de la Terre.

Mais rien n'est jamais simple, surtout quand la haine prend le pas sur la raison et que l'on choisit les mauvais guides.

Aidées de Drago, Stan, Amélia et bien d'autres, Cali devra faire face à ses propres démons mais surtout découvrir pourquoi elle est morte alors que son heure n’était pas venue.

D'abord emballée, je dois bien avouer que j'ai peu à peu déchanté au fur et à mesure de cette lecture. Non pas que l'histoire soit mauvaise ou mal écrite ; même si quelques coquilles sont venues gêner ma lecture ; au contraire, j'ai malheureusement trouvé le temps long entre l'évolution de statut de la jeune femme et le cœur de l'histoire.

L'histoire est plutôt bien trouvée mais j'étais parfois perdue sur la surpopulation magique présente dans le récit. Je n'ai par exemple, pas vraiment compris pourquoi des vampires et des métamorphes venaient s'ajouter à l'histoire sinon pour faciliter la vie de l'héroïne. Car effectivement, j'ai aussi été dérangée par le fait que dès que Cali soit en difficulté, une aide lui tombe toute crue dans la bouche, et c'est bien dommage.

En parlant de l'héroïne, même si elle évolue positivement, je ne l'ai vraiment pas aimé. Geignarde au possible, elle vraiment très agaçante jusqu'à plus de la moitié du tome. Sur la fin elle se rattrape mais c'était malheureusement trop tard pour moi. L'auteur s'attarde malheureusement trop sur les états d'âmes de l'héroïne, pour pouvoir m'embarquer avec elle.

Du coté des héros masculins, il y a tout d'abord Drago. Je ne suis pas non plus tombée sous son charme. Rien n'est vraiment fait pour non plus, et je n'ai vraiment pas compris comment l'héroïne a pu tomber amoureuse de lui. Non pas qu'il ait une personnalité mauvaise, il n'a tout simplement pas de personnalité, et peu, voir aucun échange nous permet de décrypter une relation naissante contrairement à Stan.

Stan est le second personnage masculin. Pas de triangle amoureux, puisque, comme dit plus haut, je n'ai pas vraiment vu de relations. Stan est un personnage haut en couleurs, sarcastique et un peu déluré. J'ai aimé son manque de tact et le fait tout simple qu'il reste naturel.

Toutefois, là encore, je suis restée perplexe face à son changement à 180 degré sur ses sentiments à l’égard de l’héroïne.

D'autres personnages interviennent, comme Amélia, jeune femme plutôt sympathique. Ou encore Blaze, guerrier maya devenu démon.

En bref, une histoire sympa mais dont je ressors mitigée. Je pense qu'il m'a manquée d'un rien pour pouvoir vraiment être transportée, peut-être que si Cali n'avait pas été si agaçante ou si tout n'avait pas été aussi simple pour elle, j'aurais accroché, mais malheureusement la magie n'a pas opéré pour moi.

Chronique de Sandy Twi-cops