Sortie le 19 mai 2011
Résumé: Anna et Charles viennent d'être réquisitionnés pour assister à un sommet, afin de présenter la proposition de Bran : faire en sorte que les loups finissent par révéler leur existence aux humains. Mais l'Alpha le plus redouté d'Europe, la bête du Gévaudan, est tout à fait contre ce projet... rien d'étonnant. Mais manifestement il n'est pas le seul. Car, quand Anna est attaquée par des vampires qui usent de la magie de la meute, Charles et elle doivent unir leurs forces pour traquer celui qui est derrière tout cela...
Mon avis: Quel bonheur de pouvoir enchaîner les tomes d'une saga sans attendre des mois pour lire la suite! C'est donc avec délectation que j'ai tout de suite enchaîné avec ce tome après avoir lu le T1.
Nous connaissons maintenant un peu mieux Anna et Charles, qui eux aussi apprennent à mieux se connaître. Anna elle-même apprend à apprivoiser son don d'Omega, qui consiste à pouvoir calmer les loups-garous de sa meute, ou encore à tenir tête aux Alphas, puisqu'un Omega est en dehors de la hiérarchie de la meute, ni dominante ni soumise, elle ne ressent pas le besoin de baisser les yeux face à Bran par exemple, ce qui est une nouveauté pour lui!
Elle va aussi apprendre à dompter ses angoisses dues à ses traumatismes liés à sa précédente meute et aux sévices qu'elle a subis.
Bran a l'intention de dévoiler l'existence des loups-garous au monde entier, ce qui ne plait pas à tous les loups. Bran est le Marrok du continent nord-américain, c'est l'Alpha des Alphas. Mais il ne contrôle pas les autres continents, dont les Alphas sont conviés pour une rencontre à Seattle.
Cette rencontre réunit donc les Alphas les plus puissants d'Europe, c'est à dire Arthur, le brittanique, qui serait la réincarnation du célèbre Roi Arthur, ainsi que le français Jean Chastel, plus connu comme étant la Bête du Gévaudan, ainsi que les Alphas d'autres meutes telles que les allemands, les italiens ou encore les espagnols.
Autant d'Alphas réunis au même endroit, ça peut vite tourner au carnage!!! Donc Charles est complètement opposé au fait que Bran y aille lui-même! C'est donc Charles et Anna qui font le déplacement pour représenter le Marrok, et c'est à Charles que revient le rôle de mener les négociations. Bran a aussi nommé un arbitre qui fera respecter quelques règles, il s'agit d'une fae très puissante, un Seigneur gris: Dana Shea.
Bien évidemment, tout ne va pas bien se passer au cours de cette rencontre! Anna va être en danger face à de puissants ennemis qui n'étaient pas conviés à la fête!Pourquoi des vampires ont-ils essayé de l'enlever? Et qui les a engagés?
C'est ce que vont devoir découvrir Charles et Anna!
J'aime beaucoup cette saga. J'adore les personnages de Anna et de Charles qui sont parfois très surprenants. Et j'ai beaucoup aimé ce tome qui s'est avéré plein d'action et de rebondissements!
Je vais donc m'empresser d'enchaîner avec le T3 puisque Bran ne va pas tarder à dévoiler l'existence des loups aux humains et ça devrait devenir encore plus intéressant!
Mes extraits:
- Je crois que nous devons parler.
Le fait qu'il soit d'accord avec elle n'empêcha pas pour autant son estomac de se nouer. Parler n'était pas sa spécialité.
Elle se redressa rapidement et s'assit jambes croisées à l'extrémité du lit, puis tapota le matelas à côté d'elle.
- Je ne te mordrai pas, dit-elle.
- Ah bon?
Anna lui sourit, et brusquement tout allait bien dans son univers. Oui, il l'avait dans la peau.
- Ou, du moins, si je le fais, je m'assurerai que tu aimes ça.
(...) Il ôta sa veste en cuir et la laissa tomber par terre. Puis il s'assit sur le lit et retira ses bottes. Il entendit les baskets qu'elle portait toucher le sol tandis qu'il s'étendait sur le lit à côté d'elle sans la regarder. Parler. Elle a dit "parler". Et il y arriverait bien mieux en regardant le mur.
Il attendit qu'elle commence. (...)
Au bout d'un moment elle s'effondra sur le lit à côté de lui. Il ferma les yeux et se laissa submerger par son odeur.
- Est-ce que cette histoire de lien est aussi étrange pour toi que ça l'est pour moi? demanda-t-elle d'une petite voix. Parfois ça m'oppresse et j'ai envie que le lien disparaisse, même si, quand tu te fermes, c'est douloureux. Et quand le lien est moins fort, la sensation d'intimité que me procure le fait de savoir ce que tu ressens me manque.
- Oui, concéda Charles. Je n'ai pas l'habitude de partager mes sentiments avec quelqu'un d'autre que Frère Loup.
(...) Elle se déplaça jusqu'à ce que son souffle effleure sa nuque. Très doucement, elle demanda:
- Est-ce que tu as déjà souhaité que ce ne soit jamais arrivé?
À ces mots, il s'assit et se tourna vers elle, puis étudia son visage pour trouver un indice sur la manière dont elle entendait cette question. Son geste brusque l'avait fait sursauter, et si le lit n'avait pas été aussi grand, elle serait tombée, dans sa tentative pour lui échapper.
- Jamais, lui dit-il avec une profonde sincérité qu'il espérait qu'elle entendrait. Je ne le regretterai jamais. Si tu avais pu voir ma vie avant que tu y apparaisses, tu ne poserais pas la question.
- Je crois que nous devons parler.
Le fait qu'il soit d'accord avec elle n'empêcha pas pour autant son estomac de se nouer. Parler n'était pas sa spécialité.
Elle se redressa rapidement et s'assit jambes croisées à l'extrémité du lit, puis tapota le matelas à côté d'elle.
- Je ne te mordrai pas, dit-elle.
- Ah bon?
Anna lui sourit, et brusquement tout allait bien dans son univers. Oui, il l'avait dans la peau.
- Ou, du moins, si je le fais, je m'assurerai que tu aimes ça.
(...) Il ôta sa veste en cuir et la laissa tomber par terre. Puis il s'assit sur le lit et retira ses bottes. Il entendit les baskets qu'elle portait toucher le sol tandis qu'il s'étendait sur le lit à côté d'elle sans la regarder. Parler. Elle a dit "parler". Et il y arriverait bien mieux en regardant le mur.
Il attendit qu'elle commence. (...)
Au bout d'un moment elle s'effondra sur le lit à côté de lui. Il ferma les yeux et se laissa submerger par son odeur.
- Est-ce que cette histoire de lien est aussi étrange pour toi que ça l'est pour moi? demanda-t-elle d'une petite voix. Parfois ça m'oppresse et j'ai envie que le lien disparaisse, même si, quand tu te fermes, c'est douloureux. Et quand le lien est moins fort, la sensation d'intimité que me procure le fait de savoir ce que tu ressens me manque.
- Oui, concéda Charles. Je n'ai pas l'habitude de partager mes sentiments avec quelqu'un d'autre que Frère Loup.
(...) Elle se déplaça jusqu'à ce que son souffle effleure sa nuque. Très doucement, elle demanda:
- Est-ce que tu as déjà souhaité que ce ne soit jamais arrivé?
À ces mots, il s'assit et se tourna vers elle, puis étudia son visage pour trouver un indice sur la manière dont elle entendait cette question. Son geste brusque l'avait fait sursauter, et si le lit n'avait pas été aussi grand, elle serait tombée, dans sa tentative pour lui échapper.
- Jamais, lui dit-il avec une profonde sincérité qu'il espérait qu'elle entendrait. Je ne le regretterai jamais. Si tu avais pu voir ma vie avant que tu y apparaisses, tu ne poserais pas la question.
*****
Anna embrassa timidement Charles sur la joue et sortit de la pièce sans un regard en arrière. Jusqu'à ce qu'elle atteigne le seuil de la porte et là, bien en vue de tous les curieux qui avaient eu le courage ou l'impolitesse de s'attarder dans l'auditorium après qu'il les eut renvoyés, elle lui adressa un baiser de la main. Et malgré... ou plutôt à cause du public, il le saisit et l'attira contre son coeur. Le sourire d'Anna s'effaça; l'expression dans ses yeux le nourrirait pendant une semaine. Et les expressions sur les visages des loups qui connaissaient Charles, ou sa réputation, le feraient rire dès que plus personne ne serait là pour le voir. Les désarçonner n'était pas non plus une mauvaise chose.
*****
Charles se retourna pour la regarder en face; il observa attentivement son visage souriant, le prit entre ses mains et l'embrassa comme s'il pouvait se remplir d'elle. Elle ouvrit la bouche et le laissa entrer, l'accueillant avec des gestes tendres et des bruits légers. Ils n'étaient pas ensemble depuis assez longtemps pour que même les contacts les plus basiques soient devenus une routine... mais il ne pensait pas qu'il pourrait jamais prendre ses baisers pour acquis, le contact de sa langue, de ses dents et de ses lèvres.
Chronique de Nini Tessie-cop
Poche: 352 pages
Editeur: MILADY
Collection: BIT-LIT
Idem, j'aime beaucoup cette saga! Ana est très touchante et Charles aussi.
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