Sorti le 4 novembre 2015
Résumé : La tranquillité de Midnight est très perturbée lorsque commencent les travaux pour réhabiliter l'hôtel désaffecté de la ville. Cette restauration risque d'attirer des voyageurs de passage, jugés indésirables par les résidents qui aiment rester entre eux. Il faut dire que dans cette bourgade habitée par des gens secrets, Olivia Charity est la plus énigmatique de tous. Personne ne sait ce qu'elle fait dans la vie et les spéculations vont bon train. Deux certitudes pour ses voisins : elle est belle et dangereuse. Alors qu'elle tente de venir en aide au médium Manfred Bernardo enlisé dans une sale affaire, Olivia entrevoit qu'elle pourrait bien le regretter.
Mon avis : Après avoir terminé le premier tome que j’avais adoré, j’ai directement enchaîné avec le second. Avide d’en connaître toujours un peu plus sur les personnages et leurs secrets, je me suis replongée dans l’univers de Midnight où les habitants se retrouvent de nouveau sous les feux des projecteurs et ça ne leur plait vraiment pas. Le vieil hôtel abandonné vient d’être racheté et risque d’attiré des étrangers qui ne sont pas les bienvenus. Comme un problème ne vient jamais seul, Manfred va vite découvrir que l’adage dit vrai. Il demande alors l’aide de celle qui semble la mieux placé pour l’aider sans savoir que cette aide précieuse risque fortement de se retourner contre elle.
Après avoir découvert le passé de Bobo, Charlaine nous offre, dans ce tome, la possibilité d’en savoir plus sur Olivia Charity.
Petite amie du vampire peu conventionnel qu’est Lemuel, Olivia est aussi secrète qu’une tombe. Alors qu’elle pensait ses secrets bien gardés, Olivia va vite déchanter et se retrouver elle-aussi dans l’œil du cyclone.
Tout comme le premier tome, j’ai été happée par cette nouvelle histoire. Charlaine creuse toujours un peu plus pour nous révéler toute l’étendue de cette ville aux secrets bien gardés.
Ce que j’aime dans cet univers c’est qu’alors qu’on pense devoir découvrir un seul personnage, au final, on se retrouve à tirer sur des cordages qui ne font que s’emmêler quand d’autres se découvrent. Etant une trilogie, vous vous doutez bien que chaque personnage n’aura pas son propre tome et donc que petit à petit nous allons apprendre de plus en plus de choses qui, pour ma part, m’ont données envie de continuer de tourner les pages.
Olivia est donc au cœur de l’intrigue. Cette jeune femme amoureuse d’un vampire est loin d’être une demoiselle en détresse comme nous avons pu déjà le constater dans le premier tome. Au contraire, elle est téméraire, franche, droite dans ses bottes et surtout n’a peur de rien… enfin presque. Je dois bien avouer, que c’est l’un de mes personnages préférés avec Fiji. Une bad girl comme je les aime, qui traînent des casseroles pas franchement reluisantes.
Nous retrouvons aussi les autres personnages et en découvrons toujours un peu plus. Lemuel notamment, puisque c’est le compagnon d’Olivia mais aussi Fiji et le pater.
D’autres personnages feront leur apparition. Des retraités attendrissants et marrants mais aussi des personnages que les fans de la Communauté du Sud reconnaîtront et apprécieront la venue comme que l’ai apprécié. J’ai vraiment aimé ce petit clin d’œil à son autre succès et j’ai pu m’apercevoir en lisant les autres livres de Charlaine Harris, qu’elle avait tendance à aimer faire ce genre de choses.
En résumé, un second tome à la hauteur de mes espérances. J’ai une nouvelle fois adoré et n’ai pas hésité à me jeter sur le dernier tome qui j’espère se terminera bien, cette fois.
Mes extraits :
« Quatre ans plus tôt. Elle se dirigeait vers Dallas, où elle comptait prendre un avion pour… Pour où ? Quelque part vers l’est. Elle avait finalisé un contrat à l’est de Marthasville. Il s’agissait d’un vieux rancher, qui refusait de vendre ses terres à un homme fortuné. Elle se débrouillait toujours pour repartir par un aéroport différent de celui de son arrivée, et changeait systématiquement de nom. Ce jour-là, pour la première fois, elle avait remarqué sur l’autoroute le panneau indiquant la sortie pour Midnight et Davy.
Midnight, minuit… C’était ce nom qui l’avait attirée.
N’étant pas pressée, elle avait pris la bretelle en question. Elle avait remarqué les devantures fermées. Mais le pawnshop, planté au croisement, au beau milieu de nulle part, l’avait ensorcelée.
Elle n’avait pas pu s’empêcher d’y pénétrer.
Les vitrines bondées de bibelots anciens et mystérieux l’avaient captivée. Les étagères croulaient sous les articles qu’elle manipulait malgré elle. Elle y avait passé un temps infini. Bobo, le nouveau propriétaire, lui avait gentiment annoncé qu’il devait fermer pendant une heure, le temps de dîner. Elle était partie alors pour Davy – car le restaurant Home Cookin ne lui inspirait pas confiance. Elle n’avait pas eu tort, car à l’époque, il était tenu par un vieux couple qui était loin de cuisiner aussi bien que Madonna Reed. Après avoir avalé à la hâte un hamburger et un verre de soda, elle s’était retrouvée sur la route en direction de Midnight et du pawnshop, bien plus grand à l’intérieur qu’il n’y paraissait de l’extérieur.
La nuit était tombée entretemps. Elle avait rencontré Lemuel.
Elle n’avait jamais connu personne qui lui ressemble. Elle ne savait pas ce qu’il avait ressenti pour elle, cette nuit-là, mais pour sa part, l’attirance avait été irrésistible. Olivia avait côtoyé des centaines d’hommes plus beaux, plus riches et plus puissants. En outre, elle avait immédiatement reconnu la nature de Lemuel. Mais chez lui, il y avait quelque chose, dans son âge, sa force, son caractère impitoyable, qui l’avait subjuguée.
Cette nuit-là, la petite pancarte derrière la caisse, qu’elle n’avait pas remarquée lors de sa première visite, parut lui sauter soudain au visage. « Appartement en sous-sol à louer », disait-elle, sans autre information. « Elle attendait simplement que la bonne personne la lise », avait dit Lemuel plus tard, et Olivia en était persuadée.
Ils n’étaient pas devenus amants tout de suite, même si l’alchimie des corps et leur attirance mutuelle les poussaient dans la même direction. Tous deux instinctivement prudents, ils avaient pris d’abord le temps de se connaître, isolés du reste du monde dans leur bulle personnelle.»
Chronique Tome 1
Chronique de Sandy Twi-cops
Broché: 350 pages
Editeur : J'ai lu
Collection : SEMI-POCHE IMAG
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire