Sorti le 22 mai 2024
New Adult / Urban Fantasy
Résumé:
Retrouvez l’univers de Kate Daniels dans ce recueil de trois nouvelles : Deuil magique, Rêves magiques et Dons magiques.
Andrea Nash, de l’Ordre des Chevaliers de l’Aide Miséricordieuse, avec l’aide de son amie Kate Daniels, essaye de comprendre pourquoi le chien géant à trois têtes qui garde les portes du royaume d’Hadès est en train de se balader dans Atlanta...
L’alpha du clan Félins Jim Shrapshire a toujours été quelqu’un de puissant et de silencieux. Mais quelque chose s’est emparé de lui : une force magique qui a élu domicile dans un des QG de la Meute.
La tigresse-garou, Dali Harimau, a toujours rêvé d’attirer l’attention de Jim. Mais maintenant, c’est lui qui a besoin de son aide.
Frappé par une maladie magique, Jim a besoin du flair de Dali pour la détecter. Et pour le sauver, elle doit défier un être puissant et maléfique dans une bataille d’esprit.
Un dîner en amoureux au restaurant après une longue journée, ça aurait dû être le rêve. Évidemment, les rendez-vous du Seigneur des Bêtes et de Kate Daniels ne se déroulent pas toujours comme prévu. Des non-morts courent les rues, des têtes tombent, des avocats sont déployés toutes griffes dehors et des Vikings alcoolisés multiplient les accusations.
Cette nouvelle se passe après Blessure Magique, en parallèle de l’histoire d’Andréa dans Alliage Magique. Les récits se croisent.
Mon avis: C'est toujours avec un grand plaisir de retrouver la plume mais aussi l'univers fantastique d'Ilona Andrews. Ce tome 0 rassemble 3 nouvelles Deuil Magique, Rêves Magiques et Dons Magiques.
Dans la première nouvelle, nous retrouvons Andrea et Raphael qui se retrouvent confrontés à un voleur d'âmes. Dans la seconde, c'est Dali et Jim qui devront affronter une terrible malédiction mortelle. Et enfin dans la dernière nouvelle, on y retrouvera Kate et Curran qui se retrouvent une nouvelle fois au milieu du chaos à Atlanta.
Etant une fan incontournable de cette saga, je me suis une fois de plus délectée avec chacune de ces histoires. Alors bien évidement, ces histoires se situant dans des tomes intermédiaires (avant le tome 5.5 pour les nouvelles de Kate et Andrea et après le tome 3 pour celle de Dali) nous connaissons déjà le dénouement de ces nouvelles mais elles ne sont pas pour autant inutiles car elles m'ont permise de voir d'autres facettes de cet univers. J'ai adoré découvrir de nouvelles créatures et de nouveaux mythes. J'ai aussi adoré voir les ramifications qui approfondissent certains faits que j'ai lu dans la saga de Kate Daniels.
Du côté des personnages, ce fut là encore un immense plaisir de les retrouver mais surtout de découvrir un peu plus ces trois femmes au tempérament de feu.
Andrea, Dali et Kate sont des héroïnes qui n'ont pas froid aux yeux et qui s'affirment. Ce sont aussi des femmes qui sont indépendantes et n'ont pas forcément besoin d'un homme pour s'épanouir mais profite juste de l'amour inconditionnel de leurs compagnons.
En bref, j'ai une nouvelle fois passé un excellent moment de lecture, dans un univers toujours aussi incroyable avec des personnages que j'adore.
Mes extraits:
— Toi ! Explique-toi !
Sur le siège à côté de moi, Raphael frémit. La fourrure se fondait dans une peau humaine lisse, tendue sur un corps à la beauté déchirante. Ses cheveux noirs comme le charbon descendaient de sa tête jusqu’à ses épaules. Il me regarda avec des yeux bleus brûlants, sourit et s’évanouit.
— Raphael ?
Il était tombé dans les pommes. Avec la magie en moins, changer de forme lui demandait beaucoup d’efforts et, combiné à la fatigue de cette course, V-Lyc, le virus des métamorphes, l’avait immobilisé pour un temps de repos.
Je grognai sous mon souffle. Bien sûr, il aurait pu rester conscient s’il ne s’était pas transformé en humain. Mais il savait que s’il changeait de forme, il s’évanouirait sur le siège à côté de moi, nu, et que je serais obligée de le regarder jusqu’à ce qu’il dorme profondément. Il l’avait fait exprès. Le Casanova hyène-garou avait encore frappé. Je commençais à en avoir vraiment assez de ses poursuites ridicules.
Sur le siège à côté de moi, Raphael frémit. La fourrure se fondait dans une peau humaine lisse, tendue sur un corps à la beauté déchirante. Ses cheveux noirs comme le charbon descendaient de sa tête jusqu’à ses épaules. Il me regarda avec des yeux bleus brûlants, sourit et s’évanouit.
— Raphael ?
Il était tombé dans les pommes. Avec la magie en moins, changer de forme lui demandait beaucoup d’efforts et, combiné à la fatigue de cette course, V-Lyc, le virus des métamorphes, l’avait immobilisé pour un temps de repos.
Je grognai sous mon souffle. Bien sûr, il aurait pu rester conscient s’il ne s’était pas transformé en humain. Mais il savait que s’il changeait de forme, il s’évanouirait sur le siège à côté de moi, nu, et que je serais obligée de le regarder jusqu’à ce qu’il dorme profondément. Il l’avait fait exprès. Le Casanova hyène-garou avait encore frappé. Je commençais à en avoir vraiment assez de ses poursuites ridicules.
***
— Jim ! Réveille-toi. Réveille. Toi.
Ses yeux s’ouvrirent d’un coup. Sa main sombre saisit mon poignet.
— Je dormais ?
— Oui.
— Putain.
Il se leva d’un bond, les yeux sombres en colère.
— Tu n’étais plus là. Dali Harimau, où étais-tu ?
Je me levai et croisai les bras sur ma poitrine. Je n’avais pas beaucoup de poitrine, alors croiser les bras était facile.
— J’étais sortie. Tu n’es pas mon père, Jim. Je n’ai pas besoin de te demander une autorisation avant de quitter ma maison.
Un reflet vert se dessina dans les yeux de Jim.
— Dali, où étais-tu ?
Il avait joué la carte de l’alpha. On ne discutait pas quand ses yeux s’illuminaient.
— Je faisais la course sur Buzzard. Voilà. Tu es content, maintenant ?
Il expira.
— Bien.
Bien ? Depuis quand mes courses étaient-elles quelque chose de positif ?
— Ce que tu dis n’a aucun sens
— Tu n’as pas vérifié tes messages ?
— Non, je viens de rentrer.
— Donc tu n’es pas allée à la maison ?
— Quelle maison ? Je t’ai dit que je venais de rentrer.
Les yeux de Jim s’assombrirent. Il se frotta le visage avec la main, comme s’il essayait d’essuyer quelque chose.
— J’ai besoin de ton aide.
Ses yeux s’ouvrirent d’un coup. Sa main sombre saisit mon poignet.
— Je dormais ?
— Oui.
— Putain.
Il se leva d’un bond, les yeux sombres en colère.
— Tu n’étais plus là. Dali Harimau, où étais-tu ?
Je me levai et croisai les bras sur ma poitrine. Je n’avais pas beaucoup de poitrine, alors croiser les bras était facile.
— J’étais sortie. Tu n’es pas mon père, Jim. Je n’ai pas besoin de te demander une autorisation avant de quitter ma maison.
Un reflet vert se dessina dans les yeux de Jim.
— Dali, où étais-tu ?
Il avait joué la carte de l’alpha. On ne discutait pas quand ses yeux s’illuminaient.
— Je faisais la course sur Buzzard. Voilà. Tu es content, maintenant ?
Il expira.
— Bien.
Bien ? Depuis quand mes courses étaient-elles quelque chose de positif ?
— Ce que tu dis n’a aucun sens
— Tu n’as pas vérifié tes messages ?
— Non, je viens de rentrer.
— Donc tu n’es pas allée à la maison ?
— Quelle maison ? Je t’ai dit que je venais de rentrer.
Les yeux de Jim s’assombrirent. Il se frotta le visage avec la main, comme s’il essayait d’essuyer quelque chose.
— J’ai besoin de ton aide.
***
— Salut, dit-il, ses yeux gris me souriant.
— Salut.
Derrière lui, Andrea roula des yeux.
— Qu’est-ce qu’il se passe ? lui demandai-je.
Curran ne venait presque jamais à mon bureau, surtout pas le soir. Il détestait Atlanta plus que tout. Je n’avais rien contre la ville en théorie : elle était à moitié érodée par les ondes magiques et elle brûlait beaucoup, mais j’avais un problème avec les foules. Une fois ma journée de travail terminée, je ne m’attardais pas. Je me dirigeais directement vers la Forteresse, où résidaient la Meute des métamorphes d’Atlanta et sa Poiltesse.
— J’ai pensé que nous pourrions aller dîner, dit-il, ça fait un moment qu’on n’est pas sortis.
Techniquement, nous n’étions jamais sortis dîner. Oh, nous avions déjà mangé ensemble en ville, mais c’était généralement par accident, et la plupart du temps, cela impliquait d’autres personnes et se terminait souvent par un incident violent.
— Pour quelle occasion ?
Les sourcils blonds de Curran se froncèrent.
— Faut-il qu’il y ait une occasion spéciale pour que je t’invite à dîner ?
Chronique de:
Broché: 345 pages
Editeur: Edition Bookmark
Collection: Infinity
Sous-Collection: Urban Fantasy
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