jeudi 30 avril 2020

LES JOUEURS DU RU, TOME 3 : NUMERO 1, de Amanda Bayle

Sorti le 25 mars 2020
Résumé : Le rugby, sa bouffée d’oxygène, son instant de répit.
Toute la vie de Claire tourne autour du rugby. Chaque dimanche, elle retrouve ses amis au bord du terrain et sur le pré. Beaucoup de supporters ne l’apprécient pas, mais elle s’en moque ! Elle vient assister au match pour oublier un peu son quotidien, sa vie sans saveur et son secret.
Un secret toujours plus lourd à porter.
Cependant, il en est un dont l’antipathie la touche : Benoît. Le numéro 1 de l’ESRU ne l’aime pas et ne s’en cache pas. S’il est surnommé Nounours par tous les membres de l’équipe, avec elle, il se comporte plutôt comme un grizzli : regards méprisants, visage fermé, réflexions acerbes…
Mais pourquoi ? Pourquoi la déteste-t-il à ce point ? Et pourquoi son attitude la tracasse-t-elle ? Peut-être parce qu’elle n’a jamais rien fait pour mériter son mépris. Peut-être parce qu’elle garde en mémoire le souvenir d’un instant beaucoup plus… intime entre eux.
Non, Claire, ne pense surtout pas à ça, c’est du passé, c’est enterré !
Peut-être pas si enterré que cela… Et s’il était le seul capable de la voir telle qu’elle est réellement ?


Mon avis : Je remercie tout d’abord Cynthia et les éditions Cyplog, pour cette lecture, que j’ai beaucoup apprécié et dévoré en très peu de temps !

Ne connaissant du rugby que mon père qui hurle devant les matchs télévisés, j’avoue qu’une romance dans cet univers ne m’aurait pas forcément attirée sans cette occasion. Finalement, je suis bien contente de m’être lancée, car j’ai passé un vrai moment de fraîcheur auprès de Claire et Benoît. Sans être un coup de cœur, cette lecture s’est révélée très « feel good » (même si elle n’a pas forcément vocation à l’être), et sans prise de tête. J’en avais un peu assez des gros chamboulements induits par une lecture, et ce roman est tombé à pic, il est doux, prenant, vite lu, et les personnages sont très attachants. 

Je n’ai pas lu les deux tomes compagnons de ce roman, qui se déroulent avant l’intrigue de celui-ci, mais cela ne m’a pas vraiment gêné. J’ai seulement trouvé que les personnages secondaires n’étaient que très peu approfondis, mais j’imagine qu’ils le sont plus dans les tomes précédents. De ce fait, la relation entre Claire et Benoît (Nounours pour les intimes) est très mise en avant et pour moi, c’était une bonne chose, cela renforçait l’impression d’être dans une bulle, leur bulle, celle dans laquelle ils se découvrent et voient leur relation évoluer. 

Le personnage de Claire m’a plu, sans coup de cœur car elle a quand même un sale caractère par moment, mais avec le recul je lui ressemble beaucoup… Et c’est bien connu, on n’aime pas beaucoup voir ses défauts mis en avant, alors c’est sûrement pour ça que son personnage ne m’a pas transcendé. Reste qu’elle cache beaucoup de choses que je ne dévoilerai pas ici, et cela joue beaucoup en sa faveur, puisque j’ai fini par m’attacher à elle au fil des chapitres. Quant à Nounours, il est doux, attachant, généreux, et adorable sous sa carapace. C’est justement leur plus gros point commun à ces deux-là, une grosse carapace qu’il faut gratter avant d’avoir affaire à leur vraie être, leur vraie personnalité. Cela approfondit le cliché du chat et de la souris, et donne de l’intérêt à leur histoire.

Alors oui, on a affaire à quelques clichés au fil de ce roman (notamment celui cité juste au-dessus), mais bon, de temps en temps, ça ne fait pas de mal. Les personnages ne peuvent pas se voir en peinture au début du roman, et voient leur relation évoluer très rapidement à la suite d’une nuit qu’ils passent tous les deux, enfermés dans une grange. Et franchement, ce rapprochement s’effectue très naturellement, et c’est là que se justifie mon intérêt pour ce livre : la plume de l’auteure aide grandement à oublier ces clichés, car tout est si naturel, qu’on pourrait avoir l’impression de voir une histoire d’amour naître entre deux amis, deux connaissances, bref des gens de notre entourage. Cela rend ce roman très actuel, très « normal », car finalement leur histoire ressemble à celles que nous pouvons vivre. Et ça fait du bien de lire ce genre d’écrits de temps à autre ! 

Autrement, j’ai beaucoup aimé la plongée dans l’univers du rugby, j’en ai appris un peu plus sur ce sport, brut mais en même temps lien inextinguible entre ses joueurs. Le fait que l’action se passe en France, et dans un trou paumé, m’a aussi beaucoup plu, car cela renforce le sentiment de proximité que j’ai vécu pendant ma lecture.

En bref, j’ai eu un vrai coup de cœur pour la plume de cette auteure que je découvrais par ce livre. Je réitérerai très certainement l’expérience avec les autres tomes de cette saga, et je vous la recommande chaudement !


Mes extraits :

Mais soudain, un de leurs adversaires, un petit, un gringalet même, s’élance entre Axel et Thibault pour choper la balle au vol au moment d’une passe. Rapide comme le putain de vif d’or d’Harry Potter, il fila entre tous les joueurs de l’ESRU. Benoît se jeta en avant pour le plaquer, mais le gamin était pire qu’une savonnette et lui glissa littéralement entre les bras, le laissant s’écrouler de tout son long sur la pelouse glacée. 

* * *

- Tu veux me faire le coup de la panne ? demanda-t-elle. 
Pour toute réponse, il ricana. Ils venaient de quitter une petite voie sinueuse pour déboucher sur une grande nationale. Claire retint son souffle à la vue du paysage.
- T’es sérieux ? Tu vas me faire monter là-haut ? s’écria-t-elle en devinant les intentons de Benoît. 
Ce dernier lui jeta un regard en coin.
- T’as dit que tu devais t’entraîner, non ? 
Face à eux se dressait un volcan […].
- Oui, j’ai dit m’entraîner, j’ai pas dit mourir. 


Chronique de Lilice TwiCops

Broché : 358 pages
Editeur : Cyplog (25 mars 2020)

2 commentaires:

  1. j'ai beaucoup aimé aussi Numéro 1,du coup je me suis procuré les 2 titres précédents tout aussi sympa!!!Et mon préféré est Numéro 10,oh oui!......

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  2. Chouette! Moi qui suis passionnée de rugby, il faut que je le lise! Merci!

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