jeudi 18 août 2022

LES ENQUETES DE PERSEPHONE, T3 Meurtre en juin, grenier plein de foin ! d'Elodie Delfa

 Sortie le 5 août 2022

Résumé: Rien ne va plus chez les Toussaint-Malvac. Brigitte, la mère d'Adalric, séjourne dans un institut psychiatrique, et alors qu'elle semblait aller mieux, voilà qu'elle est accusée du meurtre de sa compagne de chambre ! Sans hésiter, Perséphone accompagne Adalric à Alet-les-Bains, petit village du sud-ouest de la France, dans l'Aude, afin de sortir la pauvre Brigitte de là. L'institut « Le Passage » s'avère bien moins doré que son blason : le directeur est mégalo, la psychologue est une reine des glaces, les résidents paraissent cacher des secrets... et en prime, un nouveau meurtre est commis ! Qui se cache derrière ces meurtres ? Et pourquoi ont-ils été commis ? Adalric et sa mère seraient-il en danger ? Une chose est sûre, nul n'est désormais en sécurité au sein de l'institut. Perséphone, toujours aussi gourmande et curieuse, va se démener pour découvrir la vérité et tenter de faire innocenter Brigitte.

Mon avis: Avant tout, je remercie les éditions AlterReal pour ce service presse. C'est avec plaisir que je retrouve Perséphone dans sa nouvelle aventure. Après un meurtre à Morne l'étang, après la disparition de la soeur de Perséphone, l'organisatrice de mariage s'engage dans une nouvelle enquête afin d'aider Aldaric à disculper sa mère biologique d'un meurtre commis dans son centre de repos médicalisé. Tout semble la désigner comme la coupable mais une fois sur place, Perséphone se rend compte que l'institut bien réputé cache quelques sombres secrets...

Tout comme les deux premiers volets, j'ai passé un excellent moment avec ce cosy mystery bourré d'humour et aux personnages très attachant. J'ai une nouvelle fois apprécié la légèreté de l'enquête sans que cela n'empiète sur la qualité de l'intrigue. Alors comme toujours avec ce genre de romans, l'enquête n'est pas complexe et tout se résout facilement mais c'est aussi ce que j'aime avec les cosy mystery: c'est frais, rigolo et sans prise de tête. 

Du côté des personnages, on note l'avancée timide de la relation entre Perséphone et Aldarick. Un pas en avant, deux pas en arrière mais cela reste quand même un début de relation entre deux personnages très attachants. J'aime toujours autant le côté pétillant de Perséphone et le côté plus bourru d'Aldarick et les deux ensemble sont mignons mais aussi explosif.

Je termine donc sur ce troisième tome sur une nouvelle note positive. J'aime toujours autant le côté frais du roman, l'humour employé par l'autrice mais aussi l'intrigue qui a fait remué mes ménages pour trouver le coupable, à moins que la mère d'Aldarick ne le soit? 


Mes extraits:
Elle se mordit la lèvre pour empêcher le flot de questions qui tournait en boucle dans sa caboche de se déverser. Adalric avait besoin de souffler. La vie ne l’avait pas épargné. Non content d’avoir eu une enfance difficile à cause de la tyrannique Gertrude, il avait perdu son père dans des circonstances dramatiques quinze ans plus tôt et on l’avait accusé à tort du meurtre de celui-ci. Il en gardait une défiance tenace pour tout ce qui portait un uniforme. Alors se retrouver confronté à un crime dans son domaine, en avril, avait ravivé ces mauvais souvenirs. Et à présent, cette nouvelle affaire lui assénait le coup de grâce. Rien de surprenant au fait qu’il se referme comme une huître ! Pourtant, lorsqu’il sortait de sa réserve, Adalric était d’une compagnie fort agréable.
Et tu as un énorme faible pour lui ! se moqua Trompette, le mental infernal de Perséphone, qui prenait toujours un malin plaisir à la remettre à sa place.
Oui, elle devait se l’avouer, elle était en « crush » sur Adalric. C’était Pandore, sa cadette, qui employait cet anglicisme tendance pour désigner un penchant irrépressible envers quelqu’un. Mais quelle femme pouvait se vanter de ne pas craquer pour le viticulteur ?
En plus d’être charmant, désirable, sexy, intelligent et attentionné, Adalric était riche. Il possédait un domaine viticole et un manoir dont il était l’unique héritier. Toutes les jeunes femmes en âge de convoler dans un rayon de trente kilomètres autour de son domaine avaient dû tenter de lui mettre le grappin dessus, à un moment ou à un autre. Mais monsieur Toussaint-Malvac n’était pas homme à se marier !
Perséphone esquissa un petit sourire et fit mine d’admirer une goutte de pluie qui glissait sur la vitre de sa portière. N’empêche qu’ils avaient bel et bien failli s’embrasser la veille au soir. Oh, elle était gênée rien que d’y penser !

Chronique de Sandy Twi-Cops

Broché: 299 pages
Editeur: ALter Real Editions
Collection: Real suspens


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