Sorti le 13 novembre 2019
Résumé:
Ils sont venus sur terre – Pestilence, Guerre, Famine et Mort.
Chevauchant leurs effroyables destriers, les quatre cavaliers ont parcouru le globe, avec chacun le pouvoir d'anéantir l'humanité. Ils sont venus sur terre... pour nous éliminer tous.
Quand Pestilence se dirige vers sa ville, Sara Burn n'a qu'une seule certitude : tous ceux qu'elle connaît, tous ceux qu'elle aime, vont mourir. À moins, bien sûr, que le cavalier aux traits angéliques ne soit arrêté avant. Et c'est exactement ce qu'elle espère accomplir lorsqu'elle tire sur la créature démoniaque et la jette à bas de sa monture. Dommage que personne ne l'ait informée que Pestilence ne peut être tué. Le cavalier – bien vivant et extrêmement furieux – la retient maintenant prisonnière et a hâte de la voir souffrir. Pourtant, après des semaines passées à ses côtés, les sentiments qu'il éprouve pour elle, et ceux qu'elle ressent pour lui, deviennent de plus en plus confus. Sara a peut-être enfin l'opportunité de sauver le monde... mais son cœur, lui, a de fortes chances d'y rester.
Mon avis: Après avoir lu ce livre en VO, et surtout l'avoir adoré, il était inconcevable que je ne lise pas en VF pour voir si j'avais bien tout compris, notamment à cause de mon anglais plutôt faible. Eh bien, bonne nouvelle, j'ai non seulement tout compris l'histoire mais, en plus, j'ai de nouveau adoré cette histoire.
Il faut dire que même si j'ai déjà lu des romans fantastiques sur les cavaliers de l'apocalypse, cette histoire a quelque chose de plus, notamment ce petit côté noir et post apocalyptique abordé par l'auteure dès les premières pages du roman où nous rencontrons l'unique narratrice, Sara, qui a une mission: tuer Pestilence. Une mission primordiale pour sauver les humains décimés par les quatre cavaliers cinq ans plus tôt, et qui, pour une raison obscure, Pestilence est revenu pour terminer le travail. Seulement, Sara va apprendre à ses dépends qu'il est impossible de tuer un cavalier, et Pestilence compte bien lui faire payer le prix fort en l'emmenant avec lui accomplir sa mission faisant d'elle un otage complice malgré elle. De fil en aiguille, leur relation va changer, des sentiments contradictoire vont immerger, mais comment peuvent-ils s'aimer quand Pestilence est censé détruire la race humaine?
Comme je le disais donc plus haut, j'ai tout simplement adoré cette histoire. J'ai adoré son contexte apocalyptique, cette vengeance divine sur l'Homme qui détruit plus qu'il ne construit. Puis il y a ce quasi huis clos entre les personnages principaux qui engendre cette relation amour / haine tellement complexe mais super bien construite par l'auteure. Je vous raconte pas comment j'ai couiné ou rit face aux échanges entre Sara et Pestilence.
La dynamique de leur couple est tellement bien travaillée que je n'ai pu qu'apprécier le chemin que l'auteure leur avait dessiné. Et pourtant ce n'était pas couru d'avance car leur relation a vraiment très très mal commencé, mais Sara et Pestilence ont réussi à changer la donne.
Ainsi nous avons Sara, la vingtaine bien tassée, qui, à l'approche de Pestilence sur sa ville natale, se voit confier la mission de tuer le cavalier. Rien que ce sacrifice montre le courage de la jeune femme. Et même si elle échoue, Sara ne se laisse pas démonter. Même si Pestilence la torture, elle continue de lui tenir tête, et rien que pour ça, je la respecte. Puis il y son empathie, sa foi en l'humanité et sa capacité à savoir se remettre en question qui ont finit par renforcer mon sentiment d'appréciation pour elle.
En ce qui concerne Pestilence, je ne suis pas tombée sous son charme immédiatement. Il m'a fallut du temps, apprendre à faire connaissance avec lui sans voir le monstre qu'il s'efforce d'être. Mais c'est surtout Sara qui va le faire évoluer, lui faire découvrir des sentiments qu'il ne pensait pas pouvoir connaître.
En bref, un premier tome qui m'aura séduite non pas une fois mais deux fois. J'ai complètement été absorbée par l'histoire et j'ai fondu pour ce couple que tout séparait. Maintenant, je suis plus qu'impatiente de découvrir Mort qui a fait une petite apparition dans ce tome.
Il faut dire que même si j'ai déjà lu des romans fantastiques sur les cavaliers de l'apocalypse, cette histoire a quelque chose de plus, notamment ce petit côté noir et post apocalyptique abordé par l'auteure dès les premières pages du roman où nous rencontrons l'unique narratrice, Sara, qui a une mission: tuer Pestilence. Une mission primordiale pour sauver les humains décimés par les quatre cavaliers cinq ans plus tôt, et qui, pour une raison obscure, Pestilence est revenu pour terminer le travail. Seulement, Sara va apprendre à ses dépends qu'il est impossible de tuer un cavalier, et Pestilence compte bien lui faire payer le prix fort en l'emmenant avec lui accomplir sa mission faisant d'elle un otage complice malgré elle. De fil en aiguille, leur relation va changer, des sentiments contradictoire vont immerger, mais comment peuvent-ils s'aimer quand Pestilence est censé détruire la race humaine?
Comme je le disais donc plus haut, j'ai tout simplement adoré cette histoire. J'ai adoré son contexte apocalyptique, cette vengeance divine sur l'Homme qui détruit plus qu'il ne construit. Puis il y a ce quasi huis clos entre les personnages principaux qui engendre cette relation amour / haine tellement complexe mais super bien construite par l'auteure. Je vous raconte pas comment j'ai couiné ou rit face aux échanges entre Sara et Pestilence.
La dynamique de leur couple est tellement bien travaillée que je n'ai pu qu'apprécier le chemin que l'auteure leur avait dessiné. Et pourtant ce n'était pas couru d'avance car leur relation a vraiment très très mal commencé, mais Sara et Pestilence ont réussi à changer la donne.
Ainsi nous avons Sara, la vingtaine bien tassée, qui, à l'approche de Pestilence sur sa ville natale, se voit confier la mission de tuer le cavalier. Rien que ce sacrifice montre le courage de la jeune femme. Et même si elle échoue, Sara ne se laisse pas démonter. Même si Pestilence la torture, elle continue de lui tenir tête, et rien que pour ça, je la respecte. Puis il y son empathie, sa foi en l'humanité et sa capacité à savoir se remettre en question qui ont finit par renforcer mon sentiment d'appréciation pour elle.
En ce qui concerne Pestilence, je ne suis pas tombée sous son charme immédiatement. Il m'a fallut du temps, apprendre à faire connaissance avec lui sans voir le monstre qu'il s'efforce d'être. Mais c'est surtout Sara qui va le faire évoluer, lui faire découvrir des sentiments qu'il ne pensait pas pouvoir connaître.
En bref, un premier tome qui m'aura séduite non pas une fois mais deux fois. J'ai complètement été absorbée par l'histoire et j'ai fondu pour ce couple que tout séparait. Maintenant, je suis plus qu'impatiente de découvrir Mort qui a fait une petite apparition dans ce tome.
Mes extraits:
Ils vinrent avec l’orage.
Du ciel jaillirent de grands panaches de nuages en tourbillonnant. L’air du désert s’épaissit, chargé d’humidité et d’une odeur lourde et pénétrante.
Un éclair.
BOUM !
La Terre s’illumina comme si elle avait pris feu et ils apparurent – quatre hommes infernaux sur leurs terribles destriers. Les bêtes monstrueuses ruèrent et fouettèrent l’air de leurs sabots tandis que leurs maîtres posaient sur le monde leur regard surnaturel et effrayant.
Pestilence, sa couronne perchée sur le front.
Guerre, avec sa lame d’acier dégainée.
Famine, une faux et une balance à portée de main.
Et Mort, blême, ses ailes sombres repliées dans le dos et un flambeau à la fumée bilieuse serré dans le poing.
Les Quatre Cavaliers de l’Apocalypse, venus s’emparer de la Terre et anéantir les mortels qui l’habitent.
***
Je l’entends avant de le voir. Le battement étouffé des sabots de sa monture résonne dans la fraîcheur matinale, d’abord si assourdi que je l’imagine presque. Mais le claquement s’amplifie encore et encore jusqu’à ce qu’il apparaisse.
Je perds de précieuses secondes à scruter, hébétée, cette… créature.
Il porte une armure dorée et chevauche un destrier blanc. Un arc et un carquois ornent son dos, ses cheveux blonds sont retenus par une couronne d’or et son visage… Il est angélique et fier.
Le Cavalier est presque trop beau à regarder. Trop époustouflant, trop noble, trop menaçant. Je ne m’y attendais pas. Je ne m’attendais pas à m’oublier, à oublier pourquoi je suis tapie là. Je ne m’attendais pas à me sentir... émue. Pas avec toute la peur et la haine qui bouillonnent en moi.
Mais je suis complètement subjuguée par lui… Le premier Cavalier de l’Apocalypse.
Pestilence le Conquérant.
Chronique de Sandy Twi-Cops
Broché: 460 pages
Editeur: Collection Infinity
Collection: Urban Fantasy
Hâte de le lire!
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