mardi 10 septembre 2024

LE ROYAUME DES CORBEAUX, T2 La maison aux coeurs exaltés d'Olivia Wildenstein

 Sorti le 10 janvier 2024

New Adult / Romantasy



Résumé: Depuis sa plus tendre enfance, Fallon est amoureuse du prince de Luce. Alors, lorsqu'un oracle lui a prédit qu'elle deviendrait reine, elle a pensé que c'est à ses côtés qu'elle dirigerait le royaume des Faés. Mais le destin en décide autrement lorsqu'elle est enlevée par le roi Lorcan, souverain du royaume du Ciel, et retenue captive dans son palais en haut d'une montagne. Le roi veut que Fallon et les immenses pouvoirs qui sommeillent en elle lui appartiennent et brisent sa malédiction. Enfermée dans une prison dorée, la jeune femme ne rêve que de s'enfuir. Mais il semble impossible d'échapper à cet homme possessif, arrogant et... très séduisant. Et puis, Lorcan est le seul à pouvoir protéger Fallon des ennemis qui la traquent sans relâche. Retrouver la liberté pourrait signer son arrêt de mort...

Mon avis: Malgré un coup de coeur pour le premier tome, il m'a fallu un peu de temps avant de sortir celui-ci de ma PAL. J'ai donc eu un peu de mal à me remettre l'histoire en tête sans au moins relire les derniers chapitres, puis, je me suis plongée dans ce second tome. Malgré les vagues souvenirs, il ne m'a pas fallu très longtemps pour me retrouver alpaguer par cette lecture où j'ai  retrouvé Fallon qui, après avoir libéré le roi des Corbeaux de sa malédiction se retrouve dans le royaume du Ciel. Un enfermement qu'elle a du mal à gérer et dont elle n'hésitera pas à braver malgré les dangers qui pèsent sur elle. 

Dans ce second tome, nous explorons donc un nouveau pan de l'univers crée par l'autrice. Très riche et toujours aussi bien détaillé, j'ai vraiment adoré parcourir ce nouveau royaume où on y retrouve les us et coutumes des Corbeaux. Olivia Wildenstein a su donner vie à son univers avec sa plume et le rythme qu'elle impose à cette histoire est impeccable. J'ai tellement été prise par l'intrigue que je n'ai pas su poser le roman avant d'avoir lu la dernière page.
Il faut dire que côté rebondissements on est servi! Complots, trahisons, stratégies politiques, tout est mis en place pour garder l'attention du lecteur. 

Du côté des personnages, je ne vous cache pas que j'ai parfois eu du mal avec les réactions de la demi Fae. Parfois égocentrique, parfois capricieuse, je n'ai pas toujours été d'accord avec ses réactions parfois puériles. Cependant, Fallon est surtout une jeune femme qui n'aime pas l'inaction. Ce n'est pas une damoiselle en détresse et elle refuse ce statut quitte à braver le danger connement. Elle reste malgré tout un personnage intéressant à suivre car elle est encore en cours de développement et son évolution ne peut être que positive, même si elle est encore légère. 

Pour finir, en ce qui concerne la romance de cette histoire, on peut dire que le cap de la rencontre est passée et que désormais on passe aux choses sérieuses. En effet, avec ce second tome, on entre clairement dans le jeu de la séduction avec des scènes parfois spicy. Cependant, l'autrice joue aussi avec nos nerfs avec la mise en place de l'ennemies to lovers et un jeu du chat et de la souris qui fait aussi grincer des dents parfois! Mais meuf, quand tu as un Lore pour toi, qu'est ce que tu vas te compliquer la vie à chercher d'autres mecs? 

Enfin bref, un second tome qui est aussi bien, voir mieux que le premier tome. Tout monte en puissance et je n'attends qu'une chose: lire le dernier tome qui m'attend sagement dans ma Pal. 

Mes extraits:
— Tu penses probablement que je suis un monstre, et peut-être que j'en suis devenu un à force d'en combattre d'autres. Mais comme tu l'as dit, tu es enchaînée à moi, Petit Oiseau.
J'expulse un souffle du coin des lèvres en signe de frustration.
— Je ne l'ai pas dit. Je l'ai pensé...
—Tu sais ce que ça fait de moi par rapport à toi ?
Je soupire.
— Mon boulet ?
Ses lèvres se courbent.
— Cela fait de moi ton monstre. Celui qui combattra tous les autres pour te maintenir en sécurité.

Chronique de:
Broché: 600 pages
Editeur: Korrigan

Lien de la chronique du T1: ici


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