Sorti le 20 mars 2019
Résumé:
Vanessa vient de démissionner de son poste d’assistante auprès d’Aiden Graves, un sportif taiseux et désagréable. Soulagée mais très endettée elle ne sait pas trop ce que l’avenir lui réserve. Et voilà que, soudain, le séduisant énergumène en question se pointe chez elle avec une drôle de proposition, une offres inacceptable et que pourtant, elle peut difficilement refuser…
Mon avis: J'ai découvert il y a peu la plume de Mariana Zapata et j'ai adoré.
J'ai adoré car dans chacun de ses romans, cette auteure s'applique à installer son univers, ses personnages, sa romance et faire en sorte que chacune de ses histoires puissent être vues comme une histoire que chacun ou chacune d'entre nous pourrez vivre. Eh oui, envolé les coups de foudre au premier regard, avec Mariana Zapata, la romance se mérite et ne prend pas toute la place dans l'histoire au détriment des personnages.
Avec Et puis quoi encore, nous découvrons l'histoire de Vanessa, une jeune femme qui est assistante d'un célèbre footballeur américain, Aiden Graves. Enfin plutôt boniche d'Aiden Graves. Mais tout cela est terminé. Vanessa a désormais de quoi commencer sa nouvelle activité: designer. Et tout cela sans aucun regret, vu que même après avoir démissionné elle n'a eu aucun remerciement de son employeur, juste son indifférence habituelle. Alors quel n'est pas son étonnement quand elle le voit débarquer pour lui demander de revenir. Non pas qu'elle en ait l'intention, elle est même bien décidée à lui faire comprendre que non, c'est non. Mais Graves est bien plus têtue qu'elle et la proposition a évolué. Un mariage! Ni voyez aucune romance, le canadien a juste besoin d'une carte verte et a les moyens de la faire céder. Tout le monde a un prix, y compris Vanessa qui est surendettée. Après tout ce n'est que l'affaire de cinq ans, non?
C'est le sourire aux lèvres que je termine cette romance. Mariana Zapata excelle dans son art et trouve toujours les mots justes pour nous faire passer un agréable moment. Ce roman n'échappe pas au style de ses prédécesseurs. A savoir un rythme lent mais fluide. C'est toujours agréable de se laisser porter par une histoire et comme à chaque fois, j'ai succombé à l'histoire et aux personnages.
A l'image de l'histoire, les personnages sont développés avec lenteur mais cela permet de vraiment comprendre toute leur complexité et de les voir ainsi évoluer sereinement sans à coups brusques.
Vanessa est une femme comme je les aime. Indépendante, avec du caractère mais qui reste une femme ayant besoin de considération. Alors comment dira que la voir en couple avec Aiden est juste choquant.
En même temps, Aiden c'est un mur de pragmatisme. Le mec ne fait rien par plaisir, à part jouer au football. Au début, il faut s'accrocher. Aiden est un sacré connard. Mais, et c'est là que la lenteur de l'histoire prend tout son sens, c'est le personnage qui subit une véritable métamorphose. Non pas à cause d'un coup de foudre ou des hormones qui le dérangent, mais parce qu'il apprend à s'ouvrir et à découvrir les autres. Et bon sang que ça fait du bien de voir ce genre d'évolution! Une évolution simple et naturelle.
En bref, un roman qui n'est pas un coup de coeur mais que j'ai adoré lire quand même. J'ai toujours autant la plume inimitable de Mariana Zapata et je ne raterais pas le prochain qui sortira.
J'ai adoré car dans chacun de ses romans, cette auteure s'applique à installer son univers, ses personnages, sa romance et faire en sorte que chacune de ses histoires puissent être vues comme une histoire que chacun ou chacune d'entre nous pourrez vivre. Eh oui, envolé les coups de foudre au premier regard, avec Mariana Zapata, la romance se mérite et ne prend pas toute la place dans l'histoire au détriment des personnages.
Avec Et puis quoi encore, nous découvrons l'histoire de Vanessa, une jeune femme qui est assistante d'un célèbre footballeur américain, Aiden Graves. Enfin plutôt boniche d'Aiden Graves. Mais tout cela est terminé. Vanessa a désormais de quoi commencer sa nouvelle activité: designer. Et tout cela sans aucun regret, vu que même après avoir démissionné elle n'a eu aucun remerciement de son employeur, juste son indifférence habituelle. Alors quel n'est pas son étonnement quand elle le voit débarquer pour lui demander de revenir. Non pas qu'elle en ait l'intention, elle est même bien décidée à lui faire comprendre que non, c'est non. Mais Graves est bien plus têtue qu'elle et la proposition a évolué. Un mariage! Ni voyez aucune romance, le canadien a juste besoin d'une carte verte et a les moyens de la faire céder. Tout le monde a un prix, y compris Vanessa qui est surendettée. Après tout ce n'est que l'affaire de cinq ans, non?
C'est le sourire aux lèvres que je termine cette romance. Mariana Zapata excelle dans son art et trouve toujours les mots justes pour nous faire passer un agréable moment. Ce roman n'échappe pas au style de ses prédécesseurs. A savoir un rythme lent mais fluide. C'est toujours agréable de se laisser porter par une histoire et comme à chaque fois, j'ai succombé à l'histoire et aux personnages.
A l'image de l'histoire, les personnages sont développés avec lenteur mais cela permet de vraiment comprendre toute leur complexité et de les voir ainsi évoluer sereinement sans à coups brusques.
Vanessa est une femme comme je les aime. Indépendante, avec du caractère mais qui reste une femme ayant besoin de considération. Alors comment dira que la voir en couple avec Aiden est juste choquant.
En même temps, Aiden c'est un mur de pragmatisme. Le mec ne fait rien par plaisir, à part jouer au football. Au début, il faut s'accrocher. Aiden est un sacré connard. Mais, et c'est là que la lenteur de l'histoire prend tout son sens, c'est le personnage qui subit une véritable métamorphose. Non pas à cause d'un coup de foudre ou des hormones qui le dérangent, mais parce qu'il apprend à s'ouvrir et à découvrir les autres. Et bon sang que ça fait du bien de voir ce genre d'évolution! Une évolution simple et naturelle.
En bref, un roman qui n'est pas un coup de coeur mais que j'ai adoré lire quand même. J'ai toujours autant la plume inimitable de Mariana Zapata et je ne raterais pas le prochain qui sortira.
Mes extraits:
— Pourquoi faites-vous cette tête ? me demanda-t-il soudain.
Je clignai des yeux, prise au dépourvu, et haussai les sourcils en jouant l’imbécile.
— Quelle tête ?
Cessant de manger, il plissa les yeux.
— Celle-là, répondit-il en donnant un petit coup de menton dans la direction.
Je fis mine de ne pas comprendre.
— Vous avez une objection ? lança-t-il.
J’avais toujours cent choses à lui dire, mais je le connaissais par cœur : il se fichait bien de savoir si j’avais quelque chose à dire ou non. Peu lui importait que mon avis soit différent du sien, ou que j’estime qu’il doive faire les choses autrement. Il ne faisait que me rappeler qui était le patron.
C’est-à-dire, lui.
— Moi ? Pas du tout.
Il me coula un regard entendu, puis ses yeux s’arrêtèrent sur ma main.
— Alors arrêtez de me faire des doigts d’honneur en douce.
Je pinçai les lèvres.
Cet homme était un vrai sorcier. Je le jure sur ma vie, c’était un sorcier. Un voyant. Doté d’un troisième œil. Chaque fois que je lui faisais un doigt d’honneur, il s’en rendait compte. Moi qui pensais être discrète…
— Non.
— Si.
Juste ciel !
— Non.
— Si, insista-t-il.
Mon estomac gronda, me rappelant que je n’avais rien mangé depuis mon petit déjeuner, il y a des heures. Je remontai mes lunettes sur mes cheveux et me frottai les yeux en soupirant, avant de le regarder d’un œil flou.
— Je suis très honorée, mentis-je, mais je suis la dernière personne à qui vous devriez demander ça.
Il haussa le menton tandis que ses narines frémissaient d’irritation. Ce colosse dont le métier était d’affronter d’autres colosses me fusillait du regard. Moi.
— Vous avez un petit ami ?
— Non…
— Alors il n’y a pas de problème.
Chronique de Sandy Twi-Cops
Je clignai des yeux, prise au dépourvu, et haussai les sourcils en jouant l’imbécile.
— Quelle tête ?
Cessant de manger, il plissa les yeux.
— Celle-là, répondit-il en donnant un petit coup de menton dans la direction.
Je fis mine de ne pas comprendre.
— Vous avez une objection ? lança-t-il.
J’avais toujours cent choses à lui dire, mais je le connaissais par cœur : il se fichait bien de savoir si j’avais quelque chose à dire ou non. Peu lui importait que mon avis soit différent du sien, ou que j’estime qu’il doive faire les choses autrement. Il ne faisait que me rappeler qui était le patron.
C’est-à-dire, lui.
— Moi ? Pas du tout.
Il me coula un regard entendu, puis ses yeux s’arrêtèrent sur ma main.
— Alors arrêtez de me faire des doigts d’honneur en douce.
Je pinçai les lèvres.
Cet homme était un vrai sorcier. Je le jure sur ma vie, c’était un sorcier. Un voyant. Doté d’un troisième œil. Chaque fois que je lui faisais un doigt d’honneur, il s’en rendait compte. Moi qui pensais être discrète…
***
Dans ma tête, je mis mes doigts en forme de pistolet, le braquai sur ma tempe et appuyai sur la détente. En réalité, je me contentai de le fixer d’un air impassible.— Non.
— Si.
Juste ciel !
— Non.
— Si, insista-t-il.
Mon estomac gronda, me rappelant que je n’avais rien mangé depuis mon petit déjeuner, il y a des heures. Je remontai mes lunettes sur mes cheveux et me frottai les yeux en soupirant, avant de le regarder d’un œil flou.
— Je suis très honorée, mentis-je, mais je suis la dernière personne à qui vous devriez demander ça.
Il haussa le menton tandis que ses narines frémissaient d’irritation. Ce colosse dont le métier était d’affronter d’autres colosses me fusillait du regard. Moi.
— Vous avez un petit ami ?
— Non…
— Alors il n’y a pas de problème.
Chronique de Sandy Twi-Cops
Broché: 544 pages
Editeur: J'ai Lu
Collection: LJ
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