mercredi 12 avril 2017

PSI CHANGELING, Étreintes sauvages de Nalini Singh

Sorti le 17 mars 2017

Résumé : Au fond des océans, Tazia Nerif cherche à briser le Silence du commandant Psi de sa base. Dorian, incapable de se transformer, doit apprendre à laisser son léopard jouer s’il veut devenir un changeling à part entière. Cruellement blessé par une louve dominante, Felix refuse de se laisser séduire à nouveau, mais Dezi est prête à tout pour le convaincre de lui accorder sa confiance. Kenji et Garnet, autrefois séparés, sont de nouveau irrésistiblement attirés l’un par l’autre, mais un lourd secret menace leur bonheur…

Mon avis : Avant de commencer mon avis, j’aimerais, en premier lieu, remercier Milady pour cet envoi, puis préciser que ce livre n’est pas une suite mais un tome de 4 petites nouvelles qui se situent entre les différents tomes des psi changeling.
Vous découvrirez à travers ces nouvelles des anciens comme des nouveaux personnages, et bien que leurs histoires soient courtes, elles apportent chacune à leur façon un petit plus dans l’univers des psi changeling.

Comme à chaque fois avec l’univers de Nalini Singh, j’ai passé un excellent moment. Je ne vous cacherais pas que j’ai une petite préférence pour deux des histoires, même si les deux autres étaient, elles aussi très bien.

Commençons par la première nouvelle où nous rencontrons Tazia, une jeune femme humaine et Stephan, un TKPsi défectueux régit par Silence.
Bien que courte, j’ai apprécié me plonger dans l’histoire de ces deux personnages. Nous apprenons en même temps qu’eux, à les connaître et nous voyons naître leur idylle au fil des pages. Les personnages sont sympathiques et agréable à suivre, toutefois, il m’a manqué d’un petit quelque chose, un danger, une épreuve, pour pouvoir mieux l’apprécier.

Pour la seconde nouvelle, j’ai complètement succombé. Nous y retrouvons Dorian mais aussi Lucas, Vaughn et Mercy. Nalini Singh nous a offert à travers le personnage de Dorian une vue sur le passé et le présent de la sentinelle. L’histoire est essentiellement basée sur la latence de Dorian à ne pas savoir se transformer puis après qu’il ait réussi. C’est une histoire remplie de joie et d’amour purs.

Dans la troisième nouvelle, nous assistons au jeu de séduction entre la très dominante Dezi de Dark River et le très soumis Felix de Snow Dancer, qui, échaudé par une relation avec une dominante craint de l’histoire passée se répète. Arriveront-ils à s’aimer ?
Bien que sympathique, je me suis, un chouya, ennuyée avec cette histoire. Ça manquait un peu de piquant et de difficulté, mais c’était quand même amusant de les voir se tourner autour.

Pour la dernière nouvelle entre Kenji et Garnet, j’ai adoré. J’ai retrouvé l’esprit des Psi-Changeling et j’aurais peut-être même aimé un tome à part pour eux. L’enquête que poursuit Garnet sur le meurtre d’un de ses loups et le mystère qui entoure Kenji pimentent un peu les choses et donnent envie d’en savoir un peu plus.

En bref, un super tome qui nous fait passer, encore une fois, un bon moment dans l’univers de Psi-Changeling et nous aide à patienter pour le prochain tome qui se portera sur Silver Mercant.

Mes extraits :
Première nouvelle :
« — Je suis listé comme Tk volontaire après de l’Organisation internationale de la recherche et du sauvetage.
Elle cligna des yeux, ayant présumé qu’on l’avait appelé en renfort pour le compte d’une quelconque entreprise commerciale. Andres – qui avait retiré ses écouteurs, car pour rien au monde il n’aurait manqué une conversation tenue en sa présence – exprima sa surprise plus ouvertement.
— Vous pouvez répéter ?
Tazia comprenait sans mal la réaction confuse de son ami. La recherche et le sauvetage ne constituaient pas un secteur lucratif et, à ce titre, jamais le Conseil Psi n’autoriserait un tel « gâchis » de ressources. À moins que ce ne soit une manœuvre politique.
— S’agit-il d’une enclave Psi ? l’interrogea-t-elle, se demandant si le Conseil tentait de redorer son image auprès de son peuple après les récents troubles.
— Non. Humaine.
Andres secoua la tête.
— Ne le prenez pas mal, Stefan, mais les Psis ne viennent pas en aide aux humains, et ils envoient encore moins des télékinésistes surpuissants.
— Étant à la fois Psi et Tk, je peux vous affirmer que c’est incorrect.
— Vous voyez ce que je veux dire.
— Non.
Son ton laissait clairement entendre que la discussion s’arrêtait là. »
*** ***
Deuxième Nouvelle :
« — Dorian ?
Sautant depuis son repaire, Lucas atterrit élégamment sur le tapis forestier. Pieds nus, il portait un jean et un tee-shirt bleu délavé.
Dorian sortit du couvert des arbres.
— Oui, c’est moi.
— Depuis quand tu te caches comme ça, toi ? (Le mâle dominant s’approcha.) Viens, monte. Sascha est en train de prépa…
Lucas se figea et arbora aussitôt ses yeux de panthère. Avec la rapidité d’un chef de meute, il posa les mains sur le visage de Dorian.
Ce dernier sentit son léopard monter à la surface, sut que ses yeux changeaient et que ses griffes sortaient. Mais le félin en resta là, comme s’il avait conscience que Dorian et lui avaient tous deux besoin d’être présents à cet instant. L’homme comme l’animal étaient nerveux, même si Dorian savait qu’il n’y avait aucune raison – pourtant, bizarrement, il avait l’impression d’être redevenu un petit léopard… puis il comprit pourquoi. C’était la première fois que son léopard interagissait directement avec son chef.
— « Un truc » ? le cita Lucas avec un demi-sourire. Tu me présentes ça comme « un truc » ?
Dorian haussa les épaules, un peu penaud.
— Je ne voyais pas comment le dire autrement.
Lucas éclata de rire et le prit vigoureusement dans ses bras. Dorian suivit le mouvement, rendant l’accolade avec autant d’énergie. Sentant quelque chose d’humide dans son cou, il s’aperçut que son chef – son ami – pleurait de joie. Et, mince, Dorian pleurait aussi !
Lucas s’écarta et prit de nouveau le visage de Lucas entre ses mains pour l’embrasser. Un geste vif, fugace, qui renfermait le pouvoir de la meute entière, l’énergie de DarkRiver pulsant dans les veines de Lucas. Et cette énergie parla au léopard de Dorian et le rassura : il était chez lui, il était le bienvenu, il n’avait rien à craindre.
— Eh merde ! Dorian, grommela Lucas en lui donnant une fausse claque alors qu’ils riaient à travers leurs larmes. Tu m’as fait pleurer, putain !
— Vaut mieux pas que Hawke te voie, parvint à articuler Dorian. Tu sais que ce loup te laisserait jamais l’oublier.
— Je m’en fous.»
*** ***
Troisième nouvelle :
« Je ne cherche pas juste une amante, Drew, répliqua-t-il sèchement. Je suis prêt à passer à l’étape supérieure.
Il avait passé la majeure partie de sa vie d’adulte à attendre ce moment, désirant par-dessus tout fonder un foyer et une famille.
Drew le regarda dans les yeux une longue minute, plus longtemps que le loup de Félix pouvait le supporter face à un dominant, puis acquiesça.
— Je comprends tout à fait. Dezi n’insistera pas si elle sait que tu ne la veux pas. Tu lui as dit, n’est-ce pas ?
Félix baissa la tête pour avaler une autre fourchette de lasagnes… et avoua sa bourde.
— J’ai accepté son amitié.
Drew grogna en posant les coudes sur la table pour se prendre la tête entre les mains.
— Eh merde ! Félix, tu es plus malin que ça. Elle s’intéresse à toi, tu sais parfaitement comment elle va l’interpréter.
Oui, il le savait. Les dominants ne comprenaient pas vraiment la subtilité quand ils étaient sexuellement attirés par quelqu’un. Mieux valait jouer cartes sur table.
— Je lui dirai demain. Je voulais simplement… ne pas lui faire de la peine.
Il serra le poing sous la table ; la dure et froide vérité était qu’il avait voulu la revoir afin de sentir encore une fois sa voix rauque lui caresser la peau tandis qu’elle l’interrogeait sur son travail avec un intérêt qui semblait parfaitement sincère. »
*** ***
Quatrième nouvelle :
« Les mains sur les hanches, Garnet regarda Kenji en arquant un sourcil tandis que son cœur continuait de tambouriner après l’effort… mais surtout après avoir combattu l’homme le plus sexy qu’elle connaissait.
— Contente de voir que l’âge ne t’a pas ralenti, Tanaka.
Sans hésiter cette fois, Kenji afficha un sourire, ses yeux de loup brillant de la même joie qui illuminait Garnet à l’intérieur.
— Je fais de mon mieux, Sheridan. (Il reporta son attention sur leurs étudiants enchantés.) Alors, qu’avez-vous appris ?
Une main se leva.
— Que j’espère ne jamais, jamais croiser l’un de vous dans une allée sombre.
Un rire parcourut les rangs. »

Chronique de Sandy Twi-cops
Poche: 384 pages
Editeur : MILADY
Collection : Bit-Lit

1 commentaire:

  1. Dans ma pile, pas encore eu le temps de lire mais j'ai hâte vu ta chronique. J'adore cette saga!

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