mardi 15 mars 2016

ALIVE de Scott Sigler

Sortie le 11 février 2016

Couverture de The Generations, tome 1 : Alive4ème de couverture : "J'ouvre les yeux dans le noir. Le noir total. J'entends ma propre respiration, mais rien d'autre. Je soulève la tête – elle bute sur une surface solide, qui ne bouge pas d'un pouce. Il y a un mur juste devant mon visage. Non, pas un mur... un couvercle. "
Em se réveille dans le noir, seule, entravée, dans un espace confiné qui ressemble à un sarcophage. C'est le jour de son anniversaire, elle a douze ans et... c'est tout. Elle ne se rappelle pas comment elle s'appelle, ce qu'elle a fait la veille ou à quoi ressemble le visage de ses parents. Elle ne comprend pas du tout ce qui se passe. 
Lorsqu'elle parvient, à force de volonté, à se libérer de ce piège, elle découvre, autour d'elle, onze autres cercueils, dont certains occupants sont toujours en vie. Une initiale et un nom de famille sont gravés sur chaque sarcophage. La jeune fille prend la tête du petit groupe d'adolescents – ils ont en fait tous dix-sept ans – et découvre un labyrinthe de couloirs poussiéreux, constellés par endroits d'ossements. 
Sont-ils sous terre ? Y a-t-il d'autres survivants ? Comment trouver eau et nourriture ? Et surtout, qui sont-ils, quels sont ces étranges symboles qui marquent leur front, et comment sont-ils arrivés là ? 

Mon avis : A l’ instant où j'ai commencé ce livre, je savais que cette histoire me plairait. Dès les premières lignes, le suspense et la quête aux réponses sont lancés. Et que de questions et de surprises nous avons ! Scott Sigler gère d'une main de maître l'histoire hors du commun de son héroïne qui est l'unique narratrice. Mais avant d'en dévoiler un peu plus, place à l'histoire.

Ayé, c'est le grand jour, elle a enfin 12 ans et même si elle estime avoir le droit de paresser aujourd'hui dans son lit, elle n'a pas le choix et doit se lever pour aller à l'école. 
Mais alors qu'elle tente de se lever, elle se rend compte qu'elle est attachée et que quelque chose lui mord le cou. Il fait si noir. A force de courage et de désespoir, elle va réussir à se sortir de ce... cercueil. 

Une fois sortie, elle se rend compte qu'elle a des bribes de souvenirs mais que sa mémoire lui joue des tours : elle ne se souvient même plus de qui elle est. Une gravure sur le cercueil indique M. Savage mais cela ne lui dit rien. Alors qu'elle explore du regard la pièce dans laquelle elle se trouve, Em remarque que d'autres cercueils peuplent la salle. C'est alors qu'un cri s'échappe de celui du fond. Em décide d'aider cette fille, qui comme elle doit être morte de peur. Mais si elles sont deux à sortir de leurs quatre planches alors les autres doivent aussi être habité, non ?  Habités, oui ils le sont mais pas forcément vivants. Après avoir délivrés les 4 autres survivants, c'est l'heure de prendre des décisions, que vont-ils faire maintenant ? La faim et la soif les tenaillent et s'ils n'agissent pas vite, ils vont tous mourir. Élue chef, Em décide d'essayer de s'échapper mais tant de questions la taraudent... 

Combien sont-ils ? Où sont-ils ? Qui sont-ils ? Quelle est la signification de ces différents cercles qu'ils portent ? Pourquoi ont-ils des corps de jeunes de 20 ans alors que dans leur tête, ils fêtent tous leurs 12 ans aujourd’hui ? Et surtout comment vont ils sortir de là, vivants ? Car la faim et la soif ne sont pas les seuls dangers pour leur vie et ce n’est pas les dizaines de cadavres qu'ils trouvent qu'ils vont les contredire...

Donc comme je le disais plus haut, cette histoire est totalement inédite et son univers très atypique. On est vraiment accroché à chaque ligne pour ne pas louper les réponses que l'on attend. J'ai adoré cet univers et cette pression constante qui pèse sur les personnages. 

En ce qui concerne ces derniers, tout comme Em, ils sont partiellement amnésiques pensant avoir 12 ans et portent un cercle, différents pour la plupart, entre les yeux. Parfois guerriers, scientifiques, manipulateurs ou encore sages, tous semblent avoir une place particulière dans le groupe. 
Que penser d'Em qui elle, ne possède que la rage et ce besoin de diriger à tout prix ? 

Je dois avouer que je n'ai pas vraiment apprécié le personnage d'Em que j'ai trouvé trop "sauvage", trop sanguinaire. Alors, je sais que c'est ce qui fait son personnage mais je n'ai pas adhéré. 
O'Malley et Bishop sont les personnages masculins "forts" de l'aventure d'Em même si la romance n'est pas encore mise en place. 
Le premier serait la raison quand l'autre la force brute. 
J'ai aimé les personnages de Spingate et Gaston, vifs, intelligents et rigolos. 

En bref, le premier tome d'une trilogie plutôt exaltant et plein de suspense alors qu'il pose à peine les bases ! Si le second tome continue sur cette lancée, il ne pourra qu'être génialissime. Énorme coup de cœur pour l'histoire même si les personnages d'Em, Bishop et O'Malley m'ont moyennement emballée. 

Mes extraits :
Savage, Spingate, O'Malley, Aramovski, Bello, Yong. Mis à part Brewer, je ne connais pas les noms des morts et je ne m'en soucie guère.
Les œufs cassés ne comptent pas
(…)
Je reviens à O'Malley.
Il louche, cligne des yeux, ébloui par la lumière, mais il me regarde, moi.
Les survivants sont réveillés.
Les œufs ont éclos.
******
Sourires, hochements de tête, murmures d'envie... Le moment frôle la perfection. 
Pendant un bref instant, nous ne sommes plus dans nos corps d'adultes avec nos vêtements trop petits et sans chaussures, nous ne sommes pas perdus et seuls, cernés par des restes humains décomposés. Nous sommes six amis qui marchent de concert vers leur fête d'anniversaire, où les attendent gâteau, jeux et cadeaux. Ainsi que leurs parents, aimants et protecteurs.
******
— Salut, dis-je.
— Euh... hésite-t-il, surpris. Salut.
— Je m'appelle Savage, continué-je après avoir abaissé le couteau.
Cette fois, j'ai l'intime conviction de devoir donner ce nom.
Le garçon pose le bout de la hampe au sol et redresse la lance, pointe dirigée vers le plafond. Il m'observe, comme s'il ne parvenait pas à déterminer ce qu'il convient de faire avec moi. Ses traits ne trahissent ni colère, ni suspicion... Plutôt une grande confusion.
— Tu ne t'es pas enfuie, remarque-t-il.
— Non, en effet. Comment t'appelles-tu ?
Il hésite un moment – sans doute espère-t-il encore que je change d'avis et me mette à courir comme une dératée ? Comme je n'en fais rien, il hausse les épaules. 
— Je crois que je m'appelle Bishop, finit-il par lâcher. 
Il n'en est pas certain ? Donc il n'en sait pas plus que nous...

Chronique de Sandy Twi-cops
Broché: 462 pages
Éditeur : Lumen

2 commentaires:

  1. Ca me tente bien mais je pense attendre la sortie du second tome avant de me lancer...

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  2. Hihi il il est sur ma table c'est la prochaine lecture :-))

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