Sorti le 15 Juin 2016
4ème de couverture : 1668. Attiré par les promesses du Nouveau Monde, Jean-Baptiste quitte sa Normandie natale pour s’établir de l’autre côté de l’Atlantique, sur les rives du Saint-Laurent. Il entraîne dans son sillage son ami Jacques, contraint de fuir avec sa famille.
Dans cette Nouvelle France au climat si rude, Jean-Baptiste découvre une séduisante liberté. Il reconstruit sa vie, aux côtés des paysans, commerçants et aventuriers. Jusqu’au jour où le fils de Jacques est enlevé par des indigènes, et où Jean-Baptiste est accusé de meurtre.
L’existence du colon prend alors un tournant aussi inattendu que dangereux. Il devient arpenteur du roi, espion de l’intendant, et fait l’apprentissage de la vie sauvage dans de grands espaces vierges. Confronté à de nombreux dangers, Jean-Baptiste fera tout pour retrouver l’enfant de son ami et échapper à l’acharnement d’un impitoyable ennemi…
Ils ont tout quitté pour trouver la prospérité, l’aventure et la liberté...
Mon avis : Tout d’abord, un grand merci aux éditions City pour ce service presse qui m’avait plutôt intriguée à la lecture du résumé. J’avais un grand besoin de changement et étant une férue d’histoire et de romances historiques, c’est assez curieuse que j’ai entamé ce livre.
Muriel Meunier nous emmène avec elle en 1668 dans la très jolie histoire de Jean-Baptiste Anguehard, un jeune normand d’environ 25 ans.
Jean-Baptiste a soif de voyages, d’aventures et c’est donc avec envie qu’il désire embarquer pour la Nouvelle-France, notre Canada d’aujourd’hui.
Pensant partir seul, il finit cependant par persuader son ami Jacques Millet et sa famille d’embarquer avec lui, après que Jacques eut commis par accident le meurtre d’un eudiste. Il faut dire que pour sa défense, ce dernier voulait, comme l’indique la loi, lui enlever ses fils parce qu’ils n’étaient pas baptisés selon la foi catholique, et Jacques s’est défendu un peu trop fort.
Ils embarquent donc pour laisser leur passé derrière eux et regarder vers leur avenir.
Mais leur avenir est-il si serein ? Traversée infernale, chantage, enlèvement, amour, préjugés, trahison et vengeance sont à la croisée de leur chemin, pas sûr qu’ils en sortent indemnes.
Personnellement, j’en suis ressortie plutôt mitigée. L’écriture est fluide, l’histoire est bien menée, et nous ne manquons pas d’aventures et de richesses historiques. Toutefois, je me suis parfois ennuyée, peut être parce la majeure partie du roman se déroule sans aucune romance, juste de la découverte et que je n’y suis pas habituée.
En ce qui concerne les personnages, l’auteur a très bien géré son choix d’utiliser la troisième personne du singulier et de nous offrir différents point de vu.
Toutefois, même si Jacques ou sa fille Marie-Angélique prennent « la parole », c’est surtout Jean-Baptiste qui mène l’intrigue et l’histoire.
Jean-Baptiste est un aventurier mais aussi un humaniste. Amoureux de la nature et de la liberté, il est homme qui n’aime pas que l’on déshumanise un autre être à cause de sa couleur de peau ou de sa façon de vivre. J’ai vraiment apprécié sa façon moderne de voir les choses même si ses façons de faire restent quand même extrêmes.
Jacques, quant à lui, est bûcheron. Il est marié à Guillemine, et ils ont 3 enfants, Marie-Angélique, Adrien et Philippe. En temps que père de famille, il doit faire des choix qui ne sont pas toujours faciles. On le sent à l’opposé de Jean-Baptiste, lui cherche la stabilité et la tranquillité et n’essaie pas de se détourner des pensées de l’époque. Je n’ai pas trop apprécié le fait qu’il laisse Jean-Baptiste s’occuper de ses problèmes. Mon fils disparaît, je suis la première à participer aux recherches ! Mais bon, les époques divergent.
Marie-Anne et Marie-Angélique seront deux personnages féminins très présents dans la plus grosse partie du roman de part leur attachement à Jean-Baptiste. La première m’ait apparue comme insipide quand Marie-Angélique, la fille de Jacques, elle, est plutôt agaçante.
Je ne retirerais pas de personnages principaux car l’auteur ne nous en dévoile pas assez sur eux pour vraiment s’y attacher ou en tirer quelconques qualités. Il faut vraiment voir cette histoire comme la découverte d’une nouvelle vie, d’une autre civilisation, d’autres us et coutumes.
En bref, un roman plutôt agréable à lire entre deux lectures intenses ou alors si on aime les romans d’aventures historiques.
Chronique de Sandy Twi-cops
Broché: 319 pages
Éditeur : City Editions
Collection : Terre d'Histoires
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