Sorti le 8 juillet 2016
** Attention spoilers sur la fin du premier tome **
4ème de couverture : West est parti, laissant derrière lui Caroline et ses études qui le promettaient à un brillant avenir. Il croyait que c’était la chose la plus difficile au monde ; il se trompait. Quand son père meurt, West se retrouve face à un terrible dilemme : rester auprès des siens ou renouer avec l’université de Putnam et en faire profiter sa petite sœur ? Caroline est prête à tout pour l’aider, mais elle ne se laissera pas détourner de son objectif, aussi ambitieux soit-il. Et si leur rencontre n’avait été que le début de quelque chose de tellement plus grand – de tellement plus fort ?
Mon avis : Je me rappelle, bien que le premier tome me semble loin, avoir eu un coup de cœur pour ces personnages très attachants. Au point, où j’avais été voir à l’époque si la suite était déjà sortie en VO et ce qu’il s’y passait.
Vous imaginez donc comme j’avais hâte de pouvoir le lire et découvrir cette fois toute la complexité de West.
Car bien évidemment, ce second tome est presque totalement accès sur lui. Lui, qui a sacrifié son futur et son amour pour Caroline afin de retourner protéger sa mère et sa sœur de l’immonde connard qui lui sert de géniteur.
On aurait pu croire qu’après être parti depuis plusieurs mois, l’amour qui unissait Caroline à West aurait pu s’étioler, qu’elle aurait pu tourner la page. Il a beau lui avoir dit qu’il a quelqu’un d’autre, il a beau ne plus lui donner de nouvelles, rien n’y a fait. Caroline l’aime comme au premier jour et aimerait pouvoir être à ses côtés.
Alors le jour où il l’appelle en pleine nuit pour lui confier que son père est mort d’une balle en pleine tête, elle ne réfléchit pas et saute dans le premier avion sans laisser le choix à West, bien que ce dernier soit totalement réfractaire à cette idée.
Mais Caroline est têtue et malgré l’accueil carrément glacial et hostile, elle est bien décidée à être l’épaule sur laquelle il pourra se reposer, et pourquoi pas, être de nouveau celle qui lui apportera un peu de bonheur, car mine de rien avec la famille de casos qu’il a, il en aurait bien besoin.
Mais acceptera-t-il qu’elle soit là pour lui comme il l’a déjà été pour elle ? Pourra-t-il rêver de nouveau d’avenir ?
***
Voilà donc pour moi le moment de clore cette histoire et plus particulièrement ce second tome et de vous révéler les sentiments qu’il m’a inspirée.
Eh bien, vous savez quoi ? J’en sais fichtre rien ! Je ne sais pas si je suis contente, exaltée ou encore déçue. Peut-être un peu de tout ça à la fois !
Alors oui, bien évidemment, j’ai été super enthousiaste de lire cette suite, de me replonger dans cet univers particulier où la violence physique et psychique sont mis en avant et dont l’histoire est merveilleusement bien écrite. Pourtant, je ne peux m’empêcher d’être déçue par le manque d’approfondissement des thèmes, par la facilité avec laquelle l’auteur saute le fond pour s’occuper principalement de la forme. D’être agacée par West qui se laisse facilement abattre, par Caroline qui s’excuse d’être là pour lui et lui pardonne l’impardonnable.
En parlant des personnages, West est la figure forte du couple qu’il forme avec Caroline. Mais dans ce tome, la situation est totalement renversée. Ici, il montre ses faiblesses et ses peurs. La peur de perdre sa sœur, de ne pas être une bonne figure paternel pour elle. La peur de ne pas être celui qu’il faut pour Caroline et la faiblesse pourtant de ne pas pouvoir faire sans elle.
J’ai adoré être dans sa tête et découvrir ce qu’il s’y passait mais comme je l’ai dit plus haut son entêtement à toujours se rabaisser quitte à faire des choses horribles est quelques fois agaçant.
D’ailleurs, il a vraiment de la chance d’être tombée sur une personne comme Caroline, parce que, perso, je l’aurais jeté mais puissance mille.
Bon ok, il a des circonstances atténuantes et sa situation est vraiment pas facile à vivre, surtout avec le genre de famille qu’il a : profiteurs, méchants ou qu’ils en ont rien à battre des autres à part leur petite personne, comme sa mère. Mais merde, il y a des choses à ne pas faire quand même !
Dans ce tome, Caroline a muri. Elle est plus sûre d’elle et sait qu’elle veut être avec West même si lui, ne le veut pas. Elle est aussi un soutien indéfectible pour lui et son calme face à des situations les plus embarrassants est épatant. J’ai aimé son entêtement, son culot mais elle m’a aussi agacée un bon nombre de fois en s’écrasant, s’excusant. Mais bon, on lui pardonne, tomber amoureux c’est aussi savoir faire des sacrifices, des choix, et surtout réfléchir avant d’agir. Alors oui, on peut s’écrier mais « putain qu’est ce que tu fais ? Vire-le ! » mais en lisant la suite, on voit qu’au final, c’est elle qui avait raison.
Un autre personnage est particulièrement présent dans le couple West/Caroline : Francine alias Franquie. Malchanceuse d’avoir déjà une famille cabossée, elle a du, malgré elle, être le témoin de la mort de son père. Son seul salue vient de West. West qui est toujours présent pour elle, même s’il est maladroit. Sa vie tourne autour de Franquie et rien ne se mettra jamais entre lui et elle, pas même Caroline.
En finissant d’écrire et de relire ma chronique, je me dis que, même s’ils m’ont parfois agacés, même si l’histoire n’est pas parfaite, qu’elle a des longueurs ou que telle ou telle situation méritait plus d’approfondissement, au final, j’ai aimé cette histoire. J’ai aimé ces personnages écorchés par la vie qui ressemblent pourtant tellement à une histoire que l’on aurait pu tous vivre. Et l’évolution de West et Caroline, même si leurs choix ne sont pas toujours les bons, est remarquable.
En bref, il ne m’a pas manqué grand-chose pour que ce tome ci atteigne le niveau du précédent et même s’il n’est pas un coup de cœur, l’histoire de ces deux âmes est toujours aussi belle à lire.
Mes extraits :
« J’appuie mon téléphone contre mon oreille de toutes mes forces, le souffle court, consciente – avec cette lucidité dont je ne suis capable qu’en période de crise –que, de toute façon, ça n’a aucune espèce d’importance.
Avant de rencontrer West, je ne savais pas qu’il existait des gens qui ont le pouvoir de désarmer toute logique, toute raison.
Il m’a quittée. Il m’a blessée.
Pourtant, debout dans ma chambre obscure, le téléphone plaqué contre l’oreille, je sais déjà que, dans quelques heures, je serai à bord d’un avion»
*** ***
« Il fallait vraiment que je sois très con pour croire qu’elle me laisserait filer sans rien dire, même après ce que je lui avais fait. Caroline ne lâche rien. Elle n’aurait pas dû vouloir de moi après tout ça, mais je vous défie d’aller dire à cette femme ce qu’elle est censée vouloir.
Allez-y. Essayez, que je rigole.
Caroline me voulait, moi, alors elle était là, sur le pas de ma porte, avec ma sœur.
Elle réduisait mes cigarettes à néant et me foutait en rogne, à me dire que j’allais mourir d’un cancer, comme si je ne le savais pas. Comme si j’étais censé y accorder de l’importance.
Elle voulait que je m’accorde de l’importance, et je m’y opposais, sans raison.
Enfin, non. Pas sans raison.
Je m’y opposais parce que j’avais peur.
Qu’arriverait-il si je ne parvenais pas à réparer ce que je lui avais fait ?
Ou si j’y parvenais mais que je la perdais malgré tout et que, cette fois, je n’y survivais pas ?
Que deviendrais-je si, au moment où je retrouvais Caroline, je me rendais compte une fois de plus que l’espoir est un luxe dont je dois me passer ?
J’étais terrifié. »
Chronique du Tome 1
Chronique de Sandy Twi-cops
Relié: 448 pages
Éditeur : Milady
Collection : NEW ADULT
Perso j ai adoré ce tome. Alors oui pour moi il est extrêmement dur mais Caro se révèle tellement forte !
RépondreSupprimerPas du tout déçue donc
Tes extraits , parfaits !
Comme toi Sandy, j'ai trouvé ce deuxième tome un ton en dessous du premier, mais ce n'est pas dû à l'histoire mais surtout au comportement de West à Silt que j'ai trouvé répugnant! Perso, je n'aurai pas réagi comme Caro et j'aurai fait un esclandre! Je n'aurai pas pu pardonner. Par contre, Caro se révèle complètement dans ce tome. Sa grandeur d'âme et son abnégation m'ont étonnées! Par contre, j'ai adoré la deuxième partie, j'ai aimé voir West se comporter comme un papa. C'était touchant.
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