Sorti le 25 octobre 2023
Young Adult / Romance Paranormale
Résumé: Un jour, Madison franchit la porte grinçante du vieux manoir dont elle vient tout juste d'hériter. Pour cette jeune orpheline de 17 ans qui vivait jusqu'alors dans une famille d'accueil, c'est un véritable enchantement. Elle n'aurait jamais osé imaginer cela, même dans ses rêves les plus fous ! Un rêve, vraiment ? Pas sûr, car Marchwood House dissimule de lourds secrets. Alors qu'elle explore le sous-sol de la maison, elle ouvre une grande caisse poussiéreuse. Et se retrouve face à un homme particulièrement attirant. Un peu trop ! Elle vient de réveiller Alexandre, un effrayant vampire au passé sombre. Mais lorsqu'il demande de l'aide, Madison est incapable de résister. La jeune mortelle vient de s'engager dans un jeu terriblement dangereux...
Mon avis: C'est avec beaucoup de curiosité et d'appréhension que j'ai lu ce premier tome des Vampires de Marchwood. Il faut dire que mon dernier roman young adult autour des vampires n'a pas été une franche réussite mais bon. J'ai tenté et j'ai lu l'histoire de Maddie, une orpheline qui vit dans une famille d'accueil avec son petit frère de dix ans, jusqu'au jour où un notaire vient lui annoncer qu'elle est l'héritière d'une fortune dans le Gloucestershire. L'unique condition, qu'elle y habite pendant dix ans si elle veut l'héritage. Là voilà donc partie avec son frère pour y devenir les uniques résidents d'un immense manoir, qui dissimule un immense secret...
Bon, je suis partagée. Je ne vais pas dire que j'ai détesté mais j'ai pas aimé non plus et j'ai failli arrêter ma lecture car je ne savais pas du tout si l'histoire allait commencer un jour. Si cette histoire vous intéresse, il faut savoir que la mise en place est très longue, les trois quarts du livre environ. Et avant que ça ne démarre vraiment, nous avons une alternance de point de vu entre Maddy et Alexandre, l'une se passant dans le présent, l'autres dans les années 1800.
Autant, j'ai adoré la partie d'Alexandre, autant j'ai détesté celle de Maddy qui est longue et ennuyante à mourir! Mais alors quand il est venu le moment où ils se retrouvent tous les deux en 2023, au secours, tellement c'était affreux.
Et c'est dommage car dans le fond, l'histoire autour des vampires est vraiment intéressante et comme je l'ai dit plus haut, toute la partie d'Alexandre m'a captivée. J'ai adoré me retrouver en Turquie et découvrir la manière dont l'autrice a imaginé son monde vampirique. C'était fluide et vraiment prenant.
Alors que dans la partie contemporaine, c'est un condensé de vide avec un festival d'incohérences. A 17 ans, elle se retrouve propriétaire d'un manoir sans aucun adulte, ne va plus à l'école sans que ça pose problème, et on en parle qu'elle trouve un squelette mais qu'au lieu de prévenir la police, elle le fout dans une caisse? Et puis, c'est pas mieux avec la fête qu'elle organise où des gosses se font plusieurs heures de route (un train puis un taxi) sans soucis pour une fille qu'ils côtoient pas ou peu? Mouais... Mais le pire c'est qu'il se passe quasi rien... C'était tellement long!
Puis arrive la partie où ils se rencontrent en 2023. Hormis un peu d'actions (tirée par les cheveux) à la toute toute fin, c'est creux.
Ce qui m'amène enfin aux personnages. C'est un désastre. Je pense que l'autrice a chopé tous les clichés et les a rassemblés exprès, c'est pas possible autrement. La gamine orpheline qui est pleine de colère mais qui agit comme une sale gosse mal éduquée. Alexandre était intéressant jusqu'à ce qu'il arrive dans la partie contemporaine. On nous présente des vampires sanguinaires mais pas Alexandre qui a tout du gentleman et tombe amoureux en deux secondes.
Je crois que ce qui m'a achevé c'est le "je t'aime" qui sort de nul part. La romance est niaise. Maddy tombe amoureuse d'une statue 😐
Enfin, bref, je crois que je vais m'arrêter là car vous avez compris que j'ai pas aimé ce livre en fait. Même la fin qui a un peu de rebondissements ne me donne pas envie de lire la suite, donc je ne vais pas insister.
Mes extraits:
Elle ouvrit le couvercle en retenant son souffle, craignant ce qu’elle allait découvrir. Lorsqu’elle baissa les yeux, un petit cri lui échappa.
Au fond de la caisse reposait, enroulée dans des couvertures, la statue grandeur nature d’un jeune homme si beau qu’elle ne pouvait en détacher ses yeux. Ce jeune homme vêtu d’un costume ancien paraissait presque vivant, au point qu’elle le crut sur le point de se réveiller.
D’une main timide, elle effleura sa joue puis la tapota avec un ongle. On aurait dit de la pierre ou de la porcelaine, comme les poupées d’antan, avec le teint pâle et des cheveux noirs et ondulés. Ses yeux profondément enfoncés étaient surmontés d’épais sourcils noirs, et il avait un air princier avec son menton et ses pommettes marquées. C’était peut-être la statue d’un noble ou de quelqu’un d’important. Sa beauté était stupéfiante. Elle se demanda si la statue avait été modelée sur une personne réelle, puis se dit qu’elle aurait adoré le rencontrer en personne.
Sa main caressa sa joue finement sculptée, ses lèvres rouges. Et, en passant ses doigts sur le sommet de son crâne, elle s’émerveilla de l’impression que cela lui procurait : ses cheveux n’avaient pas été sculptés dans la même matière que le reste du corps, mais fabriqués à partir d’une étoffe d’une douceur extraordinaire. Elle joua un instant avec quelques mèches entre ses doigts.
— Tu es trop beau, murmura-t-elle en le contemplant, presque en transe.
Étrangement à l’aise devant sa découverte, elle se sentit envahie par un sentiment de plaisir et de paix inattendus. C’était fou, elle le savait, mais elle se sentait une sorte d’affinité avec cette statue. Comme si… comme si elle le connaissait.
— Qui étais-tu ? demanda-t-elle doucement. Et que fais-tu ici ?
Au fond de la caisse reposait, enroulée dans des couvertures, la statue grandeur nature d’un jeune homme si beau qu’elle ne pouvait en détacher ses yeux. Ce jeune homme vêtu d’un costume ancien paraissait presque vivant, au point qu’elle le crut sur le point de se réveiller.
D’une main timide, elle effleura sa joue puis la tapota avec un ongle. On aurait dit de la pierre ou de la porcelaine, comme les poupées d’antan, avec le teint pâle et des cheveux noirs et ondulés. Ses yeux profondément enfoncés étaient surmontés d’épais sourcils noirs, et il avait un air princier avec son menton et ses pommettes marquées. C’était peut-être la statue d’un noble ou de quelqu’un d’important. Sa beauté était stupéfiante. Elle se demanda si la statue avait été modelée sur une personne réelle, puis se dit qu’elle aurait adoré le rencontrer en personne.
Sa main caressa sa joue finement sculptée, ses lèvres rouges. Et, en passant ses doigts sur le sommet de son crâne, elle s’émerveilla de l’impression que cela lui procurait : ses cheveux n’avaient pas été sculptés dans la même matière que le reste du corps, mais fabriqués à partir d’une étoffe d’une douceur extraordinaire. Elle joua un instant avec quelques mèches entre ses doigts.
— Tu es trop beau, murmura-t-elle en le contemplant, presque en transe.
Étrangement à l’aise devant sa découverte, elle se sentit envahie par un sentiment de plaisir et de paix inattendus. C’était fou, elle le savait, mais elle se sentait une sorte d’affinité avec cette statue. Comme si… comme si elle le connaissait.
— Qui étais-tu ? demanda-t-elle doucement. Et que fais-tu ici ?
Chronique de:
Broché: 340 pages
Editeur: Korrigan Editions
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