Sorti en novembre 2019
Résumé:
L’apocalypse s’est abattue. Enfin presque. Enfin oui. Enfin non. Enfin, ça dépend du point de vue. Du point de vue d’Archie, le manque de chamallow est une forme d’apocalypse, alors bon…
La voilà en direction de chez ses parents, avec une seule envie : épouser un lance-flammes, histoire de cramer une fois pour toutes le manoir où ils vivent. Comment ça elle a un petit souci avec la famille ? Mais pas du tout, absolument pas, c’est la famille qui a un problème avec elle, ça n’a rien à voir. Sa mère, qui porte des talons aiguilles dans sa maison même à six heures du matin quand elle vient de se réveiller, l’accueille froidement. Ce n’est pas vraiment un épisode du retour de la fille prodige, hein. Plutôt une histoire du vilain petit canard qui revient au foyer. Archie tient bon, heureusement que Craig lui a retiré son arme de service, sinon elle aurait peut-être commis un matricide. Ou un patricide. Bref, quelqu’un serait mort.
Elle sort de là avec la tête qui bourdonne, Numéro 4 est pris de fulgurantes envies pyromanes, mais Numéro 2 et Numéro 3 l’ont bien renfermé dans sa cage dorée avec ses dragons cracheurs de feu qui le surveillent. Enfin presque. Enfin oui. Enfin non. Enfin, ça dépend du point de vue, quoi. Disons qu’un seul petit désagrément supplémentaire, et Archie pourrait se transformer en pyromane de service. Ce serait pratique pour faire griller des chamallows. Mais bon, suite à cette discussion familiale, la liste des choses qu’Archie veut faire cramer s’est subitement allongée. La garde du corps a du pain sur la planche si elle veut obtenir toutes les réponses à ses questions.
Mon avis: Après un premier tome exaltant, me revoilà pour la suite surtout avec la fin du premier tome où j'avais laissé Archie libérant n°4 de sa cage. Et autant vous dire que n°4 ne rigole pas, enfin pas trop. Son jouet préféré? Un lance-flamme qu'elle hésite même à épouser. Vous l'aurez donc compris, Archie n'a pas changé et n'a désormais qu'un objectif: détruire la Stolka, cette organisation qui veut dominer le monde. Seulement pour y arriver, la jeune femme devra faire face à de stupéfiantes révélations qui bouleverseront sa vie.
Que dire à part que ce second tome est encore meilleur que le premier car non seulement, on y retrouve les ingrédients que j'avais adoré dans le tome précédent mais en plus, l'auteure apporte ici encore un peu plus de profondeur à son histoire et son héroïne. Je suis littéralement conquise. Conquise par la plume exquise de l'auteure, conquise par sa folie, conquise par son imagination, conquise par son univers, conquise par ses personnages.
Chacun de ces derniers sont extraordinaires. Je l'avais déjà compris avec le tome un et ce second renforce un peu plus mon appréciation à leur sujet. L'auteure a fait un travail formidable avec chacun d'entre eux et ne les a pas laissés de côté, qu'ils soient principaux ou secondaires. Elle les développe parfaitement afin qu'on puisse ou pas s'attacher à eux. Je suis toujours aussi fan d'Esteban, de Shawn, de Craig mais aussi désormais d'Igor et d'Amila. Tous apporte un certain équilibre dans la vie d'Archie et surtout l'amour qu'elle n'a pas reçu étant jeune. Ce qui fait qui elle est aujourd'hui, une jeune femme unique, badass, tête brûlée, franche intelligente, marrante sans pour autant se farcir le côté mièvre et irritant d'une héroïne lambda. J'ai adoré en découvrir un peu plus sur elle, sur sa famille (qui est vraiment à chier), son adorable voisinage! Mais surtout, j'ai adoré retrouver n°1,2,3 et 4, tous ces traits de caractère qui la rende tellement attachante, que forcément, j'en redemande encore.
En bref, vous l'aurez compris, le coup de coeur continue avec cette suite. Ce second roman toujours aussi déjanté et prenant, avec des personnages attachants, ne m'a donné qu'une seule envie découvrir la suite. Heureusement pour moi, j'ai le troisième tome sous la main, car forcément, vu le sadisme de l'auteure, la fin de ce tome-ci nous laisse encore une fois sur un suspens fracassant.
Mes extraits:
Maintenant que j’y avais pensé, je mourais d’envie de lui coller une balle entre les deux yeux. Et une autre dans le cœur. Et une autre dans la bouche. Et une qui lui traverserait le crâne d’une oreille à l’autre.
— RAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH, gueulai-je.
Esteban écarquilla les yeux en m’observant.
— C’est le manque de chamallows ? demanda-t-il.
— Tu crois vraiment que des chamallows vont me calmer là tout de suite ? beuglai-je en retour.
— Dis à Demoni que je ne l’aime pas, rétorqua-t-il. Elle mérite très bien sa place de Numéro 4.
Il croisa les bras sur sa poitrine, fit une moue qui indiquait clairement qu’il allait bouder et me tourna le dos.
Mon meilleur ami dans toute sa splendeur. On subissait une attaque de fervents religieux capables de faire de la magie et il ne trouvait rien de mieux que de se mettre à me faire la tête.
***
« J’ai réfléchi plusieurs fois à ce qu’on pouvait faire pour que la planète aille mieux. Tuer tout le monde me paraît être la solution la plus efficace. » Numéro 4
***
— Nom d’un panda sans bambou ! lâchai-je en découvrant l’appartement sens dessus dessous de Shawn.
Il y avait eu un cambriolage, ce n’était pas possible. Mais un cambriolage dans une chambre d’hôtel étroitement surveillée ?
— Arrête avec cette expression, me reprit Esteban.
Ils avaient réussi à allonger Adam sur le canapé avec l’aide de Timéri.
— Pourquoi ?
— Les pandas, c’est mignon, expliqua mon meilleur ami. Tu ne peux pas en faire un juron.
— T’as déjà vu un panda sans bambou ? rétorquai-je.
— Non, bien sûr que non.
— CQFD.
— Comment ça CQFD ?
— Tu n’as jamais vu de panda sans bambou parce que quand ils sont en manque de bambou, ils se transforment en tueurs à gages et tuent tout ce qui leur tombe sous la main. Humains inclus.
Esteban écarquilla les yeux.
— Tu es machiavélique, dit-il. Tu viens de changer mon opinion sur les pandas à tout jamais. C’est terrible ça, Archie. Jusqu’à il y a deux secondes, les pandas étaient mignons à mes yeux.
— Les pandas avec bambou sont mignons, dis-je. Les pandas sans bambou sont des tueurs à gages.
— Non, je ne te crois pas.
— Mon expression prend tout son sens comme ça.
— Tu as inventé ton histoire. Je demande une vérification par Wiki.
Chronique de Sandy Twi-Cops
Broché; 356 pages
Editeur: Auto-édition
Collection: Urban Fantasy
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