Sorti le 17 février 2019
Résumé : Je suis de mauvaise humeur, c’est peu dire. Mon père est enfermé derrière des protections magiques infranchissables, Ezra n’a toujours pas pointé le bout de son nez et les elfes ont entamé une guerre civile pour savoir si je serai leur reine ou si je devais mourir d’un carreau d’arbalète dans le cœur. Pour l’instant, je constate que la deuxième hypothèse est la mieux partie, vu le nombre de tentatives d’assassinat dont je suis la cible. Nischar, le gamin-garde-du-corps-elfique-aux-cheveux-plein-de-gel, me colle aux basques pendant que Mélinda, la reine des fées, choisit toujours le meilleur moment pour apparaître et me réclamer sa faveur.
Puis il y a eu un attentat.
À Washington.
Et le portail des dieux a été ouvert.
Autant dire que je ne suis pas près de dormir…
Mon avis : Après un premier tome qui m’avais beaucoup plu, je me suis jetée sur la suite, et je suis ressortie un peu moins satisfaite par cette deuxième lecture.
Dans ce second tome nous voilà replongées cinq semaines après la fin du premier. On retrouve Akalie au temple de Washington avec son père piégé par un sort, elle n’est pas au meilleur de sa forme et est en train de se mettre a dos Vlad. Notre héroïne est assaillie de toute part, Agorith veux qu’elle monte sur le trône, mais tout le monde n’est pas de cet avis et un grand nombre essaye d’attenter à sa vie. Pour sauver/libérer son père elle part en quête avec ses compagnons afin de retrouver Negarath mais tout se passe pas comme prévue. Je ne vous en dévoile pas plus ça serait un crime.
Comme pour le premier tome les événements s’enchaînent très vite et Anna doit faire face à un grand nombre d’embuches et d’ennemies. J’adore toujours autant son caractère piquant, mais dans ce deuxième tome on la retrouve plus fragile et moins sûre d’elle ce qu’il nous fait l’aimer encore plus. J’ai également beaucoup aimé l’évolution de sa relation avec Ezra, son coté protecteur…grrrr… J’ai été ravi de retrouver tous ses amis même s’ils sont un peu moins présents que dans le précédent opus, mais ils arrivent quand même à faire tourner Akalie en bourrique et pour ça je leur dis bravo.
J’ai pris beaucoup de plaisir lors de cette lecture, mais je suis resté sur ma faim. En effet, malgré de nombreux rebondissements, j’ai trouvé que l’histoire n’avançait pas assez à mon goût, c’est à cause de ça que je trouve ce deuxième tome un peu de dessous du précédent.
Mais ce livre reste tout de même une très belle découverte que je vous recommande, et je file tout de suite dévorer le dernier tome de ce premier arc.
Mon extrait :
« -Crois-moi, s’il y avait eu quelqu’un d’autre, je l’aurais choisi sans hésiter, siffla Vlad. Tu es la seule prêtresse peut-être encore en vie dans ce foutu pays, cracha-t-il.
—Puisque tu me portes tant d’amour et d’affection, pourquoi tu ne me laisses pas tranquille ?
—Parce que tu as un rôle à jouer ici, que tu le veuilles ou non. Des prêtresses novices arrivent et ont besoin d’être formées.
—Je n’ai pas reçu l’enseignement des prêtresses, Vlad, au cas où tu l’aurais oublié. Qu’est-ce que tu veux que je leur apprenne ? De toute façon, j’ai la pédagogie d’un ours mal luné.
Traduction : aucune pédagogie. Vlad lâcha un cri de rage, ce qui indiquait généralement qu’il était à bout. C’était l’effet que je produisais sur les gens. »
Chronique de Deborah TwiCops
Broché : 388 pages
Editeur : Independently published (17 février 2019)
Collection : Akalie
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