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vendredi 1 novembre 2019

L'ERRANTE de Valeria Montaldi

Sorti le 7 novembre 2018

Résumé : 1494. Dans la petite maison nichée dans les bois de Machod, la belle Britta da Johannes vit seule, recluse. Bien que beaucoup dans le village bénéficient de ses remèdes à base de plantes, la jeune femme suscite la peur. Médisances et calomnies s'accumulent à son encontre et parviennent jusqu'aux oreilles de l'Inquisiteur, dont le verdict est sans appel : Britta est une sorcière...


2014. Par un froid matin de novembre, Barbara Pallavicini, spécialiste des études médiévales, atteint les ruines du château Saint-Jacques-aux-Bois. Elle vient chercher l'élément qui doit lui permettre de terminer sa thèse : l'inscription laissée par une femme reconnue coupable de sorcellerie. Mais dans la faible lumière du crépuscule, c'est un cadavre qu'elle trouve. Terrifiée, elle appelle la police.



Commence alors une nouvelle enquête pour Giovanni Randisi, adjudant des carabiniers d'Aoste. Et si le destin de cette passionnée d'occulte et celui de Britta étaient liés ?


Mon avis : J’ai lu ce livre après l’avoir gagné par un concours ayant eu lieu sur le blog. Je l’ai reçu en février, mais je l’ai lu seulement en juin, alors qu’il était dans ma liste d’envies depuis un bon moment ! Mais bon, j’ai attendu d’avoir un moment un peu plus calme pour le lire, car je pressentais que ce n’était pas un roman léger à lire quand on a la flemme et j’avais bien raison, car il était par moment assez sombre et il m’a demandé pas mal de réflexion pour essayer d’élucider tous ces mystères ^^
J’écris cette chronique à froid, je l’ai terminé il y a un peu plus de trois mois, mais je dois dire que j’en garde de très bons souvenirs. Je l’ai lu assez rapidement, il m’a tenu en haleine sur une bonne partie du roman. Ce n’est pas mon genre favori puisqu’il est basé sur une enquête policière, mais j’avoue que le côté historique/sorcellerie m’a séduite dès le début… et l’enquête m’a vite entraînée aussi, j’avais hâte de savoir le pourquoi du comment ! De plus, le parallèle entre le 15ème siècle et le 21ème siècle m’a beaucoup plu, c’est plutôt original, on ne voit pas ça souvent dans les romans historiques, et ça apporte une bonne modernité au roman et un côté captivant à l’enquête. J’avais déjà beaucoup aimé ce principe de double époque dans le roman « Juliette » d’Anne Fortier (que j’avais chroniqué pour le blog il y a un sacré moment !).
L’écriture de l’autrice m’a beaucoup plu, sa plume m’a vraiment absorbée et je pense lire d’autres de ses romans à l’avenir, elle a l’air assez spécialisée dans les romans historiques et vu que c’est mon dada en ce moment je vais vite m’y intéresser. 
Le fait que ça se passe en Italie m’a bien plu aussi, ça change des pays anglophones qui je l’avoue finissent par ne plus trop m’emballer :D on s’imagine bien les lieux que les protagonistes traversent, ça fait voyager et ça c’est vraiment agréable, j’aime bien m’imaginer vraiment le récit et là c’est réussi.
Au final, j’avais deviné des petites choses au niveau du dénouement, mais je sais pas j’ai quand même été un poil déçue de la fin, qui n’était pas vraiment à la hauteur du roman selon moi… Un peu floue, j’avais le sentiment que l’intrigue n’était pas tout à fait bouclée… Dommage, c’est mon seul regret vis-à-vis de cette lecture car le reste m’a vraiment emballée. Que ce soit le côté surnaturel un peu mystérieux, les enquêtes qui m’ont changé des romances un peu cucul la praline, les personnages bien développés et attachants, l’ambiance du 15ème vraiment passionnante…
En bref, une bonne lecture que je recommande, malgré la fin un peu bâclée, après tout il fait 500 pages donc 95% du livre est vraiment bien 😊 Je souligne aussi les couvertures du bouquin, qui peu importe l’édition, sont vraiment magnifiques… J’avoue que cela a participé au fait que j’avais très envie de lire ce roman !

Mes extraits : 
« - Tu vois, là, dehors ? dit-elle. Le bois, le fleuve, l'herbe, les champs, les roches, les animaux, les oiseaux... Tout cela est un don de la Terre Mère. J'ai utilisé ce don pour porter secours aux autres et à moi-même. Je croyais que c'était le destin qui m'avait été assigné, mais je me trompais. Peut-être ai-je pêché par orgueil ou alors ai-je fait du mal à quelqu'un sans le vouloir. C'est la seule raison pour laquelle je suis ici. »
« La jeune femme regarda sa compagne d'infortune. Elle aurait voulu répondre, se justifier, lui expliquer que les accusations contre elle avaient été montées de toutes pièces, que sa seule faute était d'avoir aimé un aristocrate et non un homme du peuple. »

Chronique de Lilice Twicops

Poche : 512 pages
Editeur : J'ai Lu (7 novembre 2018)
Collection : J'ai Lu

1 commentaire:

  1. Oh ça peut être super original! L'époque, le surnaturel et l'enquête. Bon si la fin t'as déçu, crotte quand même.

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