BURNING DANCE, tome 2 de C.S Quill

Sortie le 17 novembre 2016

***Attention : Contient des scènes de sexe***

4ème de couverture : Sin continue d'honorer les promesses qu'elle a scellées dans le passé. Elle n'a jamais été aussi proche du but : l'épreuve finale du plus grand concours de danse des États-Unis se profile peu à peu.

Elle doit cependant se reprendre au plus vite. Elle a en effet bien failli perdre pied et dévoiler ses faiblesses à Jolan. Mais il a préféré fuir, la laissant seule face à ses démons.

Jolan regrette sa réaction mais sait qu'il entame un combat perdu d'avance en tentant de percer à jour les mystères de Sin.

Parviendra-t-il à la libérer du passé ? 

Mon avis : Quand j’ai terminé le premier tome, j’étais dans un état de frustration intense, alors imaginez ma joie quand Stéphanie des éditions la Condamine, m’a une nouvelle fois fait confiance en me donnant le second tome en service presse.

Je me suis alors empressée de me jeter dessus comme une folle en manque et bon sang quel plaisir de retrouver l’univers de Sin et Jolan.

Nous les retrouvons donc exactement là où nous les avions laissés, à savoir Jolan qui court en rampant vers Sin pour se faire pardonner pour ne pas avoir été à la hauteur.

Toutefois, Sin est loin d’être quelqu’un qui pardonne et même si elle baisse parfois ses défenses, la barrière rigide qui la sépare des autres à plutôt tendance à se renforcer plutôt que l’inverse.

Sin n’a désormais plus qu’un seul objectif : aller en final de la DOTY. Malheureusement, Jolan est loin de s’avouer vaincu et est plus que tout prêt à passer dernière cette défense plus gardée que le site de la NASA elle-même.

Pourtant, est-il prêt à entendre et comprendre le lourd bagage que traine Sin ? Saura-t-il être celui qui pourra la faire renaître ?

Il n’en sait fichtrement rien mais tout ce qu’il sait, c’est qu’il ne la laissera pas s’échapper.

Encore une fois avec ce livre, je me suis doucement laisser prendre au jeu de leur histoire. Même si j’ai trouvé qu’il y avait quelques longueurs, j’ai vraiment aimé l’immersion. Il faut dire que cette histoire est vraiment très dure à entendre mais le style de l’auteur et sa façon de la conter, nous permet vraiment d’en saisir les moindres détails.

Encore une fois, l’auteur nous offre les points de vu de Sin et Jolan mais aussi de petits retours dans le passé à travers Erin, notamment. D’autres points de vu viennent enrichir l’histoire et bien qu’ils ne soient pas tous nécessaire, ils apportent quand même un plus.

Du côté des personnages, je dois dire que l’auteur a fait un travail remarquable. Ils nous paraissent tous tellement vrais.

Sin est toujours écorchée vive dans ce second tome, et on se demande souvent, comment Jolan pourra percer sa carapace. Elle semble tellement déterminée et forte, qu’on ne peut s’empêcher de compatir et de comprendre pourquoi elle a tant d’hargne en elle. Pourtant, bon sang, que j’ai aimé ce personnage survolté, surtout que l’auteur la fait danser. C’est totalement magique à chaque fois, d’ailleurs sa représentation m’a donné des frissons, tellement j’y croyais.

Jolan quant à lui, prend un virage à 190°. Envolé le connard du premier tome, Sin l’a totalement chamboulée, envoûtée. Loin d’être déplaisant, son côté protecteur renforce l’image qu’on a de lui, à savoir, un mec qui cherchait juste le bon chemin et la bonne personne pour s’épanouir. On ne peut que tomber sous son charme et d’envier la patience et la détermination qu’il a pour Sin.

Du côté du crew, je suis toujours autant sous le charme de Charlie, Brennan et Carlos. Ces mecs sont des perles que l’on rêverait tous d’avoir à nos côtés. Toutefois, dans ce tome, je les ai trouvés moins en avant, contrairement à Old, qui prend ici la vraie figure d’un paternel pour Sin.

En bref, un super tome qui clôt merveilleusement bien l’histoire de Sin. L’auteur a pris son temps pour nous la conter mais il en fallait vraiment pour que l’on cerne parfaitement toute l’histoire. Quelques éléments me manquent pour vraiment faire le tour mais j’ai pu voir sur internet, que des tomes compagnons étaient prévus. Alors vivement !

Mes extraits :

«Je me suis engouffré dans le premier taxi qui est passé devant le Pix pour rentrer. Mon esprit est essoufflé, prisonnier des centaines d’images qui l’assaillent. Je revois comme si c’était hier l’arrivée de cette nana un peu timbrée, qui a joué à la sourde-muette pendant des semaines pour finalement mettre une claque assourdissante dans mon quotidien. Blindée derrière une carapace de secrets, j’ai été à l’affût de ses mots, et je n’ai pas réalisé tout de suite que ce sont mes maux à moi qui sont remontés. Je croyais pourtant les contrôler avec la baise et la danse, mais les ondulations de son corps m’ont obligé à les affronter.

Comment ai-je pu merder à ce point et me tirer pile au moment où elle commençait à baisser la garde et à s’ouvrir ? A l’instant où elle a osé appeler à l’aide, terrifiée, je me suis sauvé comme un foutu connard en la laissant sombrer seule. J’ai assisté à son naufrage sans même esquisser un geste de la main pour la retenir.

J’ai toujours été impulsif comme mec, jamais le premier à réfléchir aux conséquences de mes actes. Mais ce soir, toutes mes erreurs me reviennent en pleine figure. Je commence à peine à prendre conscience du poids de mes conneries et des traces indélébiles qu’elles laissent sur les autres et sur moi. »

*** ***

« Bren monte le son et les basses résonnent dans ma poitrine. Toujours main dans la main, les bras levés comme à la pointe du Titanic, ses yeux à elles se sont refermés et son nez vise le ciel ensoleillé qui éclaire son visage.

— Arrête de me regarder, Jolan, tu passes à côté du meilleur.

J’ai envie de lui répondre que c’est impossible, mais je m’exécute et me mets dans la même position qu’elle. Le visage levé vers le bleu infini qui court au dessus de nous, je ferme les yeux et laisse ce moment prendre toute la place dans mon esprit.

Je crie en écho à la musique toujours plus forte qui s’échappe du van et elle m’accompagne. On dirait deux échappés de l’asile, nos bras formant un W sur

Le toit d’un van qui zigzague.

J’arrête de hurler, je n’entends plus que le vent qui souffle à mes oreilles et emporte tous les déchets que j’ai pu accumuler dans ma tête. À chaque kilomètre, je me sens mieux, je me sens vivant.

Voilà ce qui passe de sa paume à la mienne.

La vie, bordel.

La vie. »

Chronique Tome 1

Chronique de Sandy Twi-cops

Format : Format Kindle

Taille du fichier : 3900 KB

Nombre de pages de l'édition imprimée : 348 pages

Éditeur : La Condamine