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vendredi 19 août 2016

BACKSTAGE, tome 3 - Emporte-moi de Tracy Wolf

Sorti le 08 juillet 2016

4ème de couverture : Amour, drogue et rock and roll.
Tout juste sorti de cure de désintoxication, Wyatt, batteur de légende et bad boy, n’a qu’une envie : retrouver Shaken Dirty, son groupe de rock au sommet de sa gloire. Il rencontre alors la sulfureuse consultante en réseaux sociaux du groupe, Poppy, dont il devient vite accro… de jour comme de nuit. Mais en réalité, Poppy est en mission d’infiltration au sein du groupe pour surveiller Wyatt et l’empêcher de replonger. Or si celui-ci découvre la vérité, il risque de la rayer de sa vie et de sombrer à nouveau dans une spirale infernale… Parviendra-t-elle à le sauver de sa folie malgré lui ?

Mon avis : Je ne peux vous cacher qu'à la lecture des premières lignes de ce troisième tome, j'ai eu beaucoup de mal à resituer l'histoire. Toutefois, après avoir relu les chroniques de Coco sur les deux premiers tomes, j'ai pu me replonger dans l'histoire de Wyatt.

Wyatt est un batteur hors pair. Il est beau, fait parti d'un groupe de rock qui est désormais reconnu. En théorie, il a tout pour être heureux mais il lui manque une chose primordiale à sa vie : l'estime de soi. Pourtant à l'heure actuelle, ce n'est pas son plus gros problème, non, plutôt son addiction à l'héroïne et à l'alcool qui ont failli le tuer. Il sort de 3 mois de désintoxication mais il voit bien aux regards de ses amis qu'ils se demandent quand il replongera.
Pourquoi y arriverait-il alors que personne ne croit en lui ?
Puis, Poppy entre dans sa vie. Il était loin de penser que sa rédemption viendrait de cette petite tornade brune chargée de la com pour le groupe, envoyée par leur maison de disques. 

Poppy est raide dingue de musique. C'est sa passion, sa vie. Elle essaye depuis toujours de percer dans le milieu et notamment au sein de la maison de disques de son père. Plutôt arriéré sur la place de la femme dans le monde musical, il n'a de cesse de rabrouer ou rabaisser sa fille qui excelle pourtant. A tel point, que son frère, Carter lui cède souvent sa place pour dépister les groupes ou arranger les choses avec les groupes.
Voilà comment elle se retrouve à Austin, pour "baby-sitter" Wyatt afin qu'il ne replonge pas. Et pour ne pas le brusquer, il a fallu que ce soit elle, qu’il ne connait pas. Et la voilà donc à mentir sur des fonctions au groupe qu'elle a quasiment lancé sur le devant de la scène et qu'elle admire.
Fliquer Wyatt est loin de l'amuser d'autant plus que le rapprochement entre les deux risque de bien de leur poser quelques problèmes.
Wyatt replongera t-il ? Poppy remplira-t-elle sa mission dans y laisser des plumes au passage ? 

J'étais curieuse de lire ce troisième tome, notamment pour savoir comment Wyatt s'en sortirait face à ses démons. Je ne peux dire que je suis déçue car j ai passé un très bon moment avec Poppy et Wyatt notamment grâce à la plume de Tracy Wolf même si le nombre de scènes de sexe dans ces livres là ont tendance à vite me faire survoler les dites scènes. 

L'auteur a su insuffler des émotions assez réelles pour me faire plonger dans l'histoire même si celle-ci reste plutôt classique.
En ce qui concerne son mode d'écriture, elle a choisit de donner voix aux deux héros, celui de Wyatt a vraiment été celle qui m'a transportée. 

Wyatt est vraiment dur envers lui-même. Il se dévalorise tellement que ça fait mal. Son histoire est juste terrible et même si j'aurais préféré un peu plus d'approfondissement, la découvrir m'a pincée le cœur. Il fait parti de ces héros torturé qui ne connaissent pas leur valeur et semble se voir comme une merde au milieu du trottoir. Pourtant, au delà du talent extraordinaire qu'il possède, il est marrant, loyal et bon. J'ai totalement craqué pour le personnage et sa nature taciturne. 

Poppy quant à elle est sympa à suivre même si à côté de Wyatt j'ai eu tendance à la trouver fade. Toutefois, sa douceur et sa détermination ont donné un rythme un peu plus tendre au livre. 

En bref, un bon troisième tome auquel il manque quelques petites choses pour en faire un coup de cœur mais avec lequel j’ai passé un bon moment quand même.

Mes extraits :
« Le pire, c’était qu’il avait raison… Jusqu’à un certain degré. En temps normal, elle adorait la poussée d’adrénaline qui allait de pair avec le fait de dénouer des problèmes complexes en situation de stress. Elle aimait l’inventivité qui se libérait en elle quand elle se retrouvait au pied du mur, ou à l’approche d’une deadline fatidique, ou encore confrontée à l’éventualité d’une aggravation de la situation. Sauf que là…, ce n’était pas pareil. On ne parlait plus de pression. Mais bien d’un cauchemar. D’un mensonge. D’une catastrophe annoncée. Et, grâce à Caleb, elle se retrouvait mouillée jusqu’au cou. »
*** ***
« Il joua le morceau tel qu’il l’avait en tête, gardant un rythme rapide à trente-deux beats sur le charleston, tout en appliquant des rythmes alternatifs à la caisse claire, à la grosse caisse et au tom. Ça sonnait bien, vraiment bien, et alors qu’il lançait un long fill élaboré sur les toms et les cymbales crash, il comprit qu’il tenait quelque chose.
Même s’il ne traitait là que la section rythmique, la chanson se déroulait très nettement dans son esprit. Il voyait Jared arriver avec une guitare calme mais pure, tandis que Quinn occupait le devant de la scène avec son clavier. La basse – tenue par on ne sait qui – resterait à l’arrière de Wyatt, juste en soutien.
Quant à Ryder. Merde !… La voix de Ryder allait vampiriser cette chanson. Il allait l’atomiser. Cette seule idée fit naître une profonde excitation en lui.
D’habitude, Wyatt et Quinn se chargeaient de la musique, tandis que Ryder et Jared composaient la plupart des textes. De temps en temps, cependant, une chanson lui venait intégralement à l’esprit, comme Seventeen Again, certaines paroles envahissant son cerveau à mesure qu’il tambourinait sur sa batterie.
Ce morceau était de ceux-là : les paroles affluaient à son esprit telle une rivière gonflée par la pluie, se déversant de lui aussi vite et fort que la musique. Conscient qu’il ne s’agissait que d’une première version, il les chanta malgré tout à tue-tête, laissant l’enregistreur capturer chacune des syllabes.
Quand ce fut terminé, il rejoua la chanson plusieurs fois, tant que tout ça était frais. Il joua et chanta, chanta et joua, jusqu’à ce que son tee-shirt se retrouve trempé de sueur et que ses bras paraissent sur le point de se désarticuler. »

Chronique Tome 1 et Tome 2

Chronique de Sandy Twi-cops
Poche: 384 pages
Éditeur : Milady Romance
Collection : SENSATIONS


2 commentaires:

  1. Il est dans ma PAL ... faut que je le lise avant les sorties de Septembre !!!
    Merci Sandy :-)

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  2. Merci pour ta chronique Sandy cela me rappelle qu il faut absolument que je le lise !

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