Sortie le 1 Juillet 1998
Résumé: La mort est un éternel recommencement… Quand Jeff décède d’une crise cardiaque à 43 ans, il se réveille 25 ans plut tôt dans sa chambre d’université, alors qu’il a 18 ans… Tout ce qui appartenait à son présent a disparu… dans le futur. Seuls les souvenirs subsistent. Un peu déstabilisant ? Toutefois, quand on a un quart de siècle d’avance sur l’humanité, on dispose de quelques atouts pour refaire sa vie. Ainsi, Jeff construira une fortune, un couple différent, essaiera en vain de changer le cours de l’Histoire, et ce jusqu’à ses 43 ans où il mourra d’une crise cardiaque… pour se réveiller à 18 ans, cette fois-ci dans un cinéma. Replay! Et ainsi de suite. La raison de ce cycle ? Jeff n’en a aucune idée. Peut-être Pamela, elle aussi sujette à ces retours à la vie, pourra-t-elle l’aider à comprendre. Humour, émotions, rebondissements à la pelle servant une intrigue admirablement ficelée, et Replay donne une dimension multiple au sens de la vie.
Mon avis: Et oui comme vous toutes, je m'efforce de vider un peu ma PAL de temps en temps et je ressens aussi l'envie de changer de style de lecture... et ce livre était un choix parfait pour ce besoin de changement!!!
Il n'est pourtant pas récent, (cette version est parue en 1998, mais il a été publié en VO pour la 1è fois en 1988) et il se trouve dans ma PAL depuis un bon bout de temps, mais je n'ai qu'un seul regret: ne pas l'avoir lu plus tôt!
Il est à cheval entre le fantastique, la science-fiction et la romance.
Ce qui m'a attirée dans ce livre, ce sont ces bonds dans le temps, ces retours en arrière forcés, qui donnent la possibilité de refaire sa vie autrement, tout en sachant ce que l'on sait. Ne dit-on pas souvent qu'on aimerait avoir de nouveau 18 ans mais tout en sachant ce que l'on sait maintenant? après avoir vécu des déboires sentimentaux, des déceptions amoureuses, des échecs professionnels? avoir l'occasion de tout refaire… autrement?
Et bien c'est possible pour Jeff. Nous sommes donc dans la peau d'un narrateur masculin, ce qui nous arrive rarement dans nos lectures habituelles.
Puis il a de nouveau 43 ans, et meurt de nouveau. Et de nouveau il se réveille à 18 ans!!! Il a cette fois l'occasion de faire des choix encore différents, tout en connaissant les conséquences de certaines décisions… Mais sa rencontre avec Pamela va lui donner de nouvelles questions à se poser… Qui est cette femme qui semble vivre la même chose extraordinaire que lui?
Ce livre est une découverte sur le tard, puisqu'il a été édité il y a 16 ans, mais c'est une belle découverte! Les questions qu'il nous amène à nous poser sur la vie, la mort, les décisions que l'on prend, ou que l'on a prises, et qui ont été des tournants dans nos vies, comment on vivrait notre vie autrement si cela nous arrivait. On se pose donc des questions métaphysiques hyper intéressantes, bref une lecture qui ne laisse pas indifférent et qui pourtant est abordable par tout le monde.
Ce livre a remporté le prix du World Fantasy Award en 1988. Il avait été question d'une adaptation ciné avec Ben Affleck dans le rôle principal, mais il semble que le projet est tombé à l'eau et c'est vraiment dommage car je pense que cette histoire aurait fait un excellent film!!!!
Ce livre est une découverte sur le tard, puisqu'il a été édité il y a 16 ans, mais c'est une belle découverte! Les questions qu'il nous amène à nous poser sur la vie, la mort, les décisions que l'on prend, ou que l'on a prises, et qui ont été des tournants dans nos vies, comment on vivrait notre vie autrement si cela nous arrivait. On se pose donc des questions métaphysiques hyper intéressantes, bref une lecture qui ne laisse pas indifférent et qui pourtant est abordable par tout le monde.
Ce livre a remporté le prix du World Fantasy Award en 1988. Il avait été question d'une adaptation ciné avec Ben Affleck dans le rôle principal, mais il semble que le projet est tombé à l'eau et c'est vraiment dommage car je pense que cette histoire aurait fait un excellent film!!!!
Extrait:
Jeff ne parvenait pas à respirer.
Naturellement: on ne respire pas quand on est mort.
Mais s'il était mort, pourquoi était-il conscient de ne pas parvenir à respirer? Ou de quoi que ce fût, d'ailleurs? (…)
Il s'assit brusquement dans son lit. Le sang battit très fort dans ses oreilles.
Il venait de reconnaître la vieille lampe articulée sur le bureau, près de la porte, qui se détachait toujours de son socle quand il la déplaçait. (…)
L'impression de vague confusion ressentie par Jeff à son réveil céda le pas à la stupéfaction absolue. Il repoussa les couvertures d'un geste brusque, descendit du lit et se dirigea d'un pas tremblant vers l'un des bureaux. Son bureau. (…)
Il y avait un numéro de Newsweek sur son bureau. (…) L'exemplaire portait la date du 6 mai 1963. Jeff regarda fixement les chiffres, en espérant encore qu'un explication rationnelle lui viendrait à l'esprit.
La porte de la chambre s'ouvrit à la volée, et le loquet heurta la bibliothèque. Comme toujours.
- Eh, qu'est ce tu fous encore ici? Il est onze heures moins le quart. Je croyais que tu avais une interro de littérature américaine à dix heures.
Martin s'encadrait dans l'embrasure, une bouteille de Coca-Cola dans une main, un paquet de bouquins sous l'autre bras. Martin Bailey, le copain de turne de Jeff en première année de fac; son meilleur ami pendant toutes ses études à l'université, et au cours des années qui avaient suivi.
Martin s'était suicidé en 1981, au lendemain de son divorce et de la faillite qui en avait découlé.
- Qu'est ce que tu vas faire? demanda Martin. Te procurer un certificat médical?
Jeff regarda, dans un silence interdit, son ami décédé depuis longtemps: les cheveux noirs épais qui n'avaient pas encore commencé de reculer sur son front, le visage sans une ride, les yeux brillants de l'adolescence qui n'avaient pour ainsi dire encore jamais contemplé la douleur.
Jeff ne parvenait pas à respirer.
Naturellement: on ne respire pas quand on est mort.
Mais s'il était mort, pourquoi était-il conscient de ne pas parvenir à respirer? Ou de quoi que ce fût, d'ailleurs? (…)
Il s'assit brusquement dans son lit. Le sang battit très fort dans ses oreilles.
Il venait de reconnaître la vieille lampe articulée sur le bureau, près de la porte, qui se détachait toujours de son socle quand il la déplaçait. (…)
L'impression de vague confusion ressentie par Jeff à son réveil céda le pas à la stupéfaction absolue. Il repoussa les couvertures d'un geste brusque, descendit du lit et se dirigea d'un pas tremblant vers l'un des bureaux. Son bureau. (…)
Il y avait un numéro de Newsweek sur son bureau. (…) L'exemplaire portait la date du 6 mai 1963. Jeff regarda fixement les chiffres, en espérant encore qu'un explication rationnelle lui viendrait à l'esprit.
La porte de la chambre s'ouvrit à la volée, et le loquet heurta la bibliothèque. Comme toujours.
- Eh, qu'est ce tu fous encore ici? Il est onze heures moins le quart. Je croyais que tu avais une interro de littérature américaine à dix heures.
Martin s'encadrait dans l'embrasure, une bouteille de Coca-Cola dans une main, un paquet de bouquins sous l'autre bras. Martin Bailey, le copain de turne de Jeff en première année de fac; son meilleur ami pendant toutes ses études à l'université, et au cours des années qui avaient suivi.
Martin s'était suicidé en 1981, au lendemain de son divorce et de la faillite qui en avait découlé.
- Qu'est ce que tu vas faire? demanda Martin. Te procurer un certificat médical?
Jeff regarda, dans un silence interdit, son ami décédé depuis longtemps: les cheveux noirs épais qui n'avaient pas encore commencé de reculer sur son front, le visage sans une ride, les yeux brillants de l'adolescence qui n'avaient pour ainsi dire encore jamais contemplé la douleur.
Chronique de Nini Tessie-cop
Poche: 432 pages
Editeur : Seuil (1 janvier 1998)
Récent ou pas, il m'intrigue Nini et il se pourrait bien que je cède à la tentation !
RépondreSupprimerIdem ! Il a l'air excellent ! Je prends note.
RépondreSupprimerMerci !
Bisous !
Il m'a vraiment l'air bien!
RépondreSupprimerlancez-vous les filles, n'hésitez pas!
RépondreSupprimerje n'en reviens toujours pas qu'il n'y ait pas eu de film adapté de cette histoire…
bizzzz