mardi 8 juillet 2014

HORS DE PORTEE de Georgia Caldera

Sortie le 04 Juin 2014

Attention contient des scènes de sexes explicites !!

Couverture de Hors de Portée
4ème de couverture : Sa spécialité ? Fuir toute relation. Et on peut dire que Scarlett est docteur ès « disparition au petit matin ». Inutile de lui parler relation sérieuse, confiance et stabilité, elle en est incapable. Si investissement il y a, c est dans la société de décoration d intérieur qu elle vient de créer avec sa cousine, ancienne mannequin déjantée, et qui lui prend le plus clair de son temps. Pourtant, face à son nouveau client, le très entêté et séduisant M. Mufle-Connard, plus connu sous le nom d Aidan Stern, le savoir de Scarlett ne lui sera d aucun secours. Mais parviendra-t-il vraiment à guérir les blessures du passé ?


Mon avis : Nous retrouvons Georgia Caldera dans un nouveau genre, celui de la romance contemporaine. Bon, j'avoue que je ne peux pas comparer avec "Les larmes rouges" (chroniqué par Chloé) parce que je ne l'ai pas lu, mais je peux vous dire que j'ai apprécié "Hors de Portée".
Il est vrai que dès qu'on dit "romance", tout de suite on pense au côté fleur bleue, on se dit "encore un livre comme les autres", bref du déjà vu quoi, et bien non ! Même si je vous l'accorde, la trame est identique aux autres romance ... un homme, une femme, une attirance physique et des complications. Mais personnellement j'ai trouvé l'univers de ce livre plutôt sombre et c'est dû au personnage masculin, Aidan, qui est un homme meurtri qui ne se livre pas où alors au compte goutte. On sait qu'il a ses propres démons et qu'il souffre encore de son enfance, mais il faudra attendre la fin du livre pour découvrir ce qu'il cache et ce qui fait qu'il est dans un tel état !
Avec cette intrigue, Georgia Caldera nous tient en haleine pendant toute la durée du livre et c'est bon d'avoir des papillons dans le ventre et des palpitations.
Petit point négatif pour moi, la narration qui est à la 3 ème personne.

Scarlett Delorme a 29 ans et elle est décoratrice d'intérieur. Elle est célibataire et a aussi la fâcheuse tendance à fuir les hommes après avoir couché avec eux, mais elle a ses raisons et elle ne veut surtout pas se lier à un homme. Suite au décès de sa maman, elle remonte sur Paris et décide de s'y installer. C'est ainsi qu'elle renoue contact avec sa cousine, Louise. Ensemble elles ouvrent leur société de décoration d'intérieur. 

Tout va pour le mieux jusqu'à ce que Scarlett rencontre leur premier gros client, Aidan Stern ... Alors même si elle ne réagit pas tout de suite et que Aidan lui semble être un parfait inconnu, assez rapidement elle va comprendre que ce n'est pas le cas, et voilà que son passé lui revient en pleine face, elle qui a tout fait pour oublier cette période de sa vie !!

Aidan Stern, 29 ans, est P-DG d'une société d'informatique. Il a la réputation d'un coureur de jupon mais ce qui le caractérise le plus c'est l'impression qu'il renvoi, celle d'un homme froid, désagréable et hautain. Mais contre toute attente, c'est un autre visage qu'il montre à Scarlett, ce qui n'empêche pas Scarlett de le surnommer monsieur mufle-connard ... 

Malgré tout, Scarlett aura bien du mal à se sortir Aidan de la tête. Qu'a-t-il de plus que les autres hommes qu'elle a rencontré ? Pourrait-il lui faire oublier son traumatisme ?

Ensemble, ils vont devoir combattre leurs démons et leur passion. Entre l'un qui est manipulateur et l'autre qui prend la fuite à la moindre occasion, cette relation pourrait se montrer des plus dévastatrice s'ils n'y prennent garde !

* Scarlett a une peur viscérale de l'attachement suite à une expérience traumatisante qu'elle a vécu alors qu'elle était adolescente. Elle n'attend plus rien des hommes. Pourtant par sa persévérance, Aidan va lui montrer qu'avec lui ça peut être différent. Pourtant elle sait que ce dernier lui cache quelque chose et l'obsession qu'il a pour elle pourrait se montrer malsaine ...
* Aidan est un maniaque du contrôle et de l'ordre. Malgré son côté "rien ne m'atteint" on a à faire à un homme brisé, qui a peur de perdre la seule personne qu'il n'a jamais aimé et ce, au point de le faire passer pour un psychopathe ! On aime en avoir peur et le détester mais on l'aime encore plus quand il se met à nu et qu'il fait des déclarations enflammées. Il est touchant, parfois maladroit dans ses attentions mais il assume ce qu'il ressent ou ce qu'il fait. C'est un homme entier qui est prêt à tout pour la femme qu'il aime.

En résumé, une romance contemporaine réussie qui nous offre des personnages à la fois forts et fragiles, déterminés et apeurés. 
Avec "Hors de Portée" attendez-vous à osciller entre sourire et détresse. Le tout agrémenté d'un cocktail à base de sensualité, de passion, d'amour, de vengeance, de peur et de douleur. 

Mes extraits :
Il s’était levé derrière son énorme bureau en L, au design arrondi, où trônaient pas moins de quatre écrans. Il se tenait très droit, sa longue silhouette ainsi déployée frôlant sans aucun doute le mètre quatre-vingt-quinze.
Ce gars aurait dû jouer au basket plutôt que de trifouiller des PC ! Bordel, monsieur était donc un connard, un mufle et un géant !
Un géant qui n’était peut-être pas exactement beau au premier coup d’œil, mais qui était incontestablement diablement sexy. Scarlett était obligée de donner raison à Louise sur ce point.
Il portait un costume sombre ajusté, qui révélait des hanches très étroites et des épaules larges et carrées, une chemise blanche et une cravate vert sapin. Ses cheveux, noir corbeau, étaient coiffés en arrière. Ils révélaient un front haut et rebiquaient sensuellement sur sa nuque, en un dégradé négligé qui retombait au-delà de la base de son cou. Beaucoup, beaucoup trop longs pour un homme de sa position…
[...]
Le plus fascinant était ce visage émacié, aux joues creuses et aux traits ciselés, d’une finesse étonnante. Son nez était droit, parfaitement dessiné, tout comme sa mâchoire, impeccable et rasée de près.
Quoique non, tout bien considéré, le plus fascinant chez cet homme, c’était son regard.
Mon Dieu, ce regard !
Clair, sans couleur précise, si ce n’était celle de l’acier, tant il était délavé. Il vous transperçait en un éclair, vous consumait par sa fraîcheur et risquait de vous broyer le cœur à trop longtemps s’y attarder.
Scarlett se sentit d’ailleurs subitement mise à nu. Et pour cause, Monsieur… non, mieux valait laisser tomber tout surnom, aucun ne pouvait lui convenir finalement. Bref, le client la détaillait des pieds à la tête lui aussi, la soumettant à un véritable examen, avec une telle intensité qu’elle en était dérangeante.
Vraiment.
À tel point qu’elle faillit s’enfuir aussi sec.
******
Plutôt parce qu’au même moment les doigts d’Aidan se mirent à parcourir lascivement ses reins, puis se frayèrent un chemin jusqu’à sa hanche, avant d’aller se nicher au creux de sa taille… où ils se mirent ensuite à tracer de petits cercles sensuels.
Scarlett ouvrit la bouche pour protester – le repousser aurait été bien trop risqué, avec toute cette assemblée prête à se retourner d’une seconde à l’autre –, mais Aidan, qui en avait certainement conscience, l’en empêcha.
— Chut, ça va commencer, murmura-t-il à son intention, tout en gardant le regard rivé devant lui.
Et sa main poursuivit son petit manège, comme si de rien n’était, tirant à Scarlett une vague de frissons à chaque nouveau cercle.
******
— En fin de compte, j’ai changé d’avis, déclara-t-elle en le suivant jusque dans un hall pompeusement décoré, pour ensuite monter dans un ascenseur tout aussi luxueux – et agaçant. C’était vraiment prématuré de dire qu’on était ensemble, tout à l’heure. Je préférerais en rester là, pour ma part.
Voilà qui le remettrait à sa place et qui, au passage, la soulagerait d’un sacré poids.
Le regard d’Aidan s’assombrit et sa lèvre fendue – si odieusement sexy – prit un pli mécontent. Puis il riposta :
— Eh bien, ne m’en veux pas, mais je vais choisir de retenir pour l’instant la réponse que tu m’as donnée un peu plus tôt, au club, lorsque tu ne t’étais pas encore cogné la tête et que tu n’étais sous aucun traitement médicamenteux. 
Bordel ! Elle ne l’avait pas vue venir celle-là. 

Chronique de Coco Tessie-cops

Broché: 480 pages
Editeur : J'AI LU
Collection : Semi-poche sentimental

12 commentaires:

  1. Pas une priorité mais il est dans ma PAL !

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  2. Je n'avais pas prévu de lire ce livre mais vu ta chronique, j'ai changé d'avis! Merci ou..... pas.Ma pile ne cesse de s'allonger! Y aura-t-il d'autres tomes ensuite?

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    1. désolée ... ou pas !!! lol
      C'est un one-shot donc pas de suite :-)) Il est complet, il ne manque rien ;-))

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  3. merci Coco pour ta chronique. Je l emporte pour les vacances !

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  4. J'ai adoré cette romance, je l'ai trouvé parfaite!! Georgia Caldera s'est épanouie dans ce style!! Merci pour ta chronique ma coco <3

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  5. Ta chronique m'a convaincu =) et en plus il n'y a qu'un tome donc ajouter à ma PAL.

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  6. @Anneso, en effet une lecture sympa pour les vacances ;-)
    @Sandy, tu as Les Larmes Rouges ??
    @Aurelie, c'est vrai que c'est sympa des one-shot !!! Bonne lecture

    merci les filles ;-)

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    1. oui mais je n'ai pas accroché plus que ça! Solenn m'avait dit que la version retravaillée était mieux mais je sais pas l'histoire, les longueurs surtout, m'ont pas séduite ^_^

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  7. j'aurai pas mieux dit ! j'ai beaucoup aimé et ta chronique reflète exactement mon ressenti ;-)

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    1. Contente que tu ais aimé et merci pour ton retour :-)
      Ce livre mérite d'être lu !

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  9. Je viens de terminer ma lecture et que dire sinon que j'ai adoré !!!
    Ayant lu et aimé "Les larmes rouges", j'ignorais à quoi m'attendre avec ce roman d'un tout autre genre. Alors, je ne sais pas trop comment l'expliquer, mais malgré une écriture différente, on ressent la patte de l'auteure. Sans doute parce qu'on retrouve ce côté sombre et pourtant rempli de poésie propre à l'univers de Georgia ^_^
    Bref, j'ai passé un super moment :-D
    Un grand BRAVO à Georgia !!!
    Chlochette

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